Pogacar récidive ++ Shiffrin est the GOAT
Pas le soir des Romands
La soirée de National League de mercredi n'a pas souri aux Romands. Genève a perdu 6-2 à Davos, Fribourg s'est incliné 4-2 face à Rappi et Bienne a été battu 6-2 à Berne.
Samedi, Genève avait vu Davos revenir en fin de match pour arracher la prolongation. Puljujärvi avait clos les débats dans le temps supplémentaire. Un scénario bien éloigné de celui vu ce mercredi dans les Grisons. Davos n'avait vraiment pas envie de laisser planer le doute.
Les joueurs de Josh Holden ont ouvert la marque à la 8e en infériorité numérique grâce au meilleur buteur du championnat, Matej Stransky. Granlund égalisera environ trois minutes plus tard, mais ce sera la seule lueur des Aigles. A cinq secondes de la fin de la première période, Nussbaumer a pu redonner l'avantage à ses couleurs. Puis lors du tiers médian, Fora a inscrit le 3-1 à la 22e et Tim Bozon a dû rentrer au vestiaire pour un coup de genou. Et logiquement en power-play, Davos a ajouté deux buts pour faire passer le score à 5-1 et classer l'affaire. Le dernier tiers fut cosmétique.
Mais une toute petite inattention à la 57e a permis à Malte Strömwall de plonger la patinoire fribourgeoise dans l'incrédulité. Les Lakers ont ajouté un quatrième but dans la cage vide. Ce résultat fait que Gottéron demeure à la 3e place à trois points de Lausanne. Rapperswil en profite pour passer devant le GSHC.
Etait-ce parce qu'ils étaient un peu plus désespérés de quitter la 13e place que les Bernois ont pris le meilleur sur les Biennois (6-2) dans ce derby cantonal? Peut-être. Bienne a connu un début de rencontre plus que poussif. Menés 2-0 après neuf minutes, les Seelandais ont sorti la tête de l'eau par Sallinen (12e). Berne a repris deux longueurs d'avance (Graf, 25e), mais Kneubühler a entretenu l'espoir (27e). Les joueurs de Filander ont fini par rompre aux 55e, 58e et 59e sur des buts d'Ejdsell et Bemström, par deux fois.
Zoug battu par Lukko Rauma
Il n'y aura probablement pas de passe de trois pour les clubs suisses au palmarès de la Champions League. Zoug s'est incliné 3-1 face à Lukko Rauma au match aller des quarts de finale.
Les chances sont minces pour les Zougois d'imiter Genève en 2024 et Zurich en 2025, vainqueurs ces deux dernières années.
Mike Künzle a inscrit le but des joueurs de Michael Liniger. Leonardo Genoni, de retour après deux semaines de pause, n'a pas été aussi déterminant que lorsqu'il est "dans la zone".
Mais les joueurs de Suisse centrale peuvent tout de même y croire à domicile.
La très attendue patinoire de Milan inaugurée début janvier
Les organisateurs des JO 2026 de Milan-Cortina ont confirmé mercredi que la patinoire de Milan sera inaugurée début janvier. Un petit soulagement.
"Du 9 au 11 janvier 2026, l'Arena Santagiulia sera officiellement inaugurée en accueillant les Final Four du Championnat d'Italie et de la Coupe d'Italie", ont-ils indiqué dans un communiqué.
Depuis plusieurs semaines, les dirigeants de l'IIHF et de la NHL ont fait part de leurs inquiétudes sur cette patinoire, regrettant notamment qu'aucun plan B n'ait été mis en place par les organisateurs.
L'Arena Santagiulia est un complexe multisports construit par un promoteur privé, EVENTIM, qui a prévu à l'issue des JO d'y organiser notamment des matches de basket et des concerts.
EVENTIM a indiqué, via un porte-parole, que la patinoire serait prête "en janvier" et que "580 ouvriers" travaillaient "sur le chantier sur deux shifts".
