Lorsque l'un des plus petits pays au monde accueille un événement sportif majeur, les problèmes de place surviennent inévitablement. C'est le cas de la Coupe du monde au Qatar, où 32 équipes nationales attirent des milliers de fans sur une superficie à peine supérieure à celle de la Suisse romande (11 600 km2 contre 9500).
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En plus des stades qui n'existaient pas encore au moment de l'attribution du Mondial, le Qatar a dû construire d'innombrables hôtels et routes. Pour répondre à la demande pléthorique, les organisateurs ont encore construit des villages dits de supporters.
En théorie, ces tentes climatisées offrent un certain confort. En pratique, elles ressemblent davantage à des fours ou des cellules de dégrisement, comme le montre cette vidéo du Guardian dans le village de Rawdat Al Jahhaniya:
Malgré les températures élevées, les systèmes de climatisation ne fonctionnent souvent pas. Des débris de construction jonchent encore le sol à certains endroits. Bien que la nuit coûte jusqu'à 213 euros, de nombreuses cabines sont apparemment loin d'être finies.
Le Times a également publié des articles dans lesquels deux entreprises de construction témoignent. «Dans ces cabines, c'est l'enfer. La climatisation fonctionne à peine et son bruit ressemble à un avion de chasse au décollage. Même si vous la maintenez allumée toute la journée, il fait toujours 27 degrés et vous ne pouvez pas la laisser pendant la nuit car elle est trop bruyante.»
D'autres témoins rapportent que «les lits sont durs et reviennent quasiment à dormir par terre». Si encore ces logements étaient bons marchés... «Mais on y laisse notre paie», rappelle un fan anglais.