Pogacar récidive ++ Shiffrin est the GOAT
Gottéron: Lucas Wallmark au repos forcé
Fribourg-Gottéron doit composer sans Lucas Wallmark jusqu'à la mi-décembre, a-t-on appris sur le site de La Liberté.
Le centre suédois de 30 ans s'est blessé au haut du corps jeudi à Lugano, où son équipe s'est imposée 4-0.
Wallmark devrait revenir au jeu après la prochaine pause internationale qui sera marquée par les Swiss Ice Hockey Games à Zurich (11-14 décembre), a expliqué le directeur sportif des Dragons Gerd Zenhäusern vendredi avant le match face à Lausanne. Le Suédois a réussi 14 points - dont 6 buts - en 17 matches joués en National League cette saison.
La Suisse sortie en quarts de finale du Mondial M17
La Suisse ne décrochera pas un deuxième titre mondial chez les M17 cette année au Qatar.
La sélection du coach Luigi Pisino s'est logiquement inclinée 2-0 devant le Portugal vendredi à Doha en quart de finale de la Coupe du monde 2025.
Les juniors suisses, qui rêvaient de faire aussi bien que Granit Xhaka et Cie lors de l'édition 2009 au Nigeria, doivent donc déchanter. Ils ont parfaitement résisté aux favoris lusitaniens, sacrés champions d'Europe dans cette classe d'âge ce printemps, mais ont payé cash deux erreurs défensives.
Le défenseur du FC Bâle Marco Correia doit d'ailleurs plaider coupable sur les deux buts portugais. Il s'est ainsi montré trop attentiste dans son duel avec le meilleur buteur de la compétition Anisio Cabral à la 41e, Mateus Mide récupérant trop facilement le ballon pour inscrire le 1-0.
Le deuxième but est tombé dès la 53e minute. Marco Correia a cette fois-ci laissé bien trop d'espace au latéral gauche José Neto, qui a récupéré le cuir sur une longue transversale en retrait avant d'armer trop tranquillement une frappe tendue du pied gauche sur laquelle le gardien suisse Noah Brogli n'a rien pu faire.
Leurs occasions de but furent rares. La plus belle est venue des pieds du prometteur meneur de jeu du SC Freiburg Mladen Mijajlovic, meilleur joueur et meilleur buteur suisse dans ce tournoi final (3 réalisations). Mais son tir excentré de la 82e a été repoussé par Romario Cunha, qui a alors douché les derniers espoirs helvétiques.
Pogba dans le groupe de Monaco pour le déplacement à Rennes
Paul Pogba pourrait faire ses débuts avec Monaco samedi.
Le milieu français a été convoqué pour la première fois de la saison parmi les 22 joueurs monégasques qui se déplacent à Rennes pour la 13e journée de Ligue 1, a indiqué vendredi le club de la Principauté.
Le champion du monde 2018 n'avait plus fait partie d'un groupe pour jouer un match professionnel depuis le 3 septembre 2023. C'était avec la Juventus de Turin contre Empoli (2-0) en championnat d'Italie, avant qu'une suspension pour dopage et plusieurs blessures ne l'éloignent des terrains.
S'il entre en jeu en Bretagne, samedi soir (19h), Pogba disputera alors son premier match dans le championnat de France. Après sa formation au Havre, il s'était en effet engagé avec Manchester United, puis la Juventus de Turin, sans jamais par la suite revenir en France.
"Il a pu se tester dans des conditions réelles de match, a précisé l'entraîneur belge. On a eu un peu plus de temps dans cette trêve pour travailler différents aspects tactiques et différentes formes de match. Il y a participé, ce sont des bons signaux."
Le retour à la compétition de Pogba, âgé de 32 ans et qui s'est engagé avec le club des internationaux suisses Philipp Köhn et Denis Zakaria jusqu'en juin 2027, était initialement espéré début octobre. Mais il a été repoussé à plusieurs reprises à cause de blessures, notamment une entorse à une cheville.
Lourde chute et inquiétude pour Lara Gut-Behrami
Grosse inquiétude autour de Lara-Gut Behrami. La Tessinoise a été victime d'une lourde chute jeudi lors d'un entraînement à Copper Mountain (USA), a annoncé Swiss-Ski. Son genou gauche est touché.
La fédération suisse de ski a indiqué que la skieuse de Comano allait rentrer "dès que possible" en Suisse pour effectuer des examens médicaux. "La gravité de la blessure ne pourra être évaluée qu'après ces examens", peut-on lire dans le communiqué.
