Le jeune coach d'Oklahoma City Mark Daigneault (39 ans) a été nommé entraîneur de l'année, a annoncé la NBA.
Il termine sa quatrième saison à la tête du Thunder, qu'il a mené au sommet de la Conférence ouest avec 57 succès et 25 défaites en saison régulière, avec un effectif jeune (25 ans de moyenne d'âge) qui a créé la surprise.
Daigneault avait commencé sa carrière en tant qu'assistant coach universitaire à Holy Cross puis à l'université de Floride. Il a ensuite rejoint en tant qu'entraîneur principal l'équipe de développement d'Oklahoma City en G-League, puis en tant qu'assistant le Thunder pour la saison 2019-2020.
Minnesota est la première équipe qualifiée pour les demi-finales de Conférence des play-off NBA. Vainqueurs 122-116 dimanche à Phoenix, les Timberwolves ont "balayé" les Suns 4-0.
Minnesota a ainsi franchi le 1er tour pour la deuxième fois seulement en 35 ans d'existence. Les Wolves ont été portés dimanche par Anthony Edwards (40 points), leur bondissant leader, auteur d'un dunk furieux sur Kevin Durant en fin de rencontre, symbole d'un passage de flambeau entre deux générations.
La fin de saison est brutale pour des Suns à l'avenir incertain, après l'échec total de leur trident offensif Kevin Durant, Devin Booker (49 points dimanche) et Bradley Beal, en détresse sur ce dernier match.
Minnesota a de grandes chances de retrouver au prochain tour le champion Denver, qui mène 3-1 face aux Los Angeles Lakers. Seul point noir pour les Wolves, le coach Chris Finch est sorti blessé après un choc sur la touche avec son propre joueur Mike Conley.
Toujours à l'Ouest, les Los Angeles Clippers, qui ont laissé fondre une avance de 31 points, ont failli être humiliés par la plus grande remontée de l'histoire des play-off avant de s'imposer dans une fin de match brûlante face à Dallas (116-111). Ils égalisent à 2-2 et reprennent l'avantage du terrain.
Les New York Knicks ont quant à eux remporté un nouveau match dingue face à leurs rivaux de Philadelphie (97-92) pour mener 3-1 et se rapprocher des demi-finales de conférence. Dans une rencontre à haute intensité, le meneur All-Star des Knicks Jalen Brunson a confirmé sa montée en puissance avec 47 points (et 10 passes), record de sa franchise lors d'un match de phase finale.
Roman Josi pourrait rejoindre rapidement l'équipe de Suisse en vue du championnat du monde.
Les Predators sont en effet menés 3-1 dans le 1er tour des play-off de NHL qui les oppose aux Canucks de Pius Suter. Ils menaient pourtant encore 3-1 à 2'50 de la fin du match no 4 dimanche.
Vancouver est allé s'imposer 4-3 après prolongation dimanche à Nashville, où Roman Josi a signé une passe décisive pour devenir le recordman d'assists réalisés en play-off dans l'histoire de la franchise (32). Le défenseur bernois a égalé une autre marque historique des Preds en disputant son 89e match dans le cadre des séries finales, soit autant que l'ancien gardien Pekka Rinne.
Les Canucks, qui avaient déjà gagné le match précédent à Nashville, sont revenus de loin dans cet acte IV: auteur d'un triplé, Brock Boeser a inscrit deux buts dans les trois dernières minutes du temps réglementaire, le 3-3 tombant à 8 secondes de la sirène. C'est Elias Lindholm qui a marqué le but de la victoire après 1'02 en overtime.
Nino Niederreiter et Kevin Fiala pourraient par ailleurs eux aussi voir leurs rêves de Coupe Stanley s'envoler très vite. Les Jets de Winnipeg se sont inclinés 5-1 dimanche sur la glace de l'Avalanche du Colorado, qui mène ainsi 3-1 après avoir signé un troisième succès d'affilée.
Les Kings de Kevin Fiala se retrouvent dans la même situation face aux Oilers, qui ont cueilli dimanche une deuxième victoire consécutive sutr la glace de Los Angeles (1-0). L.A. a pourtant cadré 20 tirs de plus qu'Edmonton dimanche: 33 - dont 4 pour Fiala - contre 13 pour les Oilers.
Meilleure formation de la saison régulière, les Rangers sont la première équipe qualifiée pour le 2e tour. La franchise new-yorkaise a battu Washington pour la quatrième fois en quatre matches dimanche (4-2) en quart de finale de la Conférence Est.
En remportant l'acte VI de la finale à Malley samedi soir (5-3), Lausanne s'est donné le droit de rêver au titre. Tout se jouera mardi soir à Zurich dans une finalissima qui promet.
Plus qu'une marche. La dernière. La plus difficile à gravir. Mais aussi probablement la plus excitante, celle que tout joueur ambitionne de vivre dans une carrière. Mardi à Zurich, cela sera quoi qu'il arrive la dernière manche du championnat et comme dans Highlander, il ne pourra en rester qu'un.
Pour parvenir à cette conclusion, il a fallu que le LHC renverse une troisième fois le "Z" à domicile. Durant cette finale, le LHC a profité à plein de son public. Samedi, tout a tourné en sa faveur, malgré une frayeur en fin de match. Suomela a ouvert la marque après cinq minutes. Puis dans le tiers médian, les Lions de Malley ont rugi comme jamais. Ils ont ainsi marqué quatre buts sans réplique et ont vu une réussite annulée pour une obstruction sur le gardien. Marc Crawford, le coach zurichois, a préféré reposer son titulaire Simon Hrubec à la suite du 4-0 vaudois.
