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Pogacar récidive ++ Shiffrin est the GOAT

epa10515355 Slovenian rider Tadej Pogacar of UAE Team Emirates celebrates while crossing the finish line to win the seventh stage of the Paris-Nice cycling race over 142,80km from Nice to Col de la Co ...
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Pogacar récidive ++ Shiffrin est the GOAT

Elles sont là, elles sont fraîches! Les infos sportives à ne pas rater.
02.03.2023, 16:3111.03.2023, 17:32
team watson / ats

Coupe de Suisse: Yverdon retrouve Lausanne-Sport en 8es

Yverdon accueille mercredi (20h30) en 8es de finale de Coupe de Suisse son rival Lausanne-Sport (20h30). Le club de Challenge League tentera d'enlever ce derby vaudois qui lui échappe depuis 2023.
Après avoir défait Servette en 16es de finale 1-0, YS peut une nouvelle fois faire mordre la poussière à une équipe romande de 1re division au Stade municipal. Demi-finaliste l'an dernier en Coupe de Suisse, le LS de Peter Zeidler a cependant les faveurs de la cote, lui qui vient de remporter dimanche sa confrontation face au leader de Super League, le FC Thoune.
Dans les autres rencontres de la soirée, St-Gall se déplace à Rapperswil-Jona (20h15), actuel 7e de Challenge League. Les Brodeurs ne devraient pas connaître de difficultés face à une équipe qui effectue son retour en 2e division cette saison.
Enfin, Lucerne part largement favori à Zoug (20h00), face au club de 1re ligue Zug 94. Les Lucernois doivent cependant éviter le piège, eux qui restent sur trois matches sans victoire en Super League, dont une mortifiante défaite face à la lanterne rouge Winterthour samedi à domicile.

CHI de Genève: Jérôme Voutaz veut briller en attelage

Jérôme Voutaz est un visage bien connu des amateurs du CHI de Genève, mais moins du grand public. Le meneur de Sembrancher fait pourtant figure d'exception dans le petit monde de l'attelage.
Le Valaisan de 46 ans est la référence suisse en matière d'attelage à quatre chevaux. Contrairement à la plupart de ses adversaires sur la scène internationale, il ne se consacre à sa passion que sur son temps libre, mais cela ne l'empêche pas de figurer parmi les dix meilleurs meneurs du monde.
Mécanicien de formation, devenu directeur d'un garage à Martigny, Jérôme Voutaz s'entraîne le soir et les week-ends. Ses 40 jours de vacances annuels sont entièrement dédiés à son sport, qu'il pratique avec sa compagne et groom Nicole, présente avec lui sur son char.
Le "caractère en or" des "FM" Devenu l'un des "chouchous" du public de Palexpo, il sera une fois de plus de la partie au Concours hippique international (CHI) de Genève (10-14 décembre). Avec pour objectif de faire briller une fois de plus ses chevaux, lui qui est l'un des rares à mener des franches-montagnes, la seule race chevaline suisse.
"Ils ont un caractère en or, plus facile que celui des Jurassiens", plaisante Jérôme Voutaz, qui s'est exprimé lors d'une conférence de presse du CHI mardi à Genève. "Ces chevaux ont une grande capacité à pardonner nos erreurs et à progresser", apprécie le Bagnard.
Ce dernier prend part depuis plusieurs années au circuit hivernal de la Coupe du monde. Depuis 2014, il est monté à 20 reprises sur le podium, dont deux fois au bout du Léman. "C'est toujours un truc de fou d'entrer sur cette piste, de traverser le rideau", témoigne le Valaisan, qui ne peut retenir une larme au moment de partager ses souvenirs à Palexpo.
A l'entendre, l'enfant de Sembrancher a toujours voulu faire de l'attelage, cette discipline équestre si singulière. "La première qui n'a pas compris, c'était ma compagne (réd: une cavalière de concours complet). Elle me prenait pour un sauvage avec mon char tiré par quatre chevaux. D'ailleurs, elle ne m'a pas cru quand je disais que chaque cheval réagissait avec ses oreilles quand je l'appelais par son nom", raconte le septuple champion de suisse.
Un Valaisan entre deux as L'homme est passionné, et sa crainte de décevoir son fan club, une nouvelle fois attendu nombreux à Genève, est sincère. Mais il semble s'être mis en confiance en prenant la deuxième place de l'étape de Stuttgart mi-novembre, derrière le maître de la discipline, Boyd Exell.
L'Australien se partage les grands titres de la discipline avec le Néerlandais Bram Chardon depuis quelque temps. "Et au milieu, on retrouve parfois un Valaisan", s'amuse Alban Poudret, le directeur sportif du CHI, qui avait lancé Jérôme Voutaz sur la piste de Palexpo en 2014.
Les deux dominateurs du circuit ont tendance à s'éviter, car les meneurs ne doivent participer qu'à quatre des huit étapes de Coupe du monde pour atteindre la finale. Ils se feront tout de même face une fois de plus à Genève, où Exell avait repris sa couronne l'an dernier après l'avoir cédée pendant trois années à Chardon.
Jérôme Voutaz s'est déjà classé à deux reprises troisième de l'épreuve genevoise, en 2021 et en 2024. Il est bien conscient que son statut particulier lui donne toujours une longueur de retard sur les deux as de l'attelage. "Les autres sont meilleurs, car ils peuvent s'entraîner plus, tout simplement", souligne le Valaisan, qui rêve toutefois de gagner une première fois devant "son" public.

