Le Danois Mads Pedersen, actuel leader du Tour d'Italie, a prolongé son contrat avec Lidl-Trek jusqu'à la fin de sa carrière. Il n'a connu que cette équipe depuis ses débuts en World Tour en 2017.
Agé de 29 ans, le champion du monde 2019 a débuté en World Tour en 2017 quand la formation américaine s'appelait encore Trek-Segafredo. "La décision de rester chez Lidl-Trek jusqu'à la fin de ma carrière a été facile à prendre. Cette équipe est devenue une deuxième famille", explique dans un communiqué Mads Pedersen, qui réalise une saison remarquable jusque-là.
Le Danois compte 52 succès chez les professionnels. Il court toujours derrière une victoire dans l'une des cinq plus grandes classiques du cyclisme.
Le Belge Wout Van Aert avait lui aussi signé l'année dernière un tel "contrat à vie" avec l'équipe Visma-Lease a bike.
La Suisse entamera la qualification pour la Coupe du monde 2026 avec deux rencontres à domicile. Elle recevra le Kosovo à Bâle le vendredi 5 septembre et la Slovénie à Genève le lundi 8.
Le Stade de Genève sera aussi le théâtre du troisième match à domicile de la sélection de Murat Yakin. Celle-ci accueillera la Suède le samedi 15 novembre. Les lieux des parties à l'extérieur ne sont pas encore connus.
La Coupe du monde 2026 aura lieu aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique.
Le Tour de France passera bien par la butte Montmartre lors de la dernière étape de l'édition 2025 le 27 juillet. Les cyclistes avaient déjà roulé à cet endroit lors des JO 2024.
Ce passage a été décidé pour "fêter le cinquantième anniversaire de la première arrivée finale sur les Champs-Elysées", ont annoncé mercredi les organisateurs d'Amaury Sport Organisation (ASO). "Un an après le succès et les frissons de la foule sur la course olympique de Paris 2024, le peloton fera son retour dans la capitale sur un parcours passant par la butte Montmartre", indique ASO dans un communiqué.
Cinquante ans après la première arrivée finale sur l'avenue des Champs-Elysées, succédant à celles au Parc des Princes et au vélodrome de la Cipale, "un parcours exceptionnel a été dessiné, inspiré du tracé de la course en ligne des Jeux olympiques 2024 qui avait réuni plus de 500'000 spectateurs en août dernier", ajoutent les organisateurs.
Le 3 août dernier, les rues étroites de Montmartre s'étaient embrasées au passage de l'épreuve olympique, notamment lors des trois ascensions de la raide rue Lepic, dans une ambiance digne des plus grands cols du Tour de France. De quoi faire germer dans la tête des organisateurs l'idée de revisiter la traditionnelle procession vers le sprint massif sur les Champs-Élysées.
Mais ce changement de parcours pose un certain nombre de défis sécuritaires et logistiques, car le peloton du Tour de France comporte deux fois plus de coureurs que celui des JO et est suivi d'un important cortège de véhicules d'assistance.
Rohan Dennis a écopé de 17 mois d'emprisonnement avec sursis. Il a été condamné après la mort fin 2023 de son épouse Melissa Hoskins, percutée par le véhicule qu'il conduisait, durant une dispute.
Le tribunal d'Adelaïde a tenu compte du fait que Dennis (34 ans) avait plaidé coupable du chef d'accusation aggravé "de création d'un risque de préjudice", mais écarté les accusations d'homicide. Il a également pris en compte les regrets exprimés par l'ancien double champion du monde du contre-la-montre (2014 et 2015), ainsi que son statut de seul parent de jeunes enfants.
Devant le tribunal, le juge Ian Press a détaillé les "évènements tragiques" du 30 décembre 2023, survenus lors d'une dispute du couple relative à des travaux de rénovation de leur domicile. Selon ce même juge, Melissa Hoskins, elle aussi une ancienne cycliste sur piste, s'est agrippée au capot de la voiture de Rohan Dennis, qui cherchait à quitter les lieux.
Celui-ci a alors continué à rouler à vitesse lente durant une dizaine de secondes - un acte qualifié d'"intrinsèquement dangereux" par le juge -, avant que son épouse ne tente d'ouvrir une portière.