Le LHC a contraint Zurich à faire des erreurs. Les Vaudois ont mis de l'intensité dans leur jeu et les joueurs de Crawford ont parfois précipité leurs gestes, d'où certaines erreurs. Mardi, la situation sera tout autre. Le coach zurichois aura le dernier changement de ligne et la possibilité de choisir quel quintette envoyer. On ne sait pas si Yannick Weber, Rudolfs Balcers et Yannick Zehnder, absents samedi, pourront être sur la glace. Mais Zurich possède assez de joueurs pour faire face à ces problèmes avec notamment Scott Harrington en défense.
"On n'aura rien à perdre, assène Damien Riat, double buteur lors de ce match VI. On ne va rien faire de différent, il faudra jouer le même jeu qu'à la maison. Il nous reste une étape. On n'a encore rien fait." Interrogé sur ce qui lui est passé par la tête au moment du 2-0, l'attaquant genevois n'a pas trouvé les mots: "C'était malade avec cette ambiance, je ne réalise pas encore."
Ce que le numéro 9 des Lions lausannois réalise en revanche, c'est le chemin parcouru depuis le début de la saison. "Jamais je n'aurais cru à une telle issue lorsqu'on a commencé au mois de septembre, confie-t-il. On est monté crescendo au cours de la saison. Et depuis le début, notre état d'esprit fait notre force. On est une équipe. Quand on est face au mur, on sait qu'on va tout donner. On a confiance en ce groupe, en chacun de nous."
Jeudi à Zurich après la défaite 3-0 du LHC, Damien Riat avait donné rendez-vous à la presse mardi soir à Zurich. Samedi soir à 22h30, sa prophétie s'est révélée exacte. Alors, peut-on parler de prophète Riat? "J'ai un peu dit ça sur le ton de la boutade, tout en sachant que c'était clairement faisable pour nous, reconnaît-il. Maintenant on va récupérer et se préparer pour 60 minutes de bataille. Il n'y aura rien à perdre pour les deux équipes et je pense qu'on est prêt pour ça."
Le PSG a décroché le 12e titre de champion de France de son histoire, après la défaite concédée par son dauphin Monaco à Lyon (3-2), dimanche lors de la 31e journée de Ligue 1.
Avec douze points d'avance sur les Monégasques, les Parisiens ne peuvent plus être rattrapés au classement alors qu'il ne reste plus que trois journées à disputer.
Le club de la capitale peut désormais se projeter vers son objectif de triplé puisqu'il est encore en lice en Ligue des champions (demi-finales contre le Borussia Dortmund, les 1er et 7 mai) et en Coupe de France (finale face à Lyon, le 25 mai à Lille).
"J'ai eu le feeling que le ballon allait passer", a lâché Timothé Cognat, auteur du but de la qualification pour Servette.
*J'ai surgi entre les deux défenseurs centraux pour le reprendre direct", a raconté Cognat, qui n'arrêtera pas de se passer le film de cette action de la 88e minute en demi-finale de la Coupe de Suisse.
L'inspiration du Lyonnais envoie le Servette FC en finale. Il y a deux mois, c'était déjà lui qui avait inscrit le but de la qualification à Razgrad en Coupe d'Europe." Les matches à enjeu m'inspirent", sourit le no 8 grenat, interrogé en zone mixte
Les deux premiers matches livrés cette année à la Schützenwiese n'avaient pas été, sur le plan comptable, une très belle opération pour le Servette FC avec un nul 3-3 et une défaite 1-0. Mais des leçons ont su être tirées. "Cette demi-finale n'a pas dû être très belle à regarder, glisse Timothé Cognat. Il fallait être solide, dans l'impact et dans les duels. Il fallait aussi bien être en place pour ne pas laisser d'espaces à Winterthour qui est une très bonne équipe à domicile. C'est vraiment difficile de venir ici. Beaucoup s'y sont cassé les dents".
Pour les Servettiens, le troisième voyage dans la cinquième ville de Suisse efface évidemment le souvenir des deux premiers. Il leur offre, surtout, cette finale de Coupe de Suisse que leurs supporters attendaient depuis si longtemps.
La Suisse n'a pas signé d'exploit dimanche dans le concours par équipe des championnats d'Europe messieurs de Rimini, terminant au 8e et dernier rang de la finale.
Brillants 4es des qualifications avec un total de 249,194 points, Noe Seifert, Christian Baumann, Taha Serhani, Luca et Matteo Giubellini ont cumulé 245,359 points dimanche après-midi. Le quintette helvétique n'a pas (trop) de regret à avoir, étant donné qu'il fallait dépasser les 252 points pour se hisser sur le podium.
N'empêche que le 5e rang obtenu lors des Mondiaux 2023 à Anvers, synonyme de ticket olympique, avait fait naître de sérieux espoirs en vue de ces joutes continentales. D'autant plus que quatre gymnastes présents en Belgique - Seifert, Baumann, Serhani et Luca Giubellini - étaient aussi de la partie à Rimini.
La performance des qualifications avait renforcé la confiance dans le camp suisse: une médaille semblait bien possible. Mais l'espoir s'est vite envolé, Seifert et Luca Giubellini chutant au cheval d'arçons. Des faux pas rédhibitoires dans une finale où aucun résultat n'était biffé, contrairement aux qualifications.
Le titre est revenu à l'Ukraine (255,762 points), qui a devancé de justesse la Grande-Bretagne (255,429). L'Italie s'est parée de bronze avec 252,260 points, la Turquie échouant quant à elle au pied de