International
Washington

Trump: le FBI victime d'une «avalanche» de menaces pro-Trump

Le FBI victime d'une «avalanche» de menaces soutenues par Trump

epa10113298 Supports of former President Donald Trump protest outside Trump?s Mar-a-Lago residence, amid reports of the FBI executing a search warrant as a part of a document investigation, in Palm Be ...
Des partisans de l'ancien président Donald Trump manifestent devant Mar-a-Lago, juste après la perquisition du FBI.Image: sda
A Washington, le Sénat a voté «à l'unanimité» un texte condamnant ces menaces.
21.09.2022, 05:3021.09.2022, 06:38
Plus de «International»

Des sénateurs américains ont condamné mardi l'avalanche de menaces reçues par la police fédérale américaine FBI depuis la perquisition le mois dernier de la résidence de l'ancien président Donald Trump. Le milliardaire est accusé d'encourager ce déversement de haine.

«J'ai dit de nombreuses fois que la violence contre les forces de l'ordre n'était jamais, jamais, acceptable, peu importe l'idéologie qui la motive. Mais voici la réalité: le mois dernier, après la perquisition par le FBI de Mar-a-Lago, la résidence de Donald Trump, la police fédérale a fait face à une avalanche de menaces contre ses employés et ses bâtiments et ces menaces ont été encouragées par l'ancien président et ses alliés»
L'influent sénateur démocrate Dick Durbin

Certains membres républicains du congrès ont appelé à «arrêter de financer» le FBI ou ont comparé la perquisition «aux actions de la Gestapo», la police politique de l'Allemagne nazie.

Donald Trump, qui envisage ouvertement de se représenter lors de la présidentielle de 2024, tempête depuis lors contre une perquisition, qu'il juge «illégale et inconstitutionnelle», et répète avoir été visé pour des raisons politiques.

Loi sur l'espionnage

Depuis cette opération, le FBI et le ministère de la sécurité intérieure ont fait état d'une augmentation des menaces et actes de violence contre les agents de la police fédérale.

Le 11 août, un homme armé de 42 ans avait par exemple tenté d'entrer de force dans les locaux du FBI à Cincinnati, dans l'Ohio, après avoir lancé un «appel aux armes» sur le réseau social de Donald Trump, Truth Social. L'homme, tué par les forces de l'ordre, estimait qu'il fallait «répondre par la force» à la perquisition chez Donald Trump et «tirer à vue sur les agents du FBI».

Le 8 août dernier, le FBI avait perquisitionné la résidence de Donald Trump en Floride et saisi des cartons de documents confidentiels, que le républicain n'avait pas rendus après avoir quitté la Maison-Blanche, malgré de multiples demandes. Les enquêteurs fédéraux soupçonnent Donald Trump d'avoir ainsi violé une loi américaine sur l'espionnage qui encadre très strictement la détention de documents confidentiels.

Le texte adopté par le Sénat décrit d'autres tentatives d'intimidation, comme la menace de déposer une «bombe sale», confectionnée à partir de matériaux radioactifs dérobés, devant le siège du FBI ou encore des appels à la «guerre civile» et à la «révolte armée». (ats/jch)

Jamie Foxx imite à la perfection Donald Trump
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Tous les looks des bals de l'investiture de Trump
La famille Trump et leurs proches se sont mis sur leur 31 pour les trois bals inauguraux organisés ce lundi soir, à l'occasion de l'investiture du 47e président des Etats-Unis. Paillettes, nœuds papillon et robes de princesse étaient de sortie. Voici les images.

Ce ne sont pas un, pas deux, mais trois bals auxquels Donald Trump et les siens ont participé dans la foulée de la cérémonie d'investiture. Trois évènements, trois publics différents. Si le «Commander-in-Chief Ball» est destiné aux militaires, le «Liberty Ball» est réservé aux partisans du président, quand le «Starlight Ball» rassemble d'importants donateurs. Pour l'anecdote, alors que Joe Biden avait dû renoncer à organiser le moindre bal, Covid-19 oblige, l'investiture de Barack Obama avait comporté pas moins de dix bals officiels.

L’article