Agée de 32 ans, Melissa Hoskins, qui avait représenté l'Australie aux JO 2012 et 2016 avant de prendre sa retraite sportive l'année suivante, est décédée dans un hôpital d'Adélaïde des suites de ses graves blessures. Egalement spécialiste de la piste à ses débuts, Rohan Dennis a lui décroché deux titres de champion du monde de poursuite par équipes en 2010 et 2011, ainsi qu'une médaille d'argent dans cette spécialité aux JO 2012.
Sur route, il a remporté plusieurs étapes dans les Grands Tours, dont une au Tour de France en 2015, et une médaille d'argent aux JO de 2021. Coureur de l'équipe Jumbo-Visma, il avait annoncé sa retraite fin 2022.
La saison de Jayson Tatum aura pris fin lundi soir.
Blessé lundi lors du match 4 de la série face aux Knew York Knicks, l'ailier All-Star des Boston Celtics Jayson Tatum a été opéré mardi d'une rupture du tendon d'Achille, a annoncé son équipe.
"Jayson Tatum a été opéré aujourd'hui (mardi) avec succès pour réparer son tendon d'Achille droit rompu", écrit la franchise du Massachusetts, menée 3-1 par les Knicks en finale à l'Est avant l'acte V prévu mercredi. "Aucune date de retour n'est programmée, il devra attendre une guérison complète", précisent les Celtics.
Lundi soir, à trois minutes de la fin d'un match perdu par Boston, Tatum s'est retrouvé à terre après une reprise d'appuis, avant de sortir sans poser le pied droit au sol puis d'être escorté en chaise roulante vers les vestiaires, très ému. L'historique franchise au trèfle, vainqueur d'un 18e titre record l'an passé, devra faire sans Tatum a priori pendant de longs mois.
En juin 2019, Kevin Durant avait ainsi souffert d'une rupture d'un tendon d'Achille lors de la finale NBA avec les Golden State Warriors. La star américaine, toujours en activité à 36 ans, avait manqué une saison entière avant de retrouver les parquets en décembre 2020, 18 mois après la blessure.
Jayson Tatum (27 ans), six fois All-Star, est le leader offensif des Celtics, avec 26,8 points de moyenne par match en saison régulière et 28,1 points de moyenne en play-offs cette année. Il a également été sacré deux fois champion olympique avec les Etats-Unis à Tokyo en 2021 puis l'été dernier à Paris.
Les Pacers joueront une deuxième finale de Conférence consécutive en NBA. Indiana est allé s'imposer 114-105 mardi sur le parquet de Cleveland, tête de série no 1 à l'Est, pour remporter la série 4-1.
La désillusion est immense pour Cleveland, méconnaissable lors de cette série. Même avec la présence de Donovan Mitchell, longtemps incertain à cause d'une blessure à une cheville, et de Darius Garland, qui joue diminué par un problème à un pied depuis plusieurs jours, les Cavaliers n'ont pas réussi à résister aux Pacers.
Les "Cavs" ont pourtant compté jusqu'à 19 points d'avance au deuxième quart-temps (44-25), avant de laisser les visiteurs revenir à 4 points à la pause (56-52) grâce à Tyrese Haliburton (31 points et 8 assists au final). Après une bonne reprise, les Cavaliers ont subi un terrible 19-2 au coeur du troisième quart-temps.
Un dernier effort de Donovan Mitchell (35 points, 9 rebonds) a permis au public d'y croire, mais les Pacers ont tenu bon. Ils affronteront en finale à l'Est soit les New York Knicks soit le champion en titre Boston, qui est mené 3-1 avant le match 5 prévu mercredi dans le Massachusetts.
OKC a forcé la décision dans un ultime quart remporté 34-19, concluant le match sur un partiel de 9-2 alors que le score était de 103-103 à 1'40 du "buzzer" après un panier primé de Jokic. Shai Gilgeous a marqué 5 des 6 derniers points du Thunder pour terminer avec 31 points (ainsi que 7 assists et 6 rebonds).
Meilleure équipe de la saison régulière, les Jets de Nino Niederreiter sont au bord du précipice au 2e tour des play-off de NHL.
Winnipeg s'est incliné 3-1 mardi sur la glace des Dallas Stars de Lian Bichsel pour se retrouver mené 3-1 dans la série.