Pour rappel, Lara Gut-Behrami a déjà annoncé sa retraite sportive à la fin de la présente saison. Une grave blessure pourrait donc signifier une fin de carrière prématurée pour la championne olympique du Super-G.
NHL: Philipp Kurashev brille devant Kevin Fiala
Philipp Kurashev a pris le meilleur sur Kevin Fiala jeudi en NHL. L'attaquant grison des San José Sharks a marqué le tir au but de la victoire face aux Los Angeles Kings à domicile (4-3).
Kurashev a été le seul à marquer lors du "shootout" pour offrir une 10e victoire aux Sharks cette saison. Il avait déjà fait trembler les filets plus tôt dans la partie, marquant un 3-2 (son 6e but de l'exercice) qui aurait pu être décisif sans l'égalisation de LA à 59'' de la sirène finale par Adrian Kempe, sur un assist de Fiala.
Janis Moser s'est lui aussi illustré lors de la courte victoire 2-1 après prolongation du Lightning de Tampa Bay contre Edmonton. Le défenseur seelandais a bien contenu la star des Oilers Connor McDavid et a été crédité d'un assist (5e de la saison) sur l'égalisation à 1-1 des Floridiens.
Le trio suisse des New Jersey Devils s'est en revanche incliné. Nico Hischier, Timo Meier et Jonas Siegenthaler ont perdu 1-0 dans l'antre des détenteurs de la Coupe Stanley, les Florida Panthers. Idem pour Pius Suter et les Blues de Saint-Louis, battus 3-2 après prolongations à Philadelphie alors qu'ils menaient 2-0.
Coupe Davis: l'Allemagne en demies au bout du suspense
L'équipe d'Allemagne a complété le dernier carré de la Coupe Davis dans la nuit de jeudi à vendredi à Bologne. Elle battu l'Argentine 2-1 au terme d'un bras de fer au scénario haletant.
Après 2h30 de combat et trois balles de matches sauvées, les spécialistes du double allemands Kevin Krawietz et Tim Puetz (11e mondiaux de la spécialité) ont apporté le point décisif à leur camp en dominant 4-6, 6-4, 7-6 (12/10) des adversaires tout aussi rompus à l'exercice, Horacio Zeballos (5e) et Andres Molteni (25e).
Triple lauréate de la Coupe Davis, l'Allemagne avait pourtant mal démarré son quart de finale. Son no 2 Jan-Lennard Struff (ATP 84) s'est incliné en deux sets contre Tomas Martin Etcheverry (ATP 60) dans le premier simple.
La victoire de Krawietz et Puetz a offert à l'Allemagne une deuxième demi-finale d'affilée en Coupe Davis, un an après leur défaite contre les Pays-Bas à Malaga, où se jouait la phase finale de la Coupe Davis avant de déménager à Bologne en 2025.
Seule sélection non européenne parmi les huit équipes qualifiées à Bologne, l'Argentine s'arrête à l'inverse aux portes d'un dernier carré qu'elle n'a plus disputé depuis 2016 en Coupe Davis.
Le premier duel du dernier carré opposera vendredi la Belgique aux doubles tenants du titre italiens, privés de leurs deux habituels leaders Jannik Sinner et Lorenzo Musetti (ATP 8), qui ont déclaré forfait.
Mathilde Gremaud: "Les Jeux, c'est que du bonus"
Privés du Big Air à Coire, les freestyleurs commencent leur saison ce week-end. Sur les glaciers de Stubaï, Mathilde Gremaud et les autres skieurs helvétiques vont lancer leur saison olympique.
L'excitation est palpable. Il faut dire que les athlètes ont dû ronger leur frein en raison de l'absence au calendrier de la traditionnelle compétition grisonne. Rencontrée à Saas Fee, Mathilde Gremaud était à la fois un peu triste de ne pas lancer sa saison en octobre et heureuse d'avoir un peu plus de temps pour peaufiner ses figures.
"De toute façon, il faut s'adapter, philosophe la Gruérienne de 25 ans. On n'a pas eu ce petit stress de devoir être prêt en octobre. Après, on n'était rarement complètement prêt en octobre, mais disons qu'on devait avoir deux ou trois tricks au point pour le Big Air."
La championne olympique de slopestyle à Pékin en 2022, vice-championne olympique en 2018 et bronzée en Big Air en 2022, a déjà trois médailles olympiques dans sa collection. Alors forcément, la Fribourgeoise pense aux JO, sans pour autant se dire que c'est la chance de sa vie.
