Le prix Nobel de la paix Denis Mukwege a déploré, dimanche, à l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence sexuelle en temps de conflit, le manque de «volonté politique» pour éradiquer ce type de violences. Voici ses quatre grandes punchlines.
19.06.2022, 16:3919.06.2022, 19:11
Le prix Nobel de la paix Denis Mukwege a déploré, dimanche, le manque de «volonté politique» pour l'élimination de la violence sexuelle en temps de conflit Image: sda
Ce dimanche, le prix Nobel de la paix Denis Mukwege regrette, lors de cette journée internationale pour l'élimination de la violence sexuelle en temps de conflit, l'absence de «volonté politique» pour éradiquer ce type de violences.
«Le viol et les violences sexuelles sont utilisés dans tous les conflits contemporains à travers le monde - à l'instar de la situation actuelle en Ukraine»
Denis Mukwege, prix Nobel de la paix
Le gynécologue congolais a reçu le Nobel de la paix en 2018 pour son action en faveur des femmes victimes de viols utilisés comme armes de guerre.
L'impunité reste la norme
«Nous constatons avec amertume que la volonté politique fait souvent défaut, que les moyens financiers sont insuffisants», estime le médecin, qui pense aussi que «la culture de l'impunité dont bénéficient les auteurs et les instigateurs de ces actes abjects demeure davantage la norme que l'exception.»
«Nous exhortons donc à nouveau la communauté des Etats et les bailleurs de fonds à mobiliser les moyens humains et financiers pour traiter les conséquences des violences sexuelles commises en temps de conflit et à redoubler d'efforts pour prévenir la répétition de ces crimes», demande-t-il.
«Il est aussi fondamental (...) d'assurer la promotion de l'égalité femmes-hommes et la participation politique active des femmes»
Denis «Mukwege», prix Nobel de la paix
Sanctionner les coupables
«Ceux qui tolèrent ou ordonnent de transformer le corps des femmes et des jeunes filles, mais aussi des hommes et de garçons, en champ de bataille, doivent être mis au ban de la communauté internationale, se voir imposer des interdictions de voyage et de visa, et leurs avoirs et ressources financières doivent être gelés sans plus tarder»
Denis Mukwege, gynécologue
(ats/myrt)
La cheffe du groupe France insoumise à l'Assemblée nationale, Mathilde Panot, est convoquée à la police pour des déclarations faites le 7 octobre, jour du massacre du Hamas. Les convocations au commissariat s'enchaînent pour les membres et sympathisants LFI. Engagé dans une procédure visant Rima Hassan, l'avocat Gilles-William Goldnadel livre ses «pronostics».
C’est un communiqué qui avait fait polémique, le mot est faible. Le 7 octobre à Paris, bien loin du massacre perpétré le matin même dans le Sud d’Israël, le groupe de La France insoumise (LFI) à l'Assemblée nationale avait publié sur X un texte qui commençait ainsi: