Des centaines de personnes sont descendues dans le centre-ville de Bruxelles pour «célébrer» la victoire marocaine contre la Belgique (2-0). Mais ce qui devait être une fête a dégénéré en scène de guerre urbaine.
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Avant même la fin du match, quelque 150 jeunes, dont certains encagoulés et aux couleurs du Maroc, ont mis le feu à des poubelles, cassé du matériel urbain et endommagé des véhicules. Ils ont affronté les forces de l’ordre qui ont eu recours aux autopompes et aux gaz lacrymogènes pour tenter de les disperser. C’est le premier but du Maroc, annulé par la VAR, un but de Ziyech, qui aurait échauffé les esprits.
🇧🇪🇲🇦 Voitures massacrées, rues saccagées, émeutes violentes... les rues du centre de Bruxelles victimes de gros débordements après la victoire du Maroc face aux Diables Rouges#LN24 #Belgique #belgiquemaroc #bruxelles #emeutes #DiablesRouges pic.twitter.com/kuyocS8sA7
— LN24 (@LesNews24) November 27, 2022
De nombreux casseurs étaient toujours sur place après 17 h 30, preuve que le résultat du match ne les intéressait pas vraiment.
En novembre 2017 déjà, lors de la qualification du Maroc pour la Coupe du monde en Russie, des manifestations de joie avaient dégénéré en incidents violents, avec des pillages et des scènes d'émeute. 22 policiers avaient été blessés.
Les Marocains forment la minorité ethno-culturelle d'origine étrangère la plus importante de Belgique. Ils seraient plus de 220 000 naturalisés et non naturalisés, sans compter la troisième génération qui acquiert automatiquement la nationalité belge ni les Marocains vivant dans la clandestinité.