Alexis Monney, calme mais ambitieux

A Beaver Creek, les descendeurs disputent leur première descente de l’hiver. Dans l’ombre d'Odermatt et von Allmen, Alexis Monney est devenu par la force des choses la 3e tête d'un cerbère affamé.
Deux médailles mondiales, cinq podiums en Coupe du monde, l’hiver 2024/25 d'Alexis Monney a viré au conte de fées avec en point d’orgue son premier succès fin décembre à Bormio. Le champion du monde juniors 2020 n’a pourtant rien changé. "Je suis le même et je m’entraîne pareil", lâchait-il cet automne lors d'une table ronde médiatique à Dübendorf.
Le Fribourgeois de 25 ans peut se transformer en volcan sur la piste, il n'en demeure pas moins plutôt réservé lorsque les projecteurs se braquent sur lui. La perspective d’autres victoires en Coupe du monde ou d’une médaille olympique n’y change rien. "Je me sens bien, la préparation physique s’est bien passée", disait-il alors d’une voix douce et posée.
Bâti pour affronter les pistes les plus sélectives de la Coupe du monde, Monney possède une masse musculaire digne d’Aleksander Aamodt Kilde, Marco Odermatt ou Franjo von Allmen. Vainqueur sur la Stelvio, 2e sur la Streif, 3e aux Mondiaux à Saalbach, 2e du combiné par équipe, puis 3e et 2e à Crans-Montana, le skieur des Paccots va devoir s'employer pour faire aussi bien. "La dernière saison et les médailles mondiales ont un peu changé les attentes", reconnaît-il volontiers.
Une progression naturelle Mais pas de quoi se mettre sous pression! "Pas mon genre", assure-t-il. Ce qui ne signifie pas qu'il ne nourrit pas d'ambitions. Bien au contraire. Son ascension a toutefois connu un moment délicat: en 2019, il ne s’entend pas avec un entraîneur du Centre national de performance à Brigue. Il avait" perdu l’envie" et ne savait plus comment avancer, confiera-t-il plus tard à la "Schweizer Illustrierte". Mais il s’accroche, change d’entraîneur, et devient champion du monde juniors un an plus tard. Aujourd’hui, à seulement 25 ans, jeune pour un spécialiste de vitesse, il fait partie des meilleurs descendeurs du monde.
Actuellement, Monney occupe la 3e place de la liste de départ de la descente (WCSL). Devant lui? Odermatt et Von Allmen. Derrière? D’autres Suisses dans le top 15, comme Justin Murisier (6e), Stefan Rogentin (10e) et Niels Hintermann (12e), qui effectue à Beaver Creek son retour après avoir surmonté un cancer.
L’équipe de Suisse s’annonce comme la référence dans la discipline reine. Dix athlètes figurent parmi les 60 meilleurs mondiaux, alors que seuls huit peuvent prendre le départ. Heureusement que Livio Hiltbrand (22e) et Alessio Miggiano (23e) ont décroché une place fixe en Coupe du monde via la Coupe d'Europe.
La première descente est prévue vendredi. Mais en raison de la météo défavorable, elle pourrait être avancée à jeudi. Et Alexis Monney est prêt.

