Champion d'Angleterre, Liverpool a signé une quatrième victoire en quatre matches de Premier League dimanche à Burnley (1-0). Les Reds ont eu besoin d'un penalty en fin de match pour s'en sortir.
Mohamed Salah a frappé en force (95e) devant le parcage de ses supporters, tout heureux de la main coupable d'Hannibal Mejbri quelques secondes plus tôt. Ce succès permet à Liverpool de conserver trois points d'avance sur le trio Arsenal, Tottenham et Bournemouth.
Les Reds ont eu de la peine à faire la différence à Turf Moor, où la défense des Clarets a longtemps résisté, avec rigueur et courage. Ils devront hausser leur niveau mercredi pour leurs débuts en Ligue des champions contre l'Atlético Madrid, à Anfield.
Comme à Aix-en-Provence en mai, Stan Wawrinka (ATP 149) a buté dimanche sur la dernière marche d'un tournoi Challenger. A Rennes, le Vaudois a perdu la finale qui l'opposait à Hugo Gaston (ATP 128).
Wawrinka (40 ans) n'a pas réussi à prendre sa revanche sur le Français de 24 ans, qui s'était révélé aux yeux du grand public en remportant leur précédent et unique duel au 3e tour de Roland-Garros en 2020. Il s'est cette fois incliné 6-4 6-4, manquant l'occasion de soulever un premier trophée depuis celui remporté au Challenger de Prague en 2020.
L'ex-no 3 mondial peut regretter ce jeu de service mal négocié à 3-3 dans la première manche. Il n'a pas réussi à sauver une deuxième balle de break sur laquelle Gaston a su capitaliser. La perte de sa mise en jeu à 2-2 dans le deuxième set, juste après s'être battu pour revenir à hauteur du Toulousain, lui a également coûté cher.
La Grisonne Simona Waltert (WTA 102) a connu le même sort en Slovénie. Elle a perdu la finale du tournoi WTA 125 de Ljubljana, l'équivalent féminin des Challengers, contre la Slovène Kaja Juvan (WTA 154), sur le score de 6-4 6-4.
Le FC Sion a renoué avec la victoire en Super League dimanche. Les Sédunois ont résisté au retour de Winterthour pour s'imposer 3-2 sur la pelouse de la lanterne rouge.
"Winti" était bien l'adversaire idéal pour que Sion se relance en championnat, deux semaines après la défaite 1-0 face à Bâle à Tourbillon. Mais les hommes de Didier Tholot ont quand même tremblé à la Schützenwiese.
La réduction du score d'Andrin Hunziker (85e, 3-2), entré en jeu un peu plus tôt, a donné des sueurs froides aux Valaisans qui dominaient jusqu'alors leur sujet. Le remplaçant zurichois est même passé proche d'offrir un point inespéré à son équipe, mais il a manqué le cadre à la toute fin du temps réglementaire (90e).
Les trois buts signés Rilind Nivokazi (13e), Noé Sow (32e) et Josias Lukembila (35e) en première mi-temps ont finalement suffi pour que Sion ramène les trois points de son déplacement. L'égalisation rapide des Zurichois par Elias Maluvunu (21e, 1-1) n'a pas non plus porté préjudice.
La Jamaïque a réussi un magnifique doublé sur le 100 m masculin des Mondiaux de Tokyo. Oblique Seville s'est imposé en 9''77 devant Kishane Thompson (9''82) et Noah Lyles (9''89).
Dernier de la finale olympique à Paris l'an dernier, le sprinteur de 24 ans s'est imposé a su produire un effort constant pour aller chercher son compatriote Thompson, mieux parti. Dans les derniers mètres, celui qui s'est imposé à Athletissima sous la pluie en 9''87 a trouvé cette vitesse nécessaire pour se détacher et couper la ligne avec cinq centièmes de mieux.
Champion olympique et du monde en titre sur la ligne droite, Noah Lyles a dû se contenter de la médaille de bronze. Mais au vu des résultats de l'été, cette 3e place est déjà un bel exploit pour lui.
Troisième aux Jeux de Paris en 2024, la sprinteuse de 24 ans a devancé la jeune Jamaïcaine Tina Clayton (10''76) et la championne olympique Julien Alfred (10''84). Meilleure performeuse de l'année en 10''65, "MJW" faisait clairement partie des favorites et elle n'a pas déçu. Déjà en séries, l'Américaine avait impressionné.
A la longueur féminine, c'est aussi une Américaine qui a raflé l'or. Tara Davis-Woodhall s'est posée à 7m13. L'argent va à l'Allemande Malaika Mihambo et le bronze à la Colombienne Natalia Linares. Pas de surprise au disque féminin avec la victoire de...l'Américaine Valarie Allman avec un jet à 69m48. L'argent va à la Néerlandaise Jorinde Van Klinken et le bronze à la Cubaine Silinda Morales.
