Près de 500 millions de personnes vont subir de l'obésité ou des maladies non transmissibles d'ici 2030, sans davantage d'activité physique. Les coûts atteindront 27 milliards de dollars par an, a averti mercredi à Genève l'OMS qui appelle à une action «urgente».
Mais, selon des données portant sur 194 pays, les avancées sur cette question sont lentes et inégales selon les régions. Les autorités doivent établir des politiques, affirme l'Organisation mondiale de la santé (OMS) .
Moins de la moitié des pays en ont. Parmi elles, 40% ne sont pas opérationnelles et certaines d'entre elles ne sont même pas financées. Moins d'un tiers des Etats ont lancé des lignes directrices pour tous les groupes d'âge. Et la même part surveille l'activité des moins de 5 ans.
La pandémie a fait stagner les initiatives prises par les autorités. Elle a augmenté les inégalités d'accès aux possibilités d'activités physiques. De son côté, le rapport appelle les Etats à davantage d'efforts pour des données et pour faire de ces activités un outil face aux maladies non transmissibles.
«C'est un rapport important à un moment important», a dit à la presse une responsable de l'OMS. La pandémie a montré «l'importance des activités physiques pour la santé», affirme-t-elle encore. Et avec les 300 milliards de coûts estimés dans les prochaines années, les différents pays pourraient financer l'encadrement d'un million de nouveaux médecins. (ats/jch)