Hartweg, le dur chemin vers les JO

Niklas Hartweg a de nouveau connu une préparation compliquée. Mais malgré des virus, une chute et un entraînement difficile, il veut croire qu'il sera en forme pour les JO et qu'il ira sur le podium.
Quand la réalité colle malheureusement un peu trop avec le nom de famille. Pour Hartweg (réd: dur chemin, si l'on traduit littéralement), la route qui mène aux JO semble parsemée d'embûches. Le Grison de 25 ans a dû renoncer aux relais le week-end dernier lors de l'ouverture de la Coupe du monde à Östersund parce qu'il était malade. Mais il devrait être d'attaque pour l'épreuve individuelle de mercredi.
Hartweg revient sur un été qui a testé sa patience. Le numéro 1 de l'équipe de Suisse de biathlon, convaincant lors des Mondiaux à domicile en février dernier à Lenzerheide avec des top 10, a dû faire plusieurs pauses, juste avant la saison olympique.
Après l'été 2024, où une blessure à l'épaule à la suite d'une chute en VTT avait nécessité une opération, Hartweg a de nouveau eu la poisse. "J'ai été malade trois ou quatre fois, déclare-t-il à Keystone-ATS. On ne peut pas s'entraîner, il faut alors se battre pour revenir."
Le retour à l'entraînement a été difficile à chaque fois. Pour un athlète comme Hartweg, qui développe sa force grâce à la constance, à des blocs d'entraînement clairement structurés et à des intensités précisément définies, de telles interruptions ont un impact immédiat.
Accident de wakeboard Autre angoisse, cette fois-ci en Croatie, avec un accident de wakeboard où il a perdu l'équilibre et s'est cogné la tête sur la planche. Ce coup lui a fait perdre brièvement connaissance et les médecins ont diagnostiqué une légère commotion. "L'été n'a malheureusement pas été parfait, déplore-t-il. Avant une saison olympique, il aurait été préférable qu'il le soit."
Ce manque de constance dans la préparation physique ne l'inquiète toutefois pas plus que ça. "L'objectif pour cet hiver est d'être au top physiquement en février pour lutter pour les médailles, explique Hartweg. J'ai confiance en moi, je sais que ça va bien se passer cette saison. J'espère être en meilleure forme que l'année dernière. Et avoir la chance nécessaire en compétition pour que tout se passe bien."
Le potentiel est bien là, alors que les JO à Anterselva auront lieu dans deux mois. Hartweg est déjà monté deux fois sur le podium en Coupe du monde en individuel et trois fois avec sa partenaire de double mixte. "Si la préparation et tout le reste se passent bien, j'en suis capable", estime-t-il. Mais il sait très bien qu'en biathlon, beaucoup de choses doivent fonctionner en même temps: le ski, le tir, et parfois une erreur adverse.
Celui qui est né à Karlsruhe en Allemagne puise même sa motivation sur ce tir raté aux Championnats du monde à Lenzerheide qui lui a coûté la médaille. "Peut-être que j'ai gardé toute ma chance pour février prochain", espère-t-il. Hartweg a dû faire des zigzags, mais il n'a pas été dérouté. Les semaines devant lui seront décisives. Il veut trouver la forme dont il a besoin pour la compétition la plus importante de sa carrière.

Coupe de Suisse: le Stade Lausanne-Ouchy élimine Winterthour

Warren Caddy a été le seul buteur du match
Warren Caddy a été le seul buteur du matchImage: KEYSTONE/CYRIL ZINGARO

Le Stade Lausanne-Ouchy a réussi un petit exploit lors des 8es de finale de la Coupe de Suisse. Le pensionnaire de Challenge League a sorti Winterthour 1-0 mardi soir.
Le club vaudois, cinquième de son championnat, a composté son billet pour les quarts de finale grâce à un but de Warren Caddy à l'heure de jeu. La victoire du SLO ne doit rien à personne, car la lanterne rouge de Super League a balbutié son football à la Pontaise.
Winterthour a peiné à se montrer dangereux, même si Momoh a trouvé le poteau (72e) et si Hunziker a galvaudé une balle de 1-1 dans les arrêts de jeu.