"J'ai l'impression que la chance de ma vie, j'ai déjà eu l'occasion de la saisir et j'ai eu la chance de réussir à la saisir, explique-t-elle. Là j'ai une nouvelle opportunité qui s'offre à moi, et j'ai aussi envie de la saisir. C'est clair que c'est différent. 2026 sera différent de 2022, qui était différent de 2018. A chaque fois, c'est une nouvelle aventure."
Passée pas différents états d'âme, parfois confrontée à une certaine solitude, Mathilde Gremaud s'est rendue compte à quel point elle aimait son sport: "Je me suis dit +bon, c'est assez positif que ça m'ait manqué, parce que si ça ne m'avait pas manqué, je pouvais arrêter+. En fait, ce que je veux, c'est skier. Je n'ai pas besoin de trop réfléchir, juste de continuer à skier."
Quand on revient sur les JO, la Fribourgeoise ose un rappel. "Oui, il y a les Jeux, mais il faut déjà y arriver. C'est en février et bien des choses peuvent se passer avant. Je fonctionne beaucoup au feeling. Mes objectifs sont orientés sur mes sensations. Et mon but, c'est juste de pouvoir progresser sur les skis et de le faire dans des moments où je me sens bien, où je sais que je suis en compréhension", souligne-t-elle.
"Je sais que je vais pouvoir faire le plus de progrès possible et sélectionner ces belles journées où il y a tout qui fonctionne, en profiter à fond pour me préparer au mieux pour ces journées où il y aura de la pression, des compétitions, des attentes...", poursuit-elle.
"J'espère avoir la chance d'y aller encore une fois et peut-être même deux, je n'en sais rien. Mais en tout cas, mon grand objectif, c'est juste de pouvoir y être. Pouvoir me dire +OK, je suis fit, je suis au départ, let's go, advienne que pourra+. Mais il y a encore beaucoup de choses au calendrier avec les Coupes du Monde. On ne peut pas faire les Jeux sans disputer les Coupes du Monde donc c'est aussi quelque chose qui doit tourner. C'est juste notre vie d'athlète."
Avec ces Jeux qui se déroulent tout près de la Suisse, c'est aussi la certitude d'avoir ses proches dans les tribunes. "Je me réjouis que mes proches puissent partager l'expérience de l'intérieur, c'est ça qui est le plus excitant", confie-t-elle.
"Mon objectif, c'est de me sentir bien, répète-t-elle. Et si je me sens bien, je vais pouvoir faire une nouvelle figure. Et si je peux faire une nouvelle figure, normalement j'aurai un bon résultat. C'est juste mon approche, mais je pense que ça colle bien à mon caractère. Si j'ai posé mon run, je serai trop contente. C'est aussi un objectif. C'est pour ça que je le fais, et finalement je ne le fais pas pour les autres", développe-t-elle.
"Alors bien sûr que la médaille d'or, elle sera pour moi si je réussis tout ça, poursuit-elle. Je pense que j'ai récolté pas mal de médailles parce que mon but était ailleurs. Je voulais d'abord poser un run et être contente de moi. Je sentais que ça repoussait mes limites et en faisant ça, je savais que la récompense serait là, que cela me vaudrait sûrement une médaille. Peut-être que je prends la chose un peu à l'envers, mais j'ai développé cette philosophie et je l'ai cultivée avec mon sport."
En entendant Mathilde Gremaud résonne le refrain de la chanson "La Quête" d'Orelsan: "C'qui compte c'est pas l'arrivée, c'est la quête."
National League: Fribourg s'impose à Lugano
Fribourg-Gottéron a réussi une jolie performance jeudi en National League en allant s'imposer 4-0 à Lugano. Les Dragons se sont montrés pour une fois convaincants en déplacement.
L'équipe de Roger Rönnwald n'avait plus gagné à l'extérieur dans le temps réglementaire depuis un 5-1 infligé à Berne le 30 septembre. Au Tessin, les Fribourgeois ont fait preuve d'une grande discipline en défense et ont pu s'appuyer sur un Reto Berra des grands soirs.
Gottéron a marqué par Sörensen (10e) et le capitaine Sprunger (27e). Tous deux ont signé leur cinquième but de l'exercice. De la Rose (55e) et Bertschy (59e/dans le but vide) ont encore salé l'addition pour Lugano, qui restait sur neuf succès en onze rencontres.