Marc Marquez (Ducati) a renoué avec la victoire en remportant le Grand Prix de Saint-Marin, dimanche sur le circuit Marco-Simoncelli. L'Espagnol se rapproche du titre mondial en MotoGP.
Au lendemain de sa chute lors de la course sprint alors qu'il était en tête, le sextuple champion du monde, battu dimanche dernier lors du GP de Catalogne par son frère Alex, n'a cette fois pas laissé échappé la victoire.
Parti en quatrième position, le Catalan a finalement devancé Marco Bezzecchi (Aprilia), qui avait remporté le sprint samedi et s'élançait en pole position, et son frère cadet Alex Marquez (Ducati-Gresini).
Sur les terres de Valentino Rossi, Marc Marquez a ainsi remporté la 73e victoire de sa carrière en Grand Prix, la 11e cette saison, et fonce vers une septième couronne planétaire qui lui permettrait d'égaler son grand rival italien.
Les Suisses ont pris les 4e et 5e places de la course de cross-country des Mondiaux 2025 de VTT. A Crans-Montana, Alan Hatherly s'est imposé devant Simone Avondetto et Victor Koretzky.
Les Suisses ont pris les 4e et 5e places de la course de cross-country des Mondiaux 2025 de VTT. A Crans-Montana, c'est le champion du monde sud-africain Alan Hatherly qui s'est imposé devant l'Italien Simone Avondetto et le Français Victor Koretzky.
Cruel. Cruel pour les deux Helvètes Luca Schätti et Mathias Flückiger. Deuxième et quatrième dans le dernier tour, les deux Suisses ont finalement été devancés par Avondetto et Koretzky. Dans l'ultime montée vers le lac de Chermignon, c'est Avondetto qui a placé une "mine" à laquelle Flückiger et Schätti n'ont pas pu répondre. Puis le duo helvétique a vu le Français Koretzky revenir sur leurs traces.
Meilleur au sprint, le Tricolore est parvenu à manger les deux Suisses. Le Bernois Mathias Flückiger a donc terminé cette course à la 5e place, juste derrière Luca Schätti. Le Zurichois a impressionné même s'il termine au pied du podium.
Devant ces quatre athlètes, Alan Hatherly s'est baladé. Le Sud-Africain, champion du monde en titre, a dominé la course de la tête et des épaules. Il a même pu contrôler facilement dans le dernier tour en prenant le moins de risques possible pour s'assurer l'or avec 48 secondes de bonus.
Présent en Valais, Mathieu van der Poel a pris la 29e place à 5'35. Ovationné comme la star de la discipline qu'il est, Nino Schurter a terminé au 42e rang à 8'48.
Terence Crawford a réussi l'exploit de détrôner la star mexicaine de la boxe, Canelo Alvarez, samedi à Las Vegas. Toujours invaincu, l'Américain devient le champion incontesté des super-moyens.
Crawford, qui fêtera ses 38 ans à la fin du mois, s'est imposé après une décision unanime des juges. Il est ainsi le premier boxeur à être champion incontesté dans trois catégories différentes au cours de l'ère des quatre ceintures.
Terence Crawford (42 victoires dont 31 avant la limite) avait pris le risque de monter de deux catégories de poids par rapport à son dernier combat en super-welters pour affronter Canelo Alcarez. Il avait déjà été champion incontesté des super-légers et des welters.
Après Claressa Shields chez les femmes, Crawford devient le premier champion du monde incontesté dans trois catégories depuis les années 1980 et l'existence de quatre fédérations mondiales. "Je remercie le Seigneur. Je ne suis pas là par hasard", a-t-il commenté sur le ring avant de féliciter Canelo, "qui est tombé en champion aujourd'hui".
Dans le stade Allegiant de Las Vegas, Canelo Alvarez (35 ans) a subi la troisième défaite de sa carrière chez les professionnels (pour 63 victoires et 2 nuls), après ses échecs contre Dmitrii Bivol en 2022 et Floyd Mayweather Jr. en 2013.
Impressionnante de maîtrise face la Grèce en demi-finale, la Turquie vise dimanche à Riga son premier titre à l'Eurobasket.
Les Turcs seront confrontés en finale (20h) à un obstacle de taille que représente l'Allemagne championne du monde en titre.
Un sacre au coeur de l'Arena de Riga serait d'autant plus retentissant qu'il serait le premier pour l'équipe emmenée par l'entraîneur Ergin Ataman lors d'un grand championnat (Euro, Coupe du monde et JO confondus).