Pas de retour prochain de Tiger Woods à la compétition

Tiger Woods doit encore patienter avant de retrouver la compétition
Tiger Woods doit encore patienter avant de retrouver la compétitionImage: KEYSTONE/AP/CHARLIE RIEDEL

Tiger Woods, qui aura bientôt 50 ans, a écarté la perspective d'un retour prochain à la compétition. La "lenteur" de sa convalescence après une opération du dos subie en octobre en est la cause.
"Ce n'est pas aussi rapide que je le souhaiterais", a concédé l'Américain. Il était interrogé sur son programme de remise en forme, en marge du "Hero World Challenge", le tournoi sur invitation qu'il organise aux Bahamas chaque année.
"Je suis encore très loin" de pouvoir déterminer un calendrier pour 2026, a poursuivi le "Tigre", 15 fois vainqueur d'un Majeur, le dernier en 2019. "J'ai seulement hâte de pouvoir jouer à nouveau, laissez-moi faire ça, et ensuite je verrai quel sera le programme."
"Malheureusement, j'ai déjà connu cette période de rééducation, et il faut y aller pas à pas", a-t-il indiqué. Woods, qui fêtera ses 50 ans le 30 décembre, a subi plusieurs interventions chirurgicales depuis sa dernière apparition sur un parcours, lors du British Open disputé en juillet 2024. Mi-octobre, il s'est fait opérer pour remplacer un disque lombaire dans le bas du dos.
En 2021, il avait été grièvement blessé aux jambes dans un accident de voiture. "J'ai reçu le feu vert la semaine dernière pour taper des chips (coup d'approche joué à proximité du green, NDLR) et des putts (coup joué sur le green, NDLR), donc c'est bien", a-t-il détaillé.
La rééducation est "lente. Je ne peux pas faire grand-chose après le remplacement d'un disque. Vraiment pas grand-chose", a-t-il précisé. "Ça va prendre du temps."
L'Américain demeure néanmoins confiant sur ses chances de retrouver la compétition un jour. "J'aimerais pouvoir rejouer au golf, simplement", a-t-il assuré. "Je n'ai pas joué au golf depuis longtemps. Ça a été une année difficile."

F1: Isack Hadjar roulera sur Red Bull-Honda la saison prochaine

Isack Hadjar pilotera une Red Bull-Honda en 2026
Isack Hadjar pilotera une Red Bull-Honda en 2026Image: KEYSTONE/AP/Darko Bandic

Max Verstappen héritera d'un nouveau coéquipier la saison prochaine en formule 1. Le Français Isack Hadjar (21 ans) a en effet été promu chez Red Bull-Honda pour 2026.
Hadjar effectue avec brio sa première saison en F1 avec Racing Bulls-Honda. Il occupe le 10e rang du championnat du monde avec 51 points et a fêté un premier podium en finissant troisième aux Pays-Bas. Sa promotion aux côtés du quadruple champion du monde néerlandais ne constitue dès lors pas une surprise.
Avec un matériel a priori moins performant, il a éclipsé le Japonais Yuki Tsunoda, 15e avec 33 points au volant de la deuxième Red Bull-Honda. La carrière du pilote nippon en F1 va en principe prendre fin.
Il ne retournera en effet pas chez Racing Bulls-Honda. L'écurie soeur de Red Bull fera confiance l'an prochain au Néo-Zélandais Liam Lawson, qui gardera ainsi sa place, et au rookie britannique Arvid Linblad.

Fischer: l'expérience plutôt que les expériences

Théo Rochette retrouve le maillot de l'équipe de Suisse
Théo Rochette retrouve le maillot de l'équipe de SuisseImage: KEYSTONE/EPA TT NEWS AGENCY