Les dernières minutes ont été folles. Zgraggen a redonné l'avantage à Ambri (56e), mais Egli a répliqué (57e). Zwerger a alors signé le 5-4 pour les biancoblu 37 secondes après le 4-4, avant que Formenton n'assure les trois points dans la cage vide à 49 secondes de la sirène.
Début de saison retardé pour Iouri Podlatchikov
Iouri Podlatchikov (37 ans) va manquer le début de saison. Le champion olympique de halfpipe 2014 s'est blessé à l'entraînement sur le glacier du Kitzsteinhorn, en Autriche, a indiqué Swiss-Ski.
Le Suisse d'origine russe souffre de blessures au visage et à l'épaule. Son absence est évaluée à plusieurs semaines.
Federer: "Les années de 18 à 20, 21 ont été dures pour moi"
Dans une interview publiée par les journaux du groupe Tamedia, Roger Federer revient sur les moments marquants de sa carrière. Le Bâlois donne un aperçu de sa "nouvelle" vie.
On le sait depuis quelques jours, Roger Federer va entrer au Hall of Fame du tennis. Pour la vidéo annonçant la nouvelle, le vainqueur de 20 tournois du Grand Chelem a choisi un endroit particulier. Il la regarde entouré des juniors au centre de Swiss Tennis à Bienne.
La demande de revenir sur sa jeunesse s'est imposée d'elle-même au cours de la conversation. Ce qui l'a le plus surpris dans son parcours d'adolescent à membre du Hall of Fame, c'est que ce chemin "a été plus facile que je ne l'avais imaginé", explique Federer. "Je n'aurais jamais cru que j'entrerais au Panthéon du tennis ou que je gagnerais Wimbledon, j'espérais simplement réussir à passer professionnel. J'espérais que quitter l'école à 16 ans ne serait pas une erreur au final."
Federer referait le même parcours. "Je ne changerais rien. Je voudrais revivre tout cela, avec tous les hauts et les bas. Toutes ces expériences ont fait de moi la personne que je suis aujourd'hui."
Interrogé sur les éléments ou les personnes qui ont été déterminants dans son parcours, Federer cite d'abord Pierre Paganini, son préparateur physique: "Pierre Paganini a été extrêmement important pour moi. Il était bien plus qu'un préparateur physique, il était mon mentor. Sans lui, ma carrière aurait été différente. Il m'a montré comment et à quelle fréquence je devais m'entraîner. Et il m'a soutenu dans tout ce que je faisais."
Il évoque également son entraîneur Peter Carter, décédé dans un accident de voiture lorsque Federer avait 20 ans. "Je ne sais pas à quel point sa mort a changé ma perspective, explique-t-il. Je trouve simplement extrêmement dommage qu'il n'ait pas pu assister à une grande partie de cette incroyable carrière." Le Bâlois revient aussi sur le rôle de ses parents: "J'ai beaucoup à apprendre d'eux. Ils ne s'immisçaient pas dans mes affaires si ce n'était pas nécessaire. Ils m'appelaient, appelaient mon entraîneur à Swiss Tennis et Pierre, et demandaient: "Comment ça se passe?" Et si tout le monde disait que tout allait bien, ils ne s'en mêlaient pas."
Federer joue à nouveau plus au tennis qu'après la fin de sa carrière il y a trois ans. "Après ma retraite, j'ai fait beaucoup de rééducation, raconte-t-il. J'ai continué à m'entraîner, mais je ne jouais plus au tennis pour ménager mon genou. Je faisais du Pilates et je m'essayais au golf." Désormais, on le retrouve plus souvent sur les courts. "Mon genou va mieux. Je joue à nouveau beaucoup plus au tennis. Cet été, j'ai joué de temps en temps avec Ivo Heuberger."
Pourrait-il envisager de revenir davantage dans le tennis professionnel, sous quelque forme que ce soit? "Pas pour le moment. Je me concentre sur nos enfants. Peu importe qui me le demanderait, je refuserais. Je n'ai pas le temps. Je pense que tout le monde le sait. C'est pourquoi personne ne me le demande. (il rit) Mais il ne faut jamais dire jamais."
Federer parle enfin de Marco Odermatt. "Je vois des parallèles avec moi-même, note-t-il. D'après ce que je perçois de lui en tant qu'observateur extérieur, c'est quelqu'un qui recherche la pression, qui sait la gérer et qui veut faire ses preuves." Federer se montre impressionné par le Nidwaldien: "Qu'il s'agisse d'une course extrêmement difficile ou d'un échec, ce qui n'arrive heureusement pas souvent, il assume et dit les choses telles qu'elles sont. Il fait une analyse très claire. J'aime l'écouter. Il est incroyablement authentique."