L'épreuve-test qui permet aux organisateurs des JO 2026 de contrôler le fonctionnement technique d'un site de compétition mais aussi la gestion des flux de spectateurs, devait initialement avoir lieu en décembre. Elle a été reculée d'un mois en raison des retards pris dans les travaux.
L'Arena Santagiulia, d'une capacité de 16'000 places, est l'une des patinoires prévues pour le hockey sur glace. Elle sera notamment le cadre de la finale du tournoi féminin le 19 février, puis du tournoi masculin le 22.
Les JO 2026 marquent le retour, après leur absence en 2018 et 2022, des joueurs évoluant en NHL.
Noè Ponti en or sur 50 m papillon
Noè Ponti a remporté la médaille d'or sur 50 m papillon lors des Championnats d'Europe en petit bassin à Lublin en Pologne. Il a nagé en 21''54.
Le détenteur du record du monde sur cette distance a défendu son titre obtenu il y a deux ans. En finale, il a devancé le Hongrois Szabo et le Français Grousset.
Ponti sera également le favori des épreuves du 100 m et du 200 m papillon dans les prochains jours.
L'Allemagne organisera l'Euro féminin en 2029
L'Allemagne organisera l'Euro 2029 féminin, préférée mercredi par l'UEFA à la Pologne et au tandem Suède-Danemark. Le but est d'accélérer l'essor du football féminin.
Géant du football féminin avec ses huit titres continentaux et déjà deux Euros organisés (1989, 2001), le pays paraissait d'autant plus favori qu'il reste sur l'accueil largement salué du Championnat d'Europe masculin en 2024.
Revancharde après avoir vu la FIFA lui préférer en 2024 le Brésil pour accueillir le Mondial 2027, l'Allemagne ambitionne "d'aider à réaliser (...) l'énorme potentiel encore inexploité" du football féminin, selon son dossier.
"Nous avons les grandes arènes et je suis convaincu que nous pouvons les remplir", avançait récemment Bernd Neuendorf, le patron de la fédération, alors que l'Allemagne présente huit stades surpassant nettement les exigences de jauge de l'UEFA.
Si celui de Wolfsburg offre seulement 26'000 sièges, Leipzig, Cologne et Hanovre dépassent les 40'000, Düsseldorf et Francfort les 50'000, Dortmund et l'Allianz Arena de Munich les 60'000.
Au total, l'Allemagne vise "plus d'un million de billets vendus" contre 657'291 cet été en Suisse, un critère important puisque l'Euro féminin demeure déficitaire pour l'UEFA malgré son succès populaire croissant.
Le pays met également en avant sa centralité et son réseau ferroviaire dense, un atout déjà apprécié en Suisse qui avait réussi à acheminer 86% de ses détenteurs de billets en transports publics, à pied ou à vélo.
Candidate malheureuse face à la Suisse pour l'édition 2025, la France n'avait pas retenté sa chance, à la différence de la Pologne et du tandem Danemark-Suède - cette fois sans ses voisins finlandais et norvégiens.
Italie et Portugal avaient pour leur part retiré leurs dossiers pour se concentrer sur la co-organisation de deux tournois masculins, respectivement l'Euro 2032 avec la Turquie et le Mondial 2030 avec l'Espagne et le Maroc.
CE en petit bassin: Noè Ponti en demi-finale du 100 m 4 nages
Noè Ponti s'est qualifié pour les demi-finales du 100 m 4 nages aux Européens en petit bassin à Lublin. Le Tessinois a signé le quatrième chrono des séries.
Aussi engagés, tant Frédéric Hoigné que Maël Allegrini ont largement échoué. Gian-Luca Gartmann n'a pour sa part pas pris le départ. Chez les dames, Angelina Patt a aussi manqué sa qualification.
La journée sera encore longue pour Ponti. En soirée, il disputera la finale du 50 m papillon à 19h05, avant de replonger à 20h25 pour sa demi-finale du 100 m 4 nages.