L'équipe de Suisse poursuit sa préparation en vue des JO et du Mondial en Suisse avec les Swiss Ice Hockey Games du 11 au 14 décembre à Zurich. Patrick Fischer a misé sur une sélection expérimentée.
Le deuxième tournoi de l’Euro Hockey Tour servira de répétition générale pour les JO, puisqu'il s'agira du dernier rassemblement de l’équipe avant les JO de Milan en février 2026. Fischer n'a pas fait dans l'exotisme en s'appuyant sur ses cadres. On retrouve ainsi avec plaisir Romain Loeffel, de retour après une commotion, le triple médaillé d’argent aux Mondiaux Leonardo Genoni, Tristan Scherwey, Dean Kukan et Gaëtan Haas. Grégory Hofmann et Christian Marti font aussi partie des routiniers.
Comme lors du dernier Championnat du Monde, Patrick Fischer sera assisté par Marcel Jenni et Rikard Franzén. Engagé dans la préparation en vue des Mondiaux avec l’équipe M20, Jan Cadieux ne sera pas présent.
"Sur la base des enseignements tirés de l’Euro Hockey Tour en Finlande en novembre, nous souhaitons poursuivre le développement de l’équipe à Zurich, afin d’avoir une vision plus claire de la sélection définitive pour les JO", a dit Fischer, cité dans le communiqué.
Stéphane Charlin fait équipe avec Genoni, on retrouve également les Genevois Tim Berni et Simon Le Coultre, ainsi que le Lausannois Fabian Heldner. Côté romand en attaque, présences logiques des Lausannois Damien Riat et Théo Rochette.

Défaite des Suissesses face aux Galloises

Iman Beney a marqué contre les Galloises
Iman Beney a marqué contre les GalloisesImage: KEYSTONE/CLAUDIO THOMA

L'équipe de Suisse s'est inclinée 3-2 face au Pays de Galles à Jerez. Elle perd ainsi son dernier match international de l'année.
Après la défaite 2-1 vendredi contre la Belgique, c'est la deuxième défaite sous la houlette du nouvel entraîneur Rafel Navarro. Dans un match difficile, où les Suissesses n'ont pas réussi à trouver leurs marques, seules Aurélie Csillag et Iman Beney ont apporté deux petites lueurs d'espoir.

Ponti commence bien aux Européens

Noè Ponti en forme
Noè Ponti en formeImage: KEYSTONE/PATRICK B. KRAEMER

Noè Ponti a pris un départ idéal aux Championnats d'Europe en petit bassin à Lublin en Pologne. Le Tessinois a réussi le meilleur temps des séries du 50 m papillon.
Ponti a parcouru les deux longueurs en 21''86, soit un peu plus d'une demi-seconde au-dessus du record du monde qu'il détient. Les demi-finales du sprint papillon auront lieu ce soir à Lublin, la finale étant prévue mercredi soir. Il y a deux ans, lors des derniers championnats continentaux en petit bassin, Ponti avait remporté l'or sur 50, 100 et 200 m papillon.
Avec Gaia Rasmussen (10e) et Flavio Bucca (19e) sur 200 m dos, deux autres Suisses se sont qualifiés pour les demi-finales lors de la première journée de compétition en Pologne.

Fin de carrière pour Simon Moser

Simon Moser doit mettre un terme à sa brillante carrière à 36 ans
Simon Moser doit mettre un terme à sa brillante carrière à 36 ansImage: KEYSTONE/TI-PRESS

Coup dur pour Berne, Simon Moser doit mettre un terme à sa carrière. L'ailier de 36 ans a disputé 11 matches cette saison, mais une blessure mi-octobre a eu raison de sa volonté.
L'opération qui a suivi n'a pas pu permettre au Bernois de poursuivre sa route. Formé à Langnau, Simon Moser a rejoint Berne en 2014 après avoir disputé une saison en Amérique du Nord entre Milwaukee en AHL (26 pts en 48 matches) et Nashville en NHL (2 pts (1 but) en 6 matches).
Le puissant ailier s'est forgé un très joli palmarès avec trois titres de champion de Suisse avec Berne et deux médailles d'argent mondiales en 2013 et en 2018. Il a disputé près de 900 parties dans l'élite.

Victoire pour George et les Wizards

Kyshawn George à la lutte avec Giannis Antetokounmpo
Kyshawn George à la lutte avec Giannis AntetokounmpoImage: KEYSTONE/AP/John McDonnell

Kyshawn George et les Wizards ont remporté leur troisième victoire de la saison. Ils se sont imposés 129-126 face aux Milwaukee Bucks.
Le Valaisan a eu un peu moins de réussite sur son shoot avec un 3/11 pour neuf points, tous inscrits derrière la ligne (3/6). Mais sur ses 31 minutes de jeu, George a capté 3 rebonds, délivré 5 assists et ajouté un contre et une interception.
Clint Capela a été moins prolifique. Les Houston Rockets ont perdu contre Utah 133-125. Le Genevois a joué neuf minutes pour deux points (aux lancers francs) et 3 rebonds offensifs. Le centre turc Alperen Sengun s'est fait plaisir avec 31 pts, 8 rebonds, 14 assists, 5 contres et 2 interceptions.
Les Los Angeles Clippers se sont eux aussi inclinés. Une défaite 140-123 face au Miami Heat. Le rookie fribourgeois Yanic Konan Niederhäuser a eu droit à 12 minutes. Il s'en est servi pour inscrire 6 pts, capté un rebond et réalisé un contre.