L'Italie affrontera l'Irlande du Nord en demi-finale de barrages
L'Italie recevra l'Irlande du Nord en mars en demi-finale des barrages européens. Il s'agit de la première étape pour tenter de décrocher l'un des six derniers tickets pour le Mondial 2026.
Sélection de loin la plus étoilée du tirage au sort des barrages réalisé jeudi au siège de la FIFA, avec quatre titres mondiaux, la Squadra Azzurra pourrait ensuite rencontrer en finale du tableau A le vainqueur de Pays de Galles - Bosnie-Herzégovine.
Sortis mercredi soir du Top 10 de la FIFA (12e, -3 places), les Azzurri restent sur deux éliminations en barrages, contre la Suède pour la Coupe du monde 2018 (défaite 1-0, nul 0-0), et contre la Macédoine du nord (défaite 1-0) pour le Mondial 2022.
Dans le tableau B, les demi-finales opposeront Ukraine-Suède et Pologne-Albanie, alors que le tableau C mettra aux prises Turquie-Roumanie et Slovaquie-Kosovo, et le tableau D Danemark-Macédoine du nord et République Tchèque-Irlande.
Les demi-finales seront disputées le 26 mars et les finales le 31 mars 2026, toutes sur une rencontre unique.
Outre les quatre places attribuées à la zone Europe, deux autres seront en jeu pour le reste du monde: les deux meilleures équipes au classement FIFA, l'Irak et la République démocratique du Congo, attendront en finale les vainqueurs des deux prébarrages entre les quatre autres équipes.
Dans le premier tableau, la Nouvelle-Calédonie et la Jamaïque se rencontreront pour pouvoir affronter la RD Congo, et dans le second, le vainqueur de Bolivie-Suriname ira défier l'Irak.
Ce tournoi intercontinental se tiendra au cours de la fenêtre internationale prévue du 23 au 31 mars 2026, dans les stades mexicains de Guadalajara et Monterrey, sans que la répartition exacte des rencontres ne soit encore connue.
Krattiger/Dillier éliminés
Il n'y a plus de paires suisses aux Championnats du monde à Adélaïde. Marco Krattiger et Leo Dillier ont échoué en huitièmes de finale.
Un jour après leur exploit contre les Néerlandais Stefan Boermans et Yorick de Groot, têtes de série no 2, Krattiger et Dillier ont maintenu l'espoir de se qualifier pour les quarts pendant un set contre le duo brésilien Evandro/Arthur Lanci, têtes de série no 4, deux adversaires qu'ils avaient déjà battus auparavant.
Krattiger et Dillier avaient remporté leur seul duel précédent contre Evandro, 35 ans et 2m10, et son partenaire de six ans son cadet, en trois sets lors du tournoi Elite16 à Gstaad en juillet.
Le score de 22-24 21-12 15-13 montre que les Suisses ont pu y croire pendant un set. Après une première manche équilibrée, le Thurgovien et l'Argovien ont connu un coup de mou. Les Brésiliens en ont profité pour égaliser et prendre une avance confortable de cinq points dans le tie-break. Krattiger et Dillier ont certes réussi à réduire l'écart à un point, mais cela n'a pas suffi pour renverser la situation.
George brille mais les Wizards perdent encore
Kyshawn George continue de progresser à pas de géant. Le Chablaisien a inscrit 23 points, pris 7 rebonds et délivré 7 assists lors de la défaite des Wizards 120-109 face à Minnesota.
Encore une fois meilleur marqueur de son équipe, George dispose de la confiance de son entraîneur et en profite au maximum. En plus de cela, il a réalisé un contre et une interception pour une ligne de statistiques particulièrement brillante.
Malheureusement, cela n'aide pas les Wizards qui poursuivent leur début de saison catastrophique avec une 12e défaite consécutive, la 13e au total, pour une seule victoire.
Tout le contraire des Houston Rockets qui a signé son 10e succès de la saison, le cinquième de rang, en écartant les Cleveland Cavaliers 114-104.
Alperen Sengun s'est encore une fois montré implacable avec 28 pts, 11 rebonds et 5 assists pour une performance façon Nikola Jokic. Clint Capela est lui sorti du banc pour 14 minutes. Il a totalisé 4 pts, 5 rebonds, un contre et une interception.