L'homme du match fut Mikael Granlund. L'attaquant finlandais de 33 ans a signé un triplé, son premier dans le cadre des play-off et le premier depuis décembre 2017. Il a ouvert la marque après 8'36, inscrit le 2-1 à la 38e minute et scellé le score à la 48e en supériorité numérique.
Le "rookie" Lian Bichsel a eu droit à un temps de jeu très limité (7'50) dans cette partie. Le défenseur soleurois a fait les frais du retour aux affaires du Finlandais Miro Heiskanen, qui avait manqué les 42 derniers matches de Dallas en raison d'une blessure à un genou subie à la fin janvier. Heiskanen s'est signalé en réussissant la passe décisive sur le 3-1.
"Muet" pour la première fois dans cette demi-finale de Conférence, Nino Niederreiter a quant à lui été aligné durant 15'00 au sein d'une équipe des Jets qui n'a gagné aucun des cinq matches qu'elle a disputés à l'extérieur dans ces séries finales 2025. Son gardien Connor Hellebuyck en est ainsi à neuf défaites consécutives dans des matches de play-off disputés à l'extérieur.
La Suisse a bien commencé son Mondial à Herning, grâce en particulier à la polyvalence de ses joueurs. Christoph Bertschy par exemple excelle dans plusieurs registres, mais il n'est pas le seul.
Après une courte défaite face aux champions du monde tchèques (5-4 ap), les joueurs de Patrick Fischer ont disposé du Danemark (5-2) et des Etats-Unis (3-0) grâce à une belle performance d'équipe.
Plusieurs facteurs expliquent la réussite de cette sélection sous les ordres de Patrick Fischer, mais il est clair que la polyvalence des joueurs est l'élément clé. Des joueurs "couteau suisse" en somme. Car pour composer sa sélection, le Zougois se doit de parer à certaines éventualités comme des blessures qui pourraient intervenir en cours de tournoi.
Avec l'arrivée de Kevin Fiala, celui qui dirige la Suisse depuis 2016 a choisi de rebrasser ses cartes et de changer ses lignes. Plutôt que de simplement ajouter Fiala sur la première ligne avec Nico Hischier et Timo Meier pour composer un trio 100% NHL, Fischer a dissocié le binôme des New Jersey Devils pour placer Fiala à la droite de Hischier. Il a donc envoyé Meier en deuxième ligne avec Denis Malgin et Sven Andrighetto et placé Damien Riat en troisième ligne avec Ken Jäger et Simon Knak pour une triplette new look.
Quintessence du joueur polyvalent, couteau suisse et bilingue du canton de Fribourg, Christoph Bertschy fait partie de ces joueurs que Fischer apprécie. Comme un Andres Ambühl. Peu importe où on lui dit de jouer, l'attaquant se plie à la volonté de son coach avec bonheur. "Des fois ça va et des fois pas, commente-t-il en parlant de ce brassage des lignes qui a souri aux Suisses face aux Américains. Parfois tu changes quelque chose et ça fonctionne directement, d'autres fois il n'y a plus rien qui marche."
Mais avec de la confiance et un désir de jouer pour les autres, tout est plus facile. "Si on joue comme ça à tous les matches, on sera difficile à battre, relevait-il au sortir de la partie contre les USA. On aurait battu les Tchèques et le Danemark bien plus facilement avec une telle performance."
A 31 ans et après une saison décevante sur le plan comptable avec Fribourg (12 buts en 66 matches), le Singinois ne serait bien sûr pas contre un goal pour aider l'équipe et retrouver cette confiance qui permet d'aller loin. "Avant le match contre les Etats-Unis, j'ai eu trois fois un deux contre un, je dois réussir quelque chose, peste-t-il. J'ai des chances alors ça me donne de l'envie d'en faire plus et ça me montre aussi que je fais des bonnes choses."
En quatrième ligne, Bertschy a joué avec Sandro Schmid et Nicolas Baechler, deux nouveaux visages dans la sélection et deux jeunes joueurs ou en tous les cas plus jeune que lui, le trentenaire. "Les nouveaux s'adaptent bien et amènent de l'énergie, c'est ce qu'on attendait d'eux aussi", conclut-il. "Tous ont eu une bonne saison. Sandro a même connu une saison incroyable et il arrive avec beaucoup de confiance. Non vraiment, tout le monde s'adapte à tout le monde et on a une bonne communication dans le vestiaire."
