Très loin des sommes hallucinantes du football ou du tennis, le ski alpin permet à ses acteurs et actrices d'amasser de belles sommes. La majorité des courses de Coupe du monde a un prize money total de 132 000 francs suisses, et la répartition des gains pour les podiums en Coupe du monde se compose ainsi:
Certaines étapes du Cirque blanc dopent toutefois leurs récompenses de quelques dizaines de milliers de francs.
La station autrichienne offre 98 000 francs suisses au vainqueur de la descente et du slalom. Pour la petite histoire, lors de la saison 2021/2022, la somme réservée au vainqueur était encore plus élevée et se montait à 110 000 francs.
La Mecque de la descente (et du ski?) évolue dans une autre catégorie que les autres épreuves du circuit, avec un prize money total de 333 500 francs par course, soit près de 200 000 francs en plus que la majorité des courses Coupe du monde.
La descente de Zermatt figure au deuxième rang des étapes les plus généreuses. Le vainqueur aurait raflé la modique somme de 60 000 francs suisses, restant à distance respectable des près de 100 000 francs promis au gagnant de la Streif.
Cette année, comme l'avaient annoncé les organisateurs valaisans, si un athlète avait réalisé le doublé samedi et dimanche, il aurait profité d'un bonus de 50 000 francs supplémentaire. A cela se seraient ajoutés les 120 000 francs des deux victoires cumulées. Pour agrémenter le tout, le gagnant de l'une des courses aurait eu la chance de découvrir le Cervin lors d'une visite guidée - valable à vie.
La troisième marche des courses au plus gros prize money revient aux courses de Bormio (une descente et un super-G). L'échéance italienne offre 54 000 francs suisses au skieur qui descendra le plus vite la terrifiante Stelvio, le surnom donné à la «patinoire» italienne qui accueille les spécialistes de vitesse.
A noter que l'athlète qui terminera second sera mieux rémunéré (30 000 francs suisses) que le 2e de la descente zermattoise (27 000 francs suisses). Même refrain pour le skieur qui achèvera son pensum à la troisième position: il partira avec un chèque de 21 000 francs suisses, soit 7 000 francs de plus que l'athlète qui aurait fait le même résultat lors de l'épreuve valaisanne.
Outre les trois épreuves, les grandes échéances telles que Wengen, Adelboden, Schladming ou encore Alta Badia ne profitent pas de plus gros prize money, elles restent dans la norme - leur statut de course légendaire fait la différence. Les trois étapes sont sur le même format qu'annoncé en début d'article, c'est-à-dire 50 000 francs pour le vainqueur, 22 000 francs pour le deuxième et 11 000 francs pour le troisième.
Du côté des femmes, les épreuves ont le même prize money moyen que leurs homologues masculins. La différence se joue dans les grands rendez-vous: le Kitzbühel des femmes est le slalom nocturne de Flachau. La station autrichienne, fief d'Hermann Maier, rapporte gros à la gagnante (65 000 francs) et est considérée comme la course la plus populaire, au niveau du ski féminin, concernant l'affluence sur les bords de la piste.
Zermatt/Cervinia propose également un beau lot pour la skieuse qui se montrera la plus rapide. Avec un montant de 60 000 francs (comme les hommes), la course transfrontalière est la deuxième épreuve du calendrier de la Coupe du monde féminine à proposer la plus grosse somme. (svp)