La capitale autrichienne est placée pour la troisième fois au sommet de cet indice réalisé par l'«Economist intelligence unit», la cellule de recherche et d'analyse affiliée à l'hebdomadaire anglais The economist. Elle succède à la ville néo-zélandaise d'Auckland, qui perd 33 places du fait de l'allongement des confinements sanitaires.
Vienne a reçu la note maximale de 100 sur 100, les facteurs culturels et environnementaux y sont quasi idéaux. Les experts ont récompensé:
L'Europe domine largement le top 10 avec six villes. Le Canada est bien représenté avec trois villes: Calgary (3e ex æquo), Vancouver (5e) et Toronto (8e).
La Suisse est également bien placée: Zurich est troisième et Genève est sixième. Les deux villes helvétiques ont amélioré leur résultat par rapport à l'année passée. Elles occupaient respectivement le septième et huitième rang.
Paris s'affiche au 19e rang, 23 places plus haut qu'en 2021. La capitale belge Bruxelles apparaît à la 24e place, juste derrière Montréal (23e). Londres termine 33e tandis que Barcelone, réputée très animée, finit 35e, huit places devant Madrid (43e). Ailleurs dans le monde, Milan se classe 49e, New York 51e et Pékin 71e.
Les auteurs indiquent que Kiev a dû être exclue du rapport dans un contexte d'invasion russe en Ukraine. En parallèle, Moscou (80e) dégringole de quinze places. Damas reste la ville la moins accueillante du monde.
Pour faire partie de ce panel, la ville doit être considérée comme une «business destination», soit un centre économique et financier, ou être demandée par les clients. Beyrouth, gravement sinistrée par l'explosion d'un port en 2020 et capitale d'un Liban en proie à une forte instabilité politique, n'y figure pas. (ats/asi)