Ceux qui suivent d'un oeil attentif les changements de t-shirt sur le court ont pu remarquer la présence d'une puce «électronique» sur le torse de Novak Djokovic, mercredi, dans la rencontre qui opposait le No 3 mondial à Marton Fucsovics (7-6 6-0 6-3).
En conférence de presse, passée l'inévitable question sur le Kosovo («Je ne regrette rien.» «Un Grand Chelem sans drame, ce n'est pas possible pour moi, peut-être que j'en ai besoin pour me motiver»), Djokovic fut invité à révéler le mystère de cet étrange dispositif sur son corps. L'explication est en réalité évidente: le tennisman pique des trucs à Iron Man (les journalistes sportifs sont des incultes).
Djokovic avait l'air sérieux mais il ne faut pas sous-estimer ses talents de comédien. En observant les frémissements de ses lèvres, on jurerait presque qu'il se retient de rire et prend un malin plaisir à alimenter les fantasmes sur son compte. Vous pouvez vous forger votre propre opinion dans cette vidéo:
Iron Man dispose effectivement d'un réacteur intégré à son armure intégrale, une sorte de cœur artificiel qui lui permet de délivrer une puissance sans pareille. Celui de Super-Djoko est visiblement encore en rodage puisque 1 h 30 ont été nécessaire pour triompher du premier set et surmonter une vilaine nervosité.
Novak Djokovic a vanté un autre de ses super-héros: Nikola Jokic, la star serbe de Denver en NBA. «Quand il prendra sa retraite, les gens réaliseront encore plus ce qu'il a accompli. Etre le meilleur de cette ligue pendant trois années de suite est incroyable quand vous venez d'un petit pays, d'une petite ville de notre petit pays. Il a commencé tout jeune, très humblement et est resté très modeste. C'est vraiment un type simple, qui aime sa famille. Il a deux chevaux qu’il adore. Il a des croyances, des valeurs, et ce que les gens pensent de lui, il s'en fiche. Je suis un grand fan.»
Au prochain tour, Super-Djoko affrontera l'Espagnol Alejandro Davidovich Fokina, qui l'avait battu à Monte-Carlo l'an dernier.