Antonio Djakovic n'a pas convaincu lors des séries du 200 m libre, ratant la qualification. Le Zurichois est l'un des deux réservistes.
Equipe de Suisse: Fischer quittera son poste, Cadieux le remplacera
Patrick Fischer quittera son poste de sélectionneur de l'équipe de Suisse après les Mondiaux à domicile au printemps prochain. Son successeur sera Jan Cadieux, actuel coach des M20.
Fischer (50 ans) était aux commandes de l'équipe nationale depuis 2015. Sous sa houlette, la Suisse a été trois fois vice-championne du monde (2018, 2024, 2025) et s'est établie parmi les meilleurs pays de la planète hockey.
"Après dix années très intenses et marquantes, le temps est venu de remettre les rênes de l'équipe nationale", a déclaré Patrick Fischer dans un communiqué de la Fédération (SIHF). Il a évoqué une période "incroyablement enrichissante" et a dit être fier de ce qui a été atteint. "Toutefois, il est important de donner de nouvelles impulsions afin que l'équipe continue de progresser", a-t-il expliqué.
Jan Cadieux (45 ans) sera le successeur de Patrick Fischer. L'ancien coach de Genève-Servette - avec qui il a gagné le championnat en 2023 et la Ligue des champions en 2024 - a signé un contrat de trois ans avec la SIHF. Il continuera d'officier comme assistant de Fischer lors des Jeux olympiques et des championnats du monde en Suisse (Zurich et Fribourg).
NHL: au moins six à huit semaines d'absence pour Bichsel
Coup dur pour Lian Bichsel: le défenseur suisse des Dallas Stars sera absent ces prochaines semaines en raison d'une blessure en bas de la jambe. Une opération sera peut-être nécessaire.
"Bichsel devra vraisemblablement être opéré. Nous pensons qu'il manquera en tout cas six à huit semaines", a indiqué Glen Gulutzan, l'entraîneur de la franchise texane.
Roman Josi a fêté un rare succès avec les Nashville Predators, qui ont battu les Calgary Flames 5-1. Le défenseur suisse a été crédité d'un assist sur le troisième but de son équipe.
Coupe de Suisse: Yverdon retrouve Lausanne-Sport en 8es
Yverdon accueille mercredi (20h30) en 8es de finale de Coupe de Suisse son rival Lausanne-Sport (20h30). Le club de Challenge League tentera d'enlever ce derby vaudois qui lui échappe depuis 2023.
Après avoir défait Servette en 16es de finale 1-0, YS peut une nouvelle fois faire mordre la poussière à une équipe romande de 1re division au Stade municipal. Demi-finaliste l'an dernier en Coupe de Suisse, le LS de Peter Zeidler a cependant les faveurs de la cote, lui qui vient de remporter dimanche sa confrontation face au leader de Super League, le FC Thoune.
Dans les autres rencontres de la soirée, St-Gall se déplace à Rapperswil-Jona (20h15), actuel 7e de Challenge League. Les Brodeurs ne devraient pas connaître de difficultés face à une équipe qui effectue son retour en 2e division cette saison.
Enfin, Lucerne part largement favori à Zoug (20h00), face au club de 1re ligue Zug 94. Les Lucernois doivent cependant éviter le piège, eux qui restent sur trois matches sans victoire en Super League, dont une mortifiante défaite face à la lanterne rouge Winterthour samedi à domicile.
CHI de Genève: Jérôme Voutaz veut briller en attelage
Jérôme Voutaz est un visage bien connu des amateurs du CHI de Genève, mais moins du grand public. Le meneur de Sembrancher fait pourtant figure d'exception dans le petit monde de l'attelage.
Le Valaisan de 46 ans est la référence suisse en matière d'attelage à quatre chevaux. Contrairement à la plupart de ses adversaires sur la scène internationale, il ne se consacre à sa passion que sur son temps libre, mais cela ne l'empêche pas de figurer parmi les dix meilleurs meneurs du monde.