Les Devils battus, les Suisses marquent

Jonas Siegenthaler se bat contre un Adam Fantilli sans gants
Jonas Siegenthaler se bat contre un Adam Fantilli sans gantsImage: KEYSTONE/AP/Seth Wenig

Nico Hischier et Timo Meier ont marqué, mais ce n'a pas e^pêché la défaite des Devils. New Jersey s'est incliné 5-3 à domicile face à Columbus.
Tout avait pourtant bien commencé pour les Diables avec le 10e but de Hischier, inscrit sur power-play. Palat a rapidement doublé la mise, mais les Blue Jackets n'ont pas paniqué et sont gentiment revenus dans la partie. Lorsque Sean Monahan a trouvé une deuxième fois la faille pour le 4-2, on jouait la 48e. Timo Meier a pu réduire l'écart en power-play à la 52e avec une passe pour Hischier sur le 10e but de l'Appenzellois.
A noter également la méconduite de match reçue par Jonas Siegenthaler à la 24e et alors que le score était de 2-2. Le Zurichois s'est battu avec Adam Fantilli, mais il n'avait pas bien accroché son maillot à ses cuissettes et les arbitres ont donc décidé de lui donner 5 minutes pour bagarre assorties d'une méconduite de match. Autant dire que l'entraîneur Sheldon Keefe n'était pas très heureux de la décision des officiels après la rencontre: "Il a reçu sept coups de poing avant de tomber les gants, donc pour moi il devrait y avoir une pénalité supplémentaire (réd: contre Fantilli). Les arbitres ont appliqué la règle, mais il ne voulait pas se battre et il essayait de se protéger."
Nino Niederreiter et les Winnipeg Jets ont également encaissé cinq buts lors d'une défaite 5-1 contre les Buffalo Sabres. Quant à Philipp Kurashev, il fut le seul Helvète à gagner cette nuit. Les Sharks ont dominé le Mammoth 6-3 avec un assist pour le Bernois. Ce dernier n'a joué que 10'13. En 25 matches cette saison, il en est à 6 goals et 8 assists.

Noè Ponti: "Je ne peux pas me cacher"

Noè Ponti espère à nouveau frapper fort dans les Européens en petit bassin, qui débutent mardi à Lublin en Pologne.
Titré à trois reprises lors de l'édition précédente en 2023, le Tessinois peut et veut faire aussi bien.
Tous les voyants sont au vert pour Noè Ponti. "J'ai passé de bonnes vacances d'été, j'ai pu me ressourcer. J'ai passé des bons moments, puis ai recommencé à m'entraîner avec le groupe en septembre", raconte le Tessinois, double médaillé d'argent (50 et 100 m papillon) cet été dans les Mondiaux en grand bassin de Singapour.
Son état d'esprit à l'heure de reprendre l'entraînement n'était forcément pas le même qu'un an plus tôt. "L'année dernière, je sortais d'une déception" aux JO de Paris, où il avait échoué au pied du podium tant sur 100 (4e place) que sur 200 m papillon (5e). "Ce n'était pas le cas cette année", rappelle-t-il.
Du volume dès janvier Ponti, qui s'est confié à Keystone-ATS il y a deux semaines, a pourtant nagé plus à l'heure de la reprise. "J'ai parcouru plus de kilomètres en septembre qu'en 2024. Et ça s'est vu dans mes performances: sur 50 m je n'étais pas aussi rapide qu'en 2024. Alors que sur 100 m, j'ai été plus rapide", souligne-t-il.
"En 2024, avant le début de la Coupe du monde je n'avais eu que trois semaines à disposition, je n'avais pas eu beaucoup de temps. Cette année, j'ai eu quatre ou cinq semaines, j'en ai fait un peu plus", explique-t-il.
"Mais pas beaucoup plus. Je vais en revanche certainement beaucoup nager en janvier et en février. Nous allons vraiment bien nous entraîner à partir de janvier", explique Noè Ponti, qui a déjà dans un coin de sa tête les Championnats d'Europe en grand bassin d'août 2026 à Paris et bien sûr les JO de Los Angeles 2028.
"Je ferai de mon mieux" Auteur de dix podiums en dix courses disputées sur le front de la Coupe du monde en petit bassin en octobre, ce spectateur assidu du Locarno Film Festival a néanmoins fait le job pour son retour, même s'il n'a obtenu que deux succès. "Je suis très content, ça s'est bien passé, c'était un bon début de saison", se félicite-t-il.
Noè Ponti est d'ailleurs en tête des bilans européens 2025 sur 50, 100 et 200 m papillon en petit bain, et il pointe au 3e rang sur 100 m 4 nages, discipline dans laquelle il avait obtenu l'argent lors des Européens 2023 à Otopeni. De quoi lui autoriser tous les espoirs à Lublin dès mardi.
"Je ne peux pas me cacher au final. Je ferai de mon mieux à Lublin, comme toujours, et j'espère pouvoir ramener quelque chose à la maison. Comme toujours, il faudra être en forme, même être au top de sa forme. Je peux le faire et je pense que c'est possible", conclut Noè Ponti qui, sans le dire, visera le triplé en papillon à Lublin.

