Vendredi sort l'un des jeux vidéos les plus attendus de l'année: Hogwarts Legacy: l'héritage de Poudlard, inspiré de l'univers d'Harry Potter. Alors que la majorité des fans se réjouit, d'autres font la grimace. En effet, depuis plusieurs jours, des appels au boycott du jeu se multiplient dans le monde en raison des positions considérées transphobes de l'autrice et créatrice de Harry Potter, J. K. Rowling.
Pour l'un d'entre eux, Will Overgard, ancien employé de studios de jeux vidéos, acheter le jeu reviendrait à «soutenir les positions très très douteuses» de J. K. Rowling, quant à sa prise de position. Selon BFM TV, l'annonce d'un personnage transgenre inclus dans le jeu n'a pas apaisé les tensions.
My request to you all: please don't support Hogwarts Legacy pic.twitter.com/YQXsHo2Mil
— Will Overgard (@Will_Overgard) January 16, 2023
Pour rappel, l'autrice est accusée d'être devenue l'une des figures opposantes les plus influentes au mouvement de reconnaissance des droits des personnes transgenres. La Britannique de 57 ans n'a directement aucun lien avec le jeu vidéo. Néanmoins, J. K. Rowling compte bien renflouer son compte en banque avec les royalties engrangées par les ventes du jeu vidéo.
Le boycott du jeu vidéo ne s'arrête pas aux frontières des communautés de joueurs LGBTQ+. Certains médias ont également décidé de ne pas couvrir la sortie du jeu «sous quelque forme que ce soit», écrit le média français.
C'est notamment le cas du site spécialisé TheGamer pour qui cette décision a été plutôt «facile» à prendre, selon Jade King, l'une des principales responsables éditoriales du site. En France aussi, certains sites spécialisés ou «gamer» ont refusé de publier un test du jeu vidéo.
Ce combat semble toutefois perdu d'avance. En effet, les préventes de Hogwarts Legacy: l'héritage de Poudlard ont déjà placé le jeu vidéo en tête des meilleures ventes. (sia)