Finalistes en 2001 à domicile, tombés sur la dernière marche devant la Yougoslavie, les Turcs sont de retour au plus haut niveau 24 ans après. Et cela ne doit rien au hasard: invaincus depuis le début de la compétition - comme l'Allemagne - ils ont répondu présent à chaque grande affiche.
Déjà tombeurs lors de la phase de groupes des favoris serbes, les coéquipiers de Shane Larkin ont surtout marqué les esprits en dominant dans les grandes largeurs la Grèce de Giannis Antetokounmpo vendredi en demi-finale (94-68). "C'était une superbe victoire, mais cela ne nous suffit pas, nous sommes prêts à nous battre pour le titre", a lâché le sélectionneur Ergin Ataman.
Pour ce faire, il pourra compter comme d'habitude sur son joueur phare et l'un des meilleurs passeurs (7 assists en moyenne) de l'Euro, le pivot des Houston Rockets Alperen Sengun, auteur d'un grand tournoi et encore au rendez-vous vendredi avec un double-double (15 points, 12 rebonds, 6 passes, deux interceptions).
Coup de tonnerre à Tokyo dimanche: la star du 1500 m Jakob Ingebrigtsen a été éliminée dès les séries des Mondiaux, tout comme Azeddine Habz, meilleur performeur mondial de l'année.
La deuxième matinée des championnats du monde s'annonçait pourtant plutôt calme. Mais les coups de théâtre se sont enchaînés, et les séries du 1500 m ont laissé le public bouche bée. En lice dans la quatrième et dernière, Jakob Ingebrigtsen a manqué son affaire.
Double champion olympique - sur 1500 et 5000 m - dans ce même stade en 2021, Ingebrigtsen a été éliminé d'entrée. Il effectuait son retour à la compétition après une saison blanche plombée par une blessure au tendon d'Achille survenue en avril.
Le Norvégien de 24 ans avait malgré tout décidé de s'aligner à Tokyo, rassuré par ces derniers entraînements qui le laissaient espérer un exploit, celui de gagner le titre mondial qui lui échappe dans sa discipline de prédilection. Il n'en a rien été.
Dans le paquet pendant toute la série, il n'a pas pu rivaliser dans l'emballage final et a terminé 8e en 3'37''84, pour six places qualificatives pour les demi-finales. "Je dois avouer que c'est bien pire que ce que je pensais et que ce que j'espérais", a-t-il admis.
Ses Mondiaux ne sont pas terminés: il participe vendredi aux séries du 5000 m, discipline où il est double champion du monde et double champion olympique en titre. "Je ne pense pas que sera pire", a-t-il affirmé, la discipline demandant moins d'intensité qu'un 1500 m.
"Je n'ai aucune explication, c'est un sport cruel. Parfois on est tout devant et parfois... Là, je ne comprends pas", a-t-il raconté, dépité. Rarement bien placé, Habz était quand même dans les six premiers à l'entame du dernier 100 m mais il s'est fait doubler par le Sud-Africain Tshepo Tshite pour terminer à la 7e place (3'36''62).
Peres Jepchirchir a remporté dimanche le marathon des Mondiaux de Tokyo devant l'Ethiopienne Tigst Assefa, déjà battue au sprint aux JO 2024. La championne olympique 2021 s'est imposée en 2h24'43.
Au bout des 42,195 km, la Kényane de 31 ans est sortie victorieuse d'un final impressionnant dans le stade national de Tokyo face à Tigst Assefa, qui a été battue pour deux secondes. Un nouveau finish cruel pour Assefa, comme aux Jeux de Paris où elle avait déjà été battue au sprint - pour 3'' - par la Néerlandaise Sifan Hassan.
Tigst Assefa est l'ex-détentrice du record du monde du marathon (2h11'53 à Berlin en 2023) mais devrait le récupérer après que la Kényane Ruth Chepngetich, qui avait amélioré la marque en octobre 2024 (2h09'56), a été provisoirement suspendue en juillet à la suite d'un contrôle positif à l'hydrochlorothiazide, un diurétique.
L'Uruguayenne Julia Paternain, troisième à près de trois minutes, complète le podium pour ce qui était le deuxième marathon de sa vie.
Ditaji Kambundji a décroché sans difficulté son ticket pour les demi-finales du 100 m haies aux Mondiaux de Tokyo. La Bernoise de 23 ans a signé le 8e temps des séries dimanche.
En contrôle, la vice-championne d'Europe 2024 de la discipline a maîtrisé son sujet sur le plan technique pour finir en 12''59. Le meilleur temps de ce 1er tour a été l'oeuvre de la Jamaïcaine Danielle Williams (12''40), devant l'Américaine Grace Stark (12''46) qui a gagné la série dans laquelle figurait Ditaji Kambundji.
