Jonas Omlin n'a pas du tout aimé la France
Il y a longtemps que Jonas Omlin ne s'était pas senti aussi bien. Dans une interview à Etienne Wuillemin et Céline Feller, journalistes de CH-Media (dont fait partie watson), le gardien suisse avoue son bonheur de retrouver un environnement qui lui correspond et un club - le Borussia Mönchengladbach - parfaitement structuré.
«Je suis méga content d'être ici. Le simple fait de pouvoir parler - plus ou moins - ma langue maternelle simplifie déjà beaucoup de choses. Je me sens à nouveau plus libre. Et il y a tellement à faire dans ce club. Le professionnalisme est impressionnant.»
Jonas Omlin révèle que «les deux années et demie passées en France ont été très enrichissantes, mais pas toujours simples». «Les débuts, déjà, ont été difficiles. Je me suis retrouvé dans un pays étranger avec une langue étrangère, en plein confinement. Nous étions de fait enfermés à la maison. C'est justement ce temps d'acclimatation qui nous a été enlevé.»
La famille Omlin a fait des efforts. Elle a tout essayé: sortir en ville, fréquenter les mêmes cafés, déménager. «A la fin, nous nous sommes fait des amis en dehors du football, un couple cool. Ils étaient français, mais parlaient très bien anglais.» Chose rare, semble-t-il insinuer.
«Un conseil: allez toujours dans le même bistrot»
Jonas Omlin voudrait croire que ses difficultés d'adaptation sont entièrement liées au Covid, mais il «ne le pense pas».
Pas sûr que le gardien de la Nati passera ses prochaines vacances dans l'Hérault. Il en tire toutefois de nombreux enseignements: «Au final, il s'agissait de faire mon travail et d'accumuler des matchs en Ligue 1. Ce fut une période instructive, j'ai dû m'imposer et m'affirmer, sortir de mon oasis de bien-être. On apprend aussi beaucoup de ces expériences.»
Montpellier n'est plus qu'un lointain souvenir. «Nous avons trouvé une belle maison près de Düsseldorf où nous nous sentons très à l'aise. Nous avons déjà une place en garderie pour notre fils, il s'y intègre bien et s'y fait beaucoup d'amis. Cela facilite beaucoup les choses. Quand je sais que ma famille va bien, j'ai aussi la tête claire», avoue Jonas Omlin.