Les visites de maisons de luxe de Los Angeles? Pas au niveau de Christine Quinn. La reine des garces vaut mieux que ça, elle est désormais au-dessus, elle vise haut, elle vise grand... Sky is the limit!
Il y aura bel et bien une saison 6 et même une saison 7 de Selling sunset, mais vous ne verrez plus de portes ouvertes Burger & Botox. Christine Quinn a quitté le show à la fin de la saison 5 après avoir traumatisé toutes les agentes immobilières (pauvres petits chatons). Elle se concentre désormais sur sa carrière dans le monde de la mode. Cette année, elle était aux fashion weeks de New York et de Paris.
Paper magazine, prestigieux média de mode, lui a consacré une interview et a publié une vidéo sur Instagram dans laquelle elle rejoue la scène mythique de Basic instinct. Dans cette séquence, Christine porte une robe à ras la salle de jeux, comme dans le film, mais contrairement à celle de Sharon Stone, celle-ci est en latex (because Christine adore le latex). Lorsqu'elle décroise ses interminables jambes et les recroiser, celle qui mesure 1m80 reste un long moment , jambes écartées. Pour la subtilité, on repassera. Mais pour la viralité sur les réseaux sociaux, y a pas mieux.
Et parce qu'on est en 2022, la jeune femme ne fume pas une cigarette classique, mais une vape.
Dans cette version très personnelle de Basic instinct, Christine reçoit également un appel de Selling sunset. Elle décroche et balance avec un jeu d'actrice qui lui fera probablement gagner un Oscar cette année: «Ecoutez-moi très attentivement parce que je ne le dirai qu'une fois: Je ne reviendrai, jamais, jamais, jamais». Une façon de dire que Netflix l'a suppliée de faire partie à nouveau du show? En tout cas, Christine ne peut pas être pas plus claire: Selling sunset, c'est terminé, bitches.
L'Américaine de 34 ans est désormais crédible aux yeux de la fashion sphere. Dans l'émission sur Netflix, on la voyait traverser des chantiers de construction en tenue Off-White, porter des talons aiguilles Christian Louboutin alors qu'elle était enceinte de neuf mois ou arborer une chaise miniature en strass comme un sac à main, parce que c'est un «fashion statement».
Pourtant, l'industrie de la mode est frileuse avec les personnalités démoulées de la télé-réalité. A Paper magazine, elle raconte comment certains grands créateurs ont d'abord hésité à travailler avec elle, qu'il s'agisse de lui prêter des vêtements ou de l'inviter à des défilés. Un exemple qui l'a particulièrement marquée est celui d'une marque de luxe italienne qui l'a envoyé bouler.
Ce type de réactions est «désuet» pour celle qui a transformé sa viralité en un empire. «Surtout dans le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui, où les gens deviennent célèbres grâce à Instagram, aux émissions de télé-réalité ou à TikTok. J'ai l'impression que parce que j'étais une star de la télé-réalité, j'ai dû travailler beaucoup plus dur pour me démarquer et que les gens me prennent au sérieux.» On a l'impression d'entendre une certaine Kim Kardashian parler.
D'ailleurs, à la fashion week de Paris en juillet, Christine a défilé pour Balenciaga haute couture aux côtés de Kim, Dua Lipa et Naomi Campbell. La machine est désormais lancée pour l'ancienne agente immobilière de luxe. En cette fin d'année, elle est le visage de la campagne automne-hiver de Marc Jacobs.
Longue vie à Christine «Queen»!