Toutes les stars des haies hautes seront au rendez-vous des demi-finales, qui réuniront 24 athlètes lundi dès 14h06 (heure suisse). Ditaji Kambundji sera en lice dans la première demie, en compagnie notamment de Grace Stark et d'Ackera Nugent (12''30 en 2025). La finale est programmée lundi également, à 15h20.
Sion et Lausanne se déplacent dimanche dans le cadre de la 6e journée de Super League. Les Valaisans visent la victoire à Winterthour, tout comme le LS sur le terrain de Grasshopper.
Face à la lanterne rouge, Sion cherchera à se relancer après une défaite 1-0 concédée devant son public face à Bâle. Les hommes de Didier Tholot, rentrés dans le rang après leurs deux premières victoires, chercheront à se relancer à la Schützenwiese (14h00)
Moins en réussite sur la scène nationale que sur la scène européenne, le LS veut aussi retrouver la victoire à Zurich face à GC (16h30). Les Vaudois n'ont pour l'instant signé qu'un seul succès en championnat, lors de la première journée contre Winterthour (3-2).
Le troisième match de dimanche mettra aux prises Lucerne et Young Boys (16h30). Les joueurs de la capitale veulent confirmer leurs bonnes dispositions du moment face à une formation lucernoise jamais facile à manoeuvrer.
Ditaji Kambundji entre en scène dimanche aux Mondiaux de Tokyo. Sur la base de ses performances de la saison, la Bernoise devrait franchir sans difficulté l'écueil des séries sur 100 m haies.
Championne d'Europe et vice-championne du monde du 60 m en salle en mars, Ditaji Kambundji est montée en puissance à l'approche du grand rendez-vous de la saison estivale. Mais ses 12''40 réalisés lors du meeting Weltklasse de Zurich ne constituent "que" le 10e meilleur temps de l'année parmi les engagées.
La soeur cadette de Mujinga devra probablement son record de Suisse (12''40 justement, établi lors des Européens 2024) pour jouer le podium. Ses supporters doivent par ailleurs se lever très tôt en Suisse dimanche: les séries sont en effet programmées dès 4h28. Les demi-finales se disputeront lundi à 14h05, la finale lundi à 15h20.
Cette 2e journée de compétition sera surtout marquée par les toujours très attendues finales du 100 m, prévues à 15h13 pour les dames et à 15h20 pour les messieurs. Le St-Gallois Dominic Lobalu, qui a récemment souffert d'une élongation à une cuisse, sera quant à lui en lice sur 10'000 m dimanche. Sans grande ambition.
Les Mondiaux de VTT se terminent dimanche avec la course de cross-country messieurs (dès 13h30). Les Suisses ne font partie des principaux candidats au podium.
La plupart des membres du septuor helvétique sont néanmoins susceptibles de réaliser un coup à Crans-Montana. A commencer par Filippo Colombo et les expérimentés Mathias Flückiger et Nino Schurter. Cette course sera vraiment spéciale pour Schurter: il s'agira de la dernière pour le Grison de 39 ans dans le cadre des championnats du monde.
Le cercle des candidats à la victoire semble plus large que jamais. Les sept courses de Coupe du monde de la saison ont ainsi vu six vainqueurs: Victor Koretzky, Christopher Blevins (2), Ondrej Cink, Martin Vidaurre Kossmann, Luca Martin et le grand absent de ces Mondiaux Tom Pidcock. La star néerlandaise Mathieu van der Poel aura aussi son mot à dire.
Saint-Gall est le nouveau leader de Super League. Les Brodeurs, vainqueurs de Lugano samedi à domicile (1-0), dépassent Thoune, battu par Bâle (2-1) un peu plus tôt dans la soirée.
Une reprise de volée magnifique, presque improbable, et voilà le club de Suisse orientale sur le fauteuil de leader. David von Ballmoos, qui faisait ses débuts sous le maillot bianconero, n'a rien pu faire face au maître tir de Carlo Boukhalfa à la 29e minute.
Le ballon majoritairement dans leurs pieds, les Tessinois ont touché deux fois les montants, la réussite leur faisant défaut une fois de plus. La situation commence vraiment à devenir critique pour Lugano (10e), retombé dans ses travers depuis son élimination au 1er tour de la Coupe de Suisse contre Cham, un club de Promotion League.
Avec cette courte victoire, Saint-Gall est en revanche assuré de terminer la 6e journée du championnat à la première place. Les joueurs d'Enrico Maassen ont deux points d'avance sur Thoune et trois sur Bâle.