Les deux matches de l'antépénultième journée de Super League, mercredi soir, vaudront leur pesant de suspense pour les clubs vaudois.
Avant-dernier, Yverdon ira jouer une partie capitale à Zurich contre "la lanterne rouge", GC.
Quant au Lausanne-Sport, il aura une revanche à prendre, à domicile, face à Bâle. Les Rhénans avaient éliminé le LS en demi-finale de la Coupe de Suisse (3-2 ap). Assurés d'être champions, ils ne jetteront peut-être pas toutes leurs forces dans la bataille mercredi soir (20h30) à la Tuilière, face à des Lausanne toujours en course pour accrocher une des trois places restantes donnant accès aux Coupes d'Europe.
Stan Wawrinka n'a pas su rebondir à Bordeaux, dix jours après sa défaite subie en finale à Aix-en-Provence. Le Vaudois de 40 ans s'est incliné d'entrée sur la terre battue bordelaise.
L'ex-no 3 mondial a été battu 3-6 6-2 6-1 par le Britannique Billy Harris (ATP 105) mardi soir au 1er tour de ce Challenger doté de plus de 220'000 euros. Wawrinka restait sur un échec mortifiant en finale à Aix-en-Provence, où il avait subi la loi de Borna Coric après plus de 3h de lutte (7-6 au troisième set).
Stan Wawrinka met cette semaine une touche finale à sa préparation pour Roland-Garros (25 mai-8 juin). Il a reç une invitation pour le grand rendez-vous parisien, dix ans après son sacre face à Novak Djokovic en finale.
Le FC Sion n'a pas acquis la certitude de son maintien en Super League. Mais le nul 1-1 à domicile contre Saint-Gall lors de la 36e journée a sérieusement rapproché les Valaisans de leur objectif.
Une victoire contre les Brodeurs aurait été synonyme de sauvetage. Mais le point obtenu est quand même précieux. Les visiteurs ont en effet manqué plusieurs grosses occasions et auraient très bien pu empocher la totalité de l'enjeu.
Saint-Gall a ouvert le score par Faber (45e), après avoir tiré sur le poteau par Dachsner (26e) et raté deux montagnes par Stevanovic (19e) et Geubbels (39e). Introduit à la reprise, Kololli a égalisé dès la 49e et donné un peu plus de consistance au jeu sédunois. Mais sans l'incroyable occasion galvaudée par Akolo (66e), l'équipe de Didier Tholot aurait pu s'incliner.
Dans l'autre match de la soirée, le FC Zurich s'est imposé 4-1 contre Winterthour après avoir été mené à la pause. Les visiteurs ont frappé par Lukembila (18e) et manqué plusieurs occasions de se mettre à l'abri.
Le FCZ a renversé la situation en fin de rencontre. Un autogoal de Lüthi (75e) et des réussites de Kamberi (78e), Chouiar (87e) et Ballet (91e) ont mis un terme à la belle série de "Winti", qui restait sur cinq succès et un nul.
Au classement, Sion totalise 41 points et Winterthour 36. Avec un match en moins, Yverdon compte 35 unités et Grasshopper 33. Les deux équipes seront aux prises à Zurich mercredi soir.
Jannik Sinner (ATP 1) a obtenu un troisième succès consécutif au Masters 1000 de Rome. L'Italien a écarté en 8es de finale l'Argentin Francisco Cerundolo (ATP 18) 7-6 (7/2) 6-3.
De retour sur le circuit ATP après une suspension de trois mois, Sinner (23 ans) affrontera jeudi pour une place dans le dernier carré le Norvégien Casper Ruud (ATP 7) ou l'Espagnol Jaume Munar (ATP 66). Grand spécialiste de la terre battue, Cerundolo (26 ans) avait battu Sinner en 8es de finale du tournoi romain il y a deux ans.
Le coup d'envoi de leur match, initialement programmé dans l'après-midi, a été retardé de près de trois heures en raison d'une longue interruption à la suite d'un violent orage. L'Italien a égalé grâce à cette victoire son meilleur résultat au Foro Italico, où il avait atteint les quarts de finale en 2022.
