Non, mais quel supplice! Alors qu'une bonne partie de la planète attend avec impatience de pouvoir se replonger dans les multiples coups de p*te des membres de la (très) riche famille Roy, son showrunner annonce la fin définitive de Succession.
La série aux multiples récompenses, fomentée en 2018 par HBO pour panser les bourses depuis la disparition de sa vache à lait Game of Thrones, n'aura pas de suite après la très attendue quatrième saison. Alors, certes, le 26 mars prochain on pourra s'essuyer les larmes sur les ultimes épisodes, mais c'est pervers de se réjouir en chialant.
D'autant que son créateur, Jesse Armstrong, s'est amusé à remuer le couteau dans la plaie, vendredi, dans le New Yorker.
Comment s'est-il arrangé pour finalement se contenter de tout concasser dans une seule et dernière salve? «On a proposé quelque chose de plus musclé et complet, afin de conclure cette histoire de manière forte et, sans aucun doute, ça a toujours été ma version préférée.» Sorry, not sorry, Jesse!
Pour les rares qui se seraient contentés de pourrir leur soirée canapé en ne regardant que l'infâme You (pour ne citer qu'elle), Succession, c'est l'histoire du vieux, puissant et irascible Logan Roy, propriétaire de l'un des plus gigantesques conglomérats de médias du monde. Se remettant difficilement d'une crise cardiaque, Logan doit se coltiner une collection d'enfants profondément instables et insupportables, qui seraient prêts à manger toute la fratrie pour hériter de l'empire familial.
Alors... oui. Mais non. Dans le New Yorker, Jesse Armstrong laisse planer des fantômes sur l'avenir:
Nous n'en saurons pas plus. Le 26 mars prochain, il faudra donc dévorer la quatrième et ultime saison de Succession, avec une délicatesse rare, petite bouchée par petite bouchée. Et sortir le paquet de mouchoirs. (fv)