Mécanicien de formation, devenu directeur d'un garage à Martigny, Jérôme Voutaz s'entraîne le soir et les week-ends. Ses 40 jours de vacances annuels sont entièrement dédiés à son sport, qu'il pratique avec sa compagne et groom Nicole, présente avec lui sur son char.
"Ils ont un caractère en or, plus facile que celui des Jurassiens", plaisante Jérôme Voutaz, qui s'est exprimé lors d'une conférence de presse du CHI mardi à Genève. "Ces chevaux ont une grande capacité à pardonner nos erreurs et à progresser", apprécie le Bagnard.
Ce dernier prend part depuis plusieurs années au circuit hivernal de la Coupe du monde. Depuis 2014, il est monté à 20 reprises sur le podium, dont deux fois au bout du Léman. "C'est toujours un truc de fou d'entrer sur cette piste, de traverser le rideau", témoigne le Valaisan, qui ne peut retenir une larme au moment de partager ses souvenirs à Palexpo.
A l'entendre, l'enfant de Sembrancher a toujours voulu faire de l'attelage, cette discipline équestre si singulière. "La première qui n'a pas compris, c'était ma compagne (réd: une cavalière de concours complet). Elle me prenait pour un sauvage avec mon char tiré par quatre chevaux. D'ailleurs, elle ne m'a pas cru quand je disais que chaque cheval réagissait avec ses oreilles quand je l'appelais par son nom", raconte le septuple champion de suisse.
L'Australien se partage les grands titres de la discipline avec le Néerlandais Bram Chardon depuis quelque temps. "Et au milieu, on retrouve parfois un Valaisan", s'amuse Alban Poudret, le directeur sportif du CHI, qui avait lancé Jérôme Voutaz sur la piste de Palexpo en 2014.
Les deux dominateurs du circuit ont tendance à s'éviter, car les meneurs ne doivent participer qu'à quatre des huit étapes de Coupe du monde pour atteindre la finale. Ils se feront tout de même face une fois de plus à Genève, où Exell avait repris sa couronne l'an dernier après l'avoir cédée pendant trois années à Chardon.
Jérôme Voutaz s'est déjà classé à deux reprises troisième de l'épreuve genevoise, en 2021 et en 2024. Il est bien conscient que son statut particulier lui donne toujours une longueur de retard sur les deux as de l'attelage. "Les autres sont meilleurs, car ils peuvent s'entraîner plus, tout simplement", souligne le Valaisan, qui rêve toutefois de gagner une première fois devant "son" public.
Alexis Monney, calme mais ambitieux
A Beaver Creek, les descendeurs disputent leur première descente de l’hiver. Dans l’ombre d'Odermatt et von Allmen, Alexis Monney est devenu par la force des choses la 3e tête d'un cerbère affamé.
Deux médailles mondiales, cinq podiums en Coupe du monde, l’hiver 2024/25 d'Alexis Monney a viré au conte de fées avec en point d’orgue son premier succès fin décembre à Bormio. Le champion du monde juniors 2020 n’a pourtant rien changé. "Je suis le même et je m’entraîne pareil", lâchait-il cet automne lors d'une table ronde médiatique à Dübendorf.
Le Fribourgeois de 25 ans peut se transformer en volcan sur la piste, il n'en demeure pas moins plutôt réservé lorsque les projecteurs se braquent sur lui. La perspective d’autres victoires en Coupe du monde ou d’une médaille olympique n’y change rien. "Je me sens bien, la préparation physique s’est bien passée", disait-il alors d’une voix douce et posée.
