Le ski de fond est un sport brutal et... dangereux pour les parties intimes. Le Suédois Calle Halfavarsson ne dira pas le contraire lui qui, après avoir bouclé son parcours lors de la mass start dominicale à la 18e place, s'est précipité vers les tentes où les autres athlètes se réchauffaient. Il a confié sa mésaventure au quotidien suédois Expressen.
L'athlète de 34 ans n'a pas supporté les températures polaires (de -15 à -19 degrés) à Ruka. A partir du sixième tour sur huit, l'athlète a senti que «sa région inférieure était engourdie».
La situation douloureuse vécue par le Suédois n'a pas refroidi son humour: «C'est une chance d'avoir mon deuxième enfant car si je continue comme ça, ce sera difficile à l'avenir.»
Si Halfvarsson avait les boules après la course, il n'était pas le seul à avoir les parties génitales congelées. Le Finlandais Remi Lindholm a vécu pareil problème à Ruka, selon un média finlandais. Lui aussi a senti le froid lui jouer un mauvais tour.
Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que Remi Lindholm est confronté à cette situation embarrassante. Lors des Jeux olympiques de Pékin, son pénis avait «légèrement» gelé à cause du froid et du vent, obligeant le fondeur à utiliser une bouilloire pour le réchauffer.
Ces expériences douloureuses ont de quoi interroger: pourquoi laisser les coureurs se disputer la victoire dans des températures glaciales? Le règlement stipule qu'une épreuve de ski de fond est annulée ou reportée uniquement lorsque les températures basculent en-dessous de -25 degrés.
De nombreux fondeurs ont fait savoir leur mécontentement en coupant la ligne. «Sur certains tours, ma vision était floue parce que mes yeux étaient gelés – même avec des lunettes», pestait l'Allemand Lucas Bögl.
Dans cette épreuve glaciale, le Norvégien Jan Thomas Jenssen n'a pas fait preuve de mollesse pour arracher sa première victoire en Coupe du monde, coiffant ses adversaires au poteau (svp)