Coupe: Un premier derby romand au menu mardi

Les 8es de finale de la Coupe de Suisse figurent au menu de la semaine sur la scène nationale. Les trois premiers matches sont programmés mardi soir, avec notamment un derby romand au menu.
Une certitude avant cette soirée: un club romand de Challenge League est assuré de disputer les quarts de finale, prévus au tout début du mois de février. Le Stade Nyonnais accueillera en effet Neuchâtel Xamax à Colovray dès 19h30. Leur seul précédent duel de la saison remonte à la 1re journée du championnat en juillet (1-1).
L'occasion est évidemment belle pour les deux équipes à ce stade déjà avancé de la compétition. Le Stade Nyonnais veut confirmer l'exploit signé au tour précédent, en septembre, avec ce succès obtenu aux tirs au but face à un FC Zurich qui avait manqué un penalty à la 85e alors que le score était de 1-1.
Neuchâtel Xamax, qui n'a pour sa part affronté jusqu'ici que des équipes de 2e ligue (le FC Diaspora et le FC Unterstrass), n'aborde pas ce 8e de finale dans des conditions idéales: les Rouge et Noir restent sur trois matches sans victoire en Challenge League (2 défaites, 1 nul).
Sixième du classement avec 4 points de retard sur son adversaire de mardi soir, le Stade Nyonnais n'est pas non plus au mieux. La troupe d'Andrea Binotto n'a gagné qu'un seul de ses six derniers matches de championnat.
Mais ce succès a été obtenu sur la pelouse du co-leader de la Challenge League, le FC Aarau, à l'extérieur le 22 novembre (1-0). Et Andrea Binotto rêve certainement de jouer un mauvais tour à Xamax, qui l'avait viré au tout début de l'exercice 2022/23 après une série noire de six défaites d'affilée.
Le SLO peut y croire Une troisième formation romande de Challenge League sera en lice mardi, Stade Lausanne-Ouchy. Le SLO peut croire en son étoile à l'heure d'accueillir la lanterne rouge de Super League Winterthour (coup d'envoi à 19h). Pensionnaire de Promotion League, Cham rêve aussi d'exploit face à des Grasshoppers également mal en point (20h).

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«Je suis confiant»: Hakan Yakin veut retrouver un banc
Le frère du sélectionneur suisse évoque son présent et son futur, mais aussi les joueurs qu'il aime dans notre championnat, dont un ex du LS. Interview.
Hakan Yakin, vous êtes aujourd'hui responsable de la «Yakin Arena», votre salle de football indoor à Oberengstringen (ZH). Quand vous reverra-t-on comme entraîneur professionnel?
Je continue à observer, à me former et à progresser, avec pour objectif de revenir bientôt sur un banc et de reprendre une équipe en main. L’entraînement et le développement des joueurs sont ma passion, et le football fait partie intégrante de ma vie. Je suis attentif aux nouvelles opportunités et aux défis qui me permettraient de mettre à profit mon expérience et mes connaissances (...) Je suis confiant qu’une bonne opportunité se présentera prochainement.
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