Bâti pour affronter les pistes les plus sélectives de la Coupe du monde, Monney possède une masse musculaire digne d’Aleksander Aamodt Kilde, Marco Odermatt ou Franjo von Allmen. Vainqueur sur la Stelvio, 2e sur la Streif, 3e aux Mondiaux à Saalbach, 2e du combiné par équipe, puis 3e et 2e à Crans-Montana, le skieur des Paccots va devoir s'employer pour faire aussi bien. "La dernière saison et les médailles mondiales ont un peu changé les attentes", reconnaît-il volontiers.
Actuellement, Monney occupe la 3e place de la liste de départ de la descente (WCSL). Devant lui? Odermatt et Von Allmen. Derrière? D’autres Suisses dans le top 15, comme Justin Murisier (6e), Stefan Rogentin (10e) et Niels Hintermann (12e), qui effectue à Beaver Creek son retour après avoir surmonté un cancer.
L’équipe de Suisse s’annonce comme la référence dans la discipline reine. Dix athlètes figurent parmi les 60 meilleurs mondiaux, alors que seuls huit peuvent prendre le départ. Heureusement que Livio Hiltbrand (22e) et Alessio Miggiano (23e) ont décroché une place fixe en Coupe du monde via la Coupe d'Europe.
La première descente est prévue vendredi. Mais en raison de la météo défavorable, elle pourrait être avancée à jeudi. Et Alexis Monney est prêt.
Hartweg, le dur chemin vers les JO
Niklas Hartweg a de nouveau connu une préparation compliquée. Mais malgré des virus, une chute et un entraînement difficile, il veut croire qu'il sera en forme pour les JO et qu'il ira sur le podium.
Quand la réalité colle malheureusement un peu trop avec le nom de famille. Pour Hartweg (réd: dur chemin, si l'on traduit littéralement), la route qui mène aux JO semble parsemée d'embûches. Le Grison de 25 ans a dû renoncer aux relais le week-end dernier lors de l'ouverture de la Coupe du monde à Östersund parce qu'il était malade. Mais il devrait être d'attaque pour l'épreuve individuelle de mercredi.
Hartweg revient sur un été qui a testé sa patience. Le numéro 1 de l'équipe de Suisse de biathlon, convaincant lors des Mondiaux à domicile en février dernier à Lenzerheide avec des top 10, a dû faire plusieurs pauses, juste avant la saison olympique.
Après l'été 2024, où une blessure à l'épaule à la suite d'une chute en VTT avait nécessité une opération, Hartweg a de nouveau eu la poisse. "J'ai été malade trois ou quatre fois, déclare-t-il à Keystone-ATS. On ne peut pas s'entraîner, il faut alors se battre pour revenir."
Le retour à l'entraînement a été difficile à chaque fois. Pour un athlète comme Hartweg, qui développe sa force grâce à la constance, à des blocs d'entraînement clairement structurés et à des intensités précisément définies, de telles interruptions ont un impact immédiat.
Ce manque de constance dans la préparation physique ne l'inquiète toutefois pas plus que ça. "L'objectif pour cet hiver est d'être au top physiquement en février pour lutter pour les médailles, explique Hartweg. J'ai confiance en moi, je sais que ça va bien se passer cette saison. J'espère être en meilleure forme que l'année dernière. Et avoir la chance nécessaire en compétition pour que tout se passe bien."
Le potentiel est bien là, alors que les JO à Anterselva auront lieu dans deux mois. Hartweg est déjà monté deux fois sur le podium en Coupe du monde en individuel et trois fois avec sa partenaire de double mixte. "Si la préparation et tout le reste se passent bien, j'en suis capable", estime-t-il. Mais il sait très bien qu'en biathlon, beaucoup de choses doivent fonctionner en même temps: le ski, le tir, et parfois une erreur adverse.
Celui qui est né à Karlsruhe en Allemagne puise même sa motivation sur ce tir raté aux Championnats du monde à Lenzerheide qui lui a coûté la médaille. "Peut-être que j'ai gardé toute ma chance pour février prochain", espère-t-il. Hartweg a dû faire des zigzags, mais il n'a pas été dérouté. Les semaines devant lui seront décisives. Il veut trouver la forme dont il a besoin pour la compétition la plus importante de sa carrière.
