Sport
Hockey sur glace

Hockey sur glace: Patrick Fischer sélectionneur jusqu'en 2026

Le sélectionneur Patrick Fischer sera toujours sur le banc de la Nati lors des Mondiaux 2026.
Le sélectionneur Patrick Fischer sera toujours sur le banc de la Nati lors des Mondiaux 2026.Image: KEYSTONE

Le hockey sur glace suisse a pris une décision cruciale

Le sélectionneur national Patrick Fischer restera en fonction jusqu'aux Mondiaux 2026 à domicile inclus. Une prolongation de contrat logique.
13.12.2023, 12:0613.12.2023, 18:22
Klaus Zaugg
Klaus Zaugg
Suivez-moi
Plus de «Sport»

Le président de la fédération (Swiss Ice Hockey) Stefan Schärer confirme que le directeur sportif Lars Weibel a pour mission de prolonger le contrat du sélectionneur Patrick Fischer avant les prochains championnats du monde à Prague (du 10 au 26 mai). Pour assurer la tranquillité et la continuité.

Le mandat de Fischer aurait expiré après ces prochains Mondiaux. Il sera prolongé jusqu'à l'édition 2026 à domicile incluse.

Patrick Fischer, links, Schweizer Eishockey Head Coach und Lars Weibel, rechts, General Manager orientieren an einer Medienkonferenz in Zuerich am Donnerstag, 24. Oktober 2019 ueber die Vetragsverlaen ...
Lars Weibel (à droite) a toujours soutenu Patrick Fischer (gauche).Image: KEYSTONE

Et la clause de rupture du contrat est assez légère: si les quarts de finale ne sont pas atteints en 2024 ou 2025, la fédération pourra se séparer du sélectionneur. Mais il n'est même pas certain que cette option soit utilisée.

La validation de ce nouveau contrat par le conseil d'administration de la fédération n'est qu'une formalité. Patrick Fischer sera donc sur le banc de la Nati jusqu'aux Mondiaux 2026 inclus.

C'est donc clair: il n'y a pas de révolution au sein de la fédération suisse de hockey sur glace. Les «généraux de bureau» ont d'ailleurs parfaitement intégrer le nouveau président Stefan Schärer, élu cet été.

Stefan Schärer Schaerer
Stefan Schärer, nouveau président de Swiss Ice Hockey.Image: sihf.ch

L'homme de la situation

La prolongation du contrat de Patrick Fischer est logique. Premièrement, le Zougois de 48 ans est encore le meilleur candidat au poste de sélectionneur. Deuxièmement, il fait jouer un hockey dynamique, moderne et «total». Troisièmement, depuis sa prise de fonction (2015), les hockeyeurs suisses ne refusent plus leurs sélections et, quatrièmement, ses faiblesses dans le coaching peuvent être corrigées.

Celui qui n'a raté le titre mondial en 2018 qu'aux tirs au but de la finale fixe des objectifs élevés pour la Nati (au moins une demi-finale des Mondiaux) et il a raison.

Reste à savoir comment les dirigeants de Swiss Ice Hockey, eux, gèrent le fait de ne pas atteindre ces objectifs élevés. La prolongation anticipée de Patrick Fischer montre qu'ils ont appris à vivre avec l'échec en quarts de finale.

Switzerland's forward Andres Ambuehl, left, Switzerland's forward Nino Niederreiter, centre, and Switzerland's defender Christian Marti, pose with their trophy of Swiss best players of  ...
Lors des Mondiaux 2023 en mai, la Suisse a de nouveau été éliminée prématurément.Image: keystone

Mais est-ce une résignation par commodité ou parce qu'ils ont compris que, vu le potentiel limité de notre hockey, tout ce qui va au-delà des quarts de finale n'est que cerise sur le gâteau?

Une chose est sûre: Patrick Fischer, lui, ne se satisfait pas d'une élimination en quarts de finale. Et c'est justement la condition la plus importante pour atteindre à nouveau les demi-finales ou la finale.

Adaptation en français: Yoann Graber

Ces inventions «révolutionnaires» déjà vintage
1 / 9
Ces inventions «révolutionnaires» déjà vintage
source: shutterstock
partager sur Facebookpartager sur X
Alicia Keys se produit dans une gare londonienne
Video: watson
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Yann Sommer a enfin le palmarès qu'il mérite
Le portier suisse renvoyait l'image d'un perdant magnifique, un gardien incroyable aux qualités mal récompensées. C'est fini.

On a souvent réduit Yann Sommer à ses contradictions. On le disait grand par le talent, mais petit par la taille – et c'était vrai. On le trouvait riche en expérience dans les plus prestigieuses compétitions de football au monde, qu'il a toutes disputées, mais pauvre en trophées – et c'était vrai aussi. Mais ça ne l'est plus. Car depuis qu'il a quitté le Borussia Mönchengladbach il y a pile un an, le portier de l'équipe de Suisse (87 sélections) s'est mis à gagner les titres qui ont été refusé à son talent pendant trop longtemps.

L’article