Le triple vainqueur en Grand Chelem, dont la dernière défaite remonte au 1er octobre 2024, a signé une 24e victoire de suite, soit la plus longue série de sa carrière.
A 50 jours du coup d'envoi de l'Euro dames en Suisse, les préparatifs battent leur plein. Pas moins de 550'000 billets ont déjà été vendus pour cet évènement.
Le 2 juillet, le match d'ouverture à Bâle entre la Suisse et la Norvège aura lieu dans un Parc Saint-Jacques plein. La vente des précieux sésames marche bien: par rapport au dernier Euro féminin en Angleterre, il y a eu 50'000 billets de vendus en plus pour une période comparable.
En Angleterre, le tournoi avait au final attiré 574'875 spectateurs. Les organisateurs suisses espèrent s'approcher de cette marque, voire la dépasser.
L'objectif initial d'avoir pour la première fois un Euro dames à guichets fermés devrait par contre être difficilement atteignable. Il reste environ 45'000 billets à disposition, dont une partie ne sera mise en vente que plus tard, pour la phase à élimination directe. "Nous espérons toujours atteindre cet objectif", a martelé Doris Keller, directrice du tournoi.
Sur le total des billets vendus, un tiers l'a été à l'étranger, ce qui est bien supérieur à la dernière édition (18%). Pour la directrice, c'est la preuve que le slogan "Au coeur de l'Europe" est judicieux. Le plus grand intérêt provient d'Allemagne, d'Angleterre, de France, des Pays-Bas, de Suède et du Pays de Galles, dont l'équipe disputera pour la première fois une phase finale.
Le Néerlandais Casper van Uden a créé la surprise en remportant au sprint la 4e étape du Tour d'Italie entre Alberobello et Lecce (189 km). Il a signé son premier succès dans un Grand Tour.
Le coureur de l'équipe Picnic, coéquipier de Romain Bardet, a devancé ses compatriotes Olav Kooij et Maikel Zijlaard, coureur de la formation suisse Tudor. Quatrième du sprint, le Danois Mads Pedersen a conservé le maillot rose de leader.
Casper van Uden (23 ans) a donc obtenu la plus importante victoire de sa carrière. Comme les quatre autres précédentes arrivées du Giro à Lecce, cette étape s'est conclue par un sprint massif.
Mercredi, le peloton ira de Ceglie Messapica à Matera (151 km). Les sprinters devraient encore pouvoir s'illustrer.
Bradley Wiggins a reconnu avoir souffert d'addiction à la cocaïne après sa retraite sportive. Le vainqueur du Tour de France 2012 s'est dit "chanceux d'être encore ici" dans un entretien à l'Observer.
"Il y a eu des périodes où mon fils pensait qu'on me retrouverait mort au matin", confie-t-il dans cette interview publiée en ligne mardi. "J'étais accro, mais personne ne s'en rendait compte. Pendant de nombreuses années, j'étais défoncé la plupart du temps."
Aujourd'hui âgé de 45 ans, Sir Bradley Wiggins - il a été anobli par la reine d'Angleterre - confie en avoir fini avec son addiction il y a un an et s'astreindre à des séances régulières de thérapie. "Je me sens bien plus en paix avec moi-même", ajoute-t-il.
Evoquant les causes ayant provoqué son addiction, Wiggins, qui a très peu connu son père et dit avoir été la cible de sa jalousie, explique avoir été "victime de ses propres choix. J'avais déjà beaucoup de haine de moi-même, mais je l'amplifiais. C'était une forme d'automutilation et d'auto-sabotage. Je n'étais pas la personne que je voulais être, j'ai pris conscience que je blessais beaucoup de gens autour de moi", élabore celui qui compte aussi cinq titres olympiques.
Au passage, Wiggins, qui s'est déclaré en banqueroute personnelle l'an dernier, souligne avoir été aidé par Lance Armstrong, l'ancien patron du peloton tombé en disgrâce et déchu pour dopage de ses sept victoires dans le Tour de France. C'est le Texan, dit-il, qui a proposé de financer une thérapie.
"Je suis encore en train d'apprendre beaucoup de choses, mais ce que je suis parvenu à faire, c'est un bien meilleur contrôle de moi-même et de ce qui me fait agir. Je suis bien plus en paix avec moi-même à présent, ce qui est déjà énorme."