Coupe de Suisse: le Stade Lausanne-Ouchy élimine Winterthour
Le Stade Lausanne-Ouchy a réussi un petit exploit lors des 8es de finale de la Coupe de Suisse. Le pensionnaire de Challenge League a sorti Winterthour 1-0 mardi soir.
Le club vaudois, cinquième de son championnat, a composté son billet pour les quarts de finale grâce à un but de Warren Caddy à l'heure de jeu. La victoire du SLO ne doit rien à personne, car la lanterne rouge de Super League a balbutié son football à la Pontaise.
Winterthour a peiné à se montrer dangereux, même si Momoh a trouvé le poteau (72e) et si Hunziker a galvaudé une balle de 1-1 dans les arrêts de jeu.
Pas de retour prochain de Tiger Woods à la compétition
Tiger Woods, qui aura bientôt 50 ans, a écarté la perspective d'un retour prochain à la compétition. La "lenteur" de sa convalescence après une opération du dos subie en octobre en est la cause.
"Ce n'est pas aussi rapide que je le souhaiterais", a concédé l'Américain. Il était interrogé sur son programme de remise en forme, en marge du "Hero World Challenge", le tournoi sur invitation qu'il organise aux Bahamas chaque année.
"Je suis encore très loin" de pouvoir déterminer un calendrier pour 2026, a poursuivi le "Tigre", 15 fois vainqueur d'un Majeur, le dernier en 2019. "J'ai seulement hâte de pouvoir jouer à nouveau, laissez-moi faire ça, et ensuite je verrai quel sera le programme."
"Malheureusement, j'ai déjà connu cette période de rééducation, et il faut y aller pas à pas", a-t-il indiqué. Woods, qui fêtera ses 50 ans le 30 décembre, a subi plusieurs interventions chirurgicales depuis sa dernière apparition sur un parcours, lors du British Open disputé en juillet 2024. Mi-octobre, il s'est fait opérer pour remplacer un disque lombaire dans le bas du dos.
En 2021, il avait été grièvement blessé aux jambes dans un accident de voiture. "J'ai reçu le feu vert la semaine dernière pour taper des chips (coup d'approche joué à proximité du green, NDLR) et des putts (coup joué sur le green, NDLR), donc c'est bien", a-t-il détaillé.
La rééducation est "lente. Je ne peux pas faire grand-chose après le remplacement d'un disque. Vraiment pas grand-chose", a-t-il précisé. "Ça va prendre du temps."
L'Américain demeure néanmoins confiant sur ses chances de retrouver la compétition un jour. "J'aimerais pouvoir rejouer au golf, simplement", a-t-il assuré. "Je n'ai pas joué au golf depuis longtemps. Ça a été une année difficile."
F1: Isack Hadjar roulera sur Red Bull-Honda la saison prochaine
Max Verstappen héritera d'un nouveau coéquipier la saison prochaine en formule 1. Le Français Isack Hadjar (21 ans) a en effet été promu chez Red Bull-Honda pour 2026.
Hadjar effectue avec brio sa première saison en F1 avec Racing Bulls-Honda. Il occupe le 10e rang du championnat du monde avec 51 points et a fêté un premier podium en finissant troisième aux Pays-Bas. Sa promotion aux côtés du quadruple champion du monde néerlandais ne constitue dès lors pas une surprise.
Avec un matériel a priori moins performant, il a éclipsé le Japonais Yuki Tsunoda, 15e avec 33 points au volant de la deuxième Red Bull-Honda. La carrière du pilote nippon en F1 va en principe prendre fin.
Il ne retournera en effet pas chez Racing Bulls-Honda. L'écurie soeur de Red Bull fera confiance l'an prochain au Néo-Zélandais Liam Lawson, qui gardera ainsi sa place, et au rookie britannique Arvid Linblad.
