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Rencontre avec la cascadeuse Estelle Piget

Vidéo: watson

«Je prends du plaisir à me faire tuer»: rencontre avec une cascadeuse

Estelle Piget est l'une des protagonistes du film documentaire Cascadeuses à l'affiche en Suisse romande. La Française nous explique son métier entre scènes d'action et prise de risque calculée.
11.11.2022, 16:4711.11.2022, 23:52

Estelle Piget a 31 ans et elle est cascadeuse. Un métier qui ne laisse pas la place à l'improvisation. Entre sauts dans le vide, percussions sur le capot d'une voiture et chute dans les escaliers, elle finit souvent sa journée couverte de bleus, mais toujours enthousiaste.

«Ce métier, par les rôles que l'on double, me donne l'impression d'avoir plusieurs vies en une»
Estelle Piget, cascadeuse

La recherche de l'adrénaline, de la performance physique et le risque (calculé) font partie du quotidien d'une cascadeuse, mais Estelle Piget réfute l'image parfois casse-cou du métier.

«Il ne faut pas croire qu'on se lance dans les escaliers avec nonchalance, tout est calculé, chacun de mes gestes doit être reproductible si on tourne une nouvelle fois la scène»
Estelle Piget, cascadeuse

Jusqu'à présent, pas de grosses blessures, «juste une cheville foulée et quelques bleus» pour la jeune cascadeuse qui pratique le métier depuis une année. Mais les risques encourus dans certaines scènes en valent-il vraiment la chandelle pour un métier qui restera toujours dans l'ombre? A cette question, Estelle répond sans détours.

«Mon travail vient sublimer en quelque sorte les acteurs et je m'amuse à rester complètement anonyme»
Estelle Piget, cascadeuse

La bande-annonce de Cascadeuses:

Vidéo: youtube

Estelle Piget travaille actuellement sur le tournage du long métrage d'action de Mélanie Laurent intitulé La Grande Odalisque, qui met en scènes trois femmes cambrioleuses de haut vol.

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Vidéo: watson
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