«Je prends du plaisir à me faire tuer»: rencontre avec une cascadeuse
Estelle Piget a 31 ans et elle est cascadeuse. Un métier qui ne laisse pas la place à l'improvisation. Entre sauts dans le vide, percussions sur le capot d'une voiture et chute dans les escaliers, elle finit souvent sa journée couverte de bleus, mais toujours enthousiaste.
La recherche de l'adrénaline, de la performance physique et le risque (calculé) font partie du quotidien d'une cascadeuse, mais Estelle Piget réfute l'image parfois casse-cou du métier.
Jusqu'à présent, pas de grosses blessures, «juste une cheville foulée et quelques bleus» pour la jeune cascadeuse qui pratique le métier depuis une année. Mais les risques encourus dans certaines scènes en valent-il vraiment la chandelle pour un métier qui restera toujours dans l'ombre? A cette question, Estelle répond sans détours.
La bande-annonce de Cascadeuses:
Estelle Piget travaille actuellement sur le tournage du long métrage d'action de Mélanie Laurent intitulé La Grande Odalisque, qui met en scènes trois femmes cambrioleuses de haut vol.
