Le Dry January, ou «mois sans alcool», est une campagne de santé publique originaire du Royaume-Uni. Il invite chaque année à s’abstenir de consommer de l’alcool tout au long du mois de janvier.
Arrêter l'alcool est vrai défi, car étroitement lié à notre culture viticole. Faire un sevrage en ce début de janvier, permet notamment de démarrer l’année sans gueule de bois et de réfléchir sur sa propre consommation.
Certes, l’ivresse peut être agréable, mais rappelons que l’alcool est un produit toxique. Selon l’Office fédéral de la statistique (OFS), on estime que 250 000 à 300 000 personnes sont alcoolodépendantes en Suisse, et environ une personne sur trois a, dans son entourage, au moins une personne confrontée à des problèmes liés à l’alcool.
Nous ne sommes pas là pour vous faire la morale, mais plutôt pour vous aider à lever le pied si vous avez décidé d’adopter la modération, qu'elle soit partielle ou totale. C'est parti pour lister 7 bonnes raisons de tenir votre défi.
Arrêter une substance qui joue un rôle important dans les interactions sociales suscitera forcément de la surprise dans votre entourage. Si certains vous percevront inévitablement comme la personne ennuyeuse qui ne sait pas s'amuser, la majorité saluera votre audace et votre ténacité, des qualités qu’ils n’ont peut-être pas eux-mêmes. Vous serez alors vu comme un modèle de détachement spirituel digne du Bouddha. De plus, il existe suffisamment d’alternatives, comme les mocktails ou la bière et le vin désalcoolisé pour passer une soirée agréable sans paraître rabat-joie.
La science a parlé. L'alcool est connu pour déshydrater la peau, entraînant sécheresse, rougeurs et accentuation des rides. En cessant sa consommation, la peau retrouve une meilleure hydratation, réduisant ainsi les rougeurs et les inflammations. Arrêter l'alcool, même un mois, permet à la peau de se régénérer, améliorant son éclat et sa fermeté. Vous allez donc paraître plus rayonnant, comme une fleur durant la rosée du matin.
Si l'alcool est bien connu pour aider à pécho, il fabrique rarement de bons amants. Dans le cas d'abus d'alcool, les répercussions sur la sexualité se feront au niveau des troubles érectiles et de la baisse de la libido. Un problème qui n'épargne pas non plus les femmes, puisque l'absence de lubrification et d'orgasme ne rendra pas l'expérience plus agréable. De plus, si ça peut vous éviter de vous réveiller à côté de quelqu'un dont vous ne vous souvenez pas du nom, c'est tout bénéf'.
Vous savez ce qui est extrêmement calorique ? L'alcool. Le problème s’aggrave lorsqu’on le mélange avec des boissons sucrées, qui sont de véritables bombes pour l’organisme. En arrêtant l'alcool pendant un mois, on observe souvent une réduction de l'apport calorique, ce qui peut faciliter la perte de poids, allant de un à trois kilos chez certaines personnes. De plus, vous allez passer outre le McDo du lendemain de cuite et vous pourrez enfin rentrer à nouveau dans votre 501 préféré.
On pourrait croire que l’alcool favorise le sommeil, puisqu’il a tendance à nous assommer après plusieurs verres. En réalité, c’est tout le contraire: l’alcool perturbe les cycles de sommeil, rendant les nuits moins réparatrices. Une étude menée par l’Université du Sussex a révélé que 71 % des participants au Dry January ont constaté une nette amélioration de la qualité de leur sommeil, ce qui privilégie une meilleure récupération physique et un teint plus éclatant. C'est l'occasion de se réveiller un samedi sans être épuisé et de pouvoir aller faire vos courses au marché plutôt que de décuver en slip sur votre canapé.
Ce défi est une bonne occasion pour vous de faire le point sur votre relation à l'alcool. En effet, les statistiques montrent que les personnes qui boivent le plus ont davantage tendance à participer au Dry January que le reste de la population. Au fond de vous, vous savez que l’ivresse se paie en lendemain, et que ce qui semblait fun la veille peut rapidement se transformer en regrets. Il n’y a jamais de mal à faire preuve d’introspection, surtout quand l’esprit est clair.
Vous n'êtes pas seul à participer à ce marathon sans alcool, et il est prouvé par des chiffres que les personnes qui ont participé au Dry January réduisent leur consommation par la suite, ce qui a évidemment un impact positif sur leur santé et leurs relations sociales. Car comme pour le sport, ce qui semble difficile au début, devient ensuite une habitude pour le corps.