Union sacrée, polémiques balayées: la qualif' suisse en 5 points
La Suisse a validé mardi son billet pour la Coupe du monde 2026 au terme d'une campagne qualificative maîtrisée de bout en bout.
Union sacrée, défense de fer et polémiques balayées: voici les cinq raisons derrière l'automne réussi de Murat Yakin et ses hommes.
A l'occasion de la tournée américaine de juin - un voyage qui a "servi de déclic", selon le directeur des équipes nationales Pierluigi Tami -, le sélectionneur et ses cadres ont posé les bases du succès de l'automne. "J'ai beaucoup discuté avec Granit, mais aussi avec Manuel Akanji et Remo Freuler", a confié Yakin mardi soir.
Les deux Bâlois se sont d'ailleurs présentés ensemble devant la presse à l'issue du match nul contre le Kosovo (1-1). Les louanges qu'ils se sont mutuellement adressées - "Granit est un leader exceptionnel", "C'est un privilège d'avoir Murat comme entraîneur" - ont confirmé le retour de l'union sacrée. Leur relation risque de rythmer encore quelques années la vie de l'équipe de Suisse, puisque le contrat du sélectionneur a été automatiquement prolongé jusqu'en 2028 après cette qualification.
Sur les dix matches qu'ils ont disputés cette année, les Helvètes n'ont encaissé que six buts, et seulement deux lors des six rencontres de qualification pour le Mondial. Après avoir expérimenté en début d'année, Murat Yakin a finalement trouvé la bonne formule défensive au meilleur des moments.
Il le doit aussi au retour en grâce de Nico Elvedi, lequel a élevé son niveau ces derniers mois pour s'affirmer comme le partenaire idéal de Manuel Akanji dans l'axe. Avec les expérimentés Ricardo Rodriguez et Silvan Widmer sur les côtés et l'impérial Gregor Kobel, qui a finalement fait taire les nostalgiques de Yann Sommer en enchaînant les blanchissages, la Suisse se rendra en Amérique du Nord avec une arrière-garde parfaitement établie.
L'excellente forme des meilleurs joueurs du pays en club explique largement ce constat. Pourtant, cinq des onze hommes de base - Breel Embolo, Dan Ndoye, Granit Xhaka, Fabian Rieder et Manuel Akanji - ont changé d'employeur cet été, certains lors des dernières heures du mercato. Mais tous sont rapidement devenus indispensables dans leur nouvelle équipe, surtout Xhaka à Sunderland et Akanji à l'Inter Milan.
Les autres cadres de Yakin réalisent également un bon début de saison, comme Ruben Vargas à Séville ou Gregor Kobel au Borussia Dortmund. Et même ses premiers remplaçants sont des titulaires indiscutables dans de grands championnats européens, à l'image de Johan Manzambi (SC Freiburg) et de Michel Aebischer (Pise).
Ou encore à la sortie explosive de Noah Okafor, lequel s'est ouvertement plaint du manque de considération de Murat Yakin dans la presse britannique. L'ambiance apaisée entourant la délégation helvétique a eu raison de ces débuts de polémiques qui auraient sans doute causé davantage de remous par le passé.
Les campagnes de qualification pour les Coupes du monde 2014, 2018, 2022 et 2026 parlent d'elles-mêmes. En 36 matches, la Suisse ne s'est inclinée qu'une seule fois, face au Portugal en octobre 2017. Elle a remporté 26 rencontres et concédé 9 matches nuls. Rares sont les nations du Vieux Continent à pouvoir se targuer d'un tel bilan.
National League: Bienne gagne après avoir été mené 3-0
Bienne a démontré de belles ressources morales en allant s'imposer 4-3 ap à Porrentruy contre Ajoie. La lanterne rouge de National League a pourtant mené 3-0, mais n'a pas tenu la distance.
Ajoie a pris un meilleur départ et a pu caresser l'espoir de fêter pour la première fois de la saison deux victoires consécutive. Grâce notamment à Turkulainen, auteur d'un but (15e) et de deux assists sur les réussites de Christe (13e) et Honka (21e), tous les voyants étaient au vert pour les Jurassiens.
Mené 3-0, Bienne a repris espoir grâce à un gamin de 16 ans, Jonah Neuenschwander. Il s'est fait l'auteur d'un doublé (26e/31e) pour débloquer son compteur en National League. Les Seelandais ont ensuite profité de l'expulsion de Wick (5 minutes plus match) pour égaliser grâce à Sylvegard (47e). Ils ont empoché la victoire à la 64e grâce à leur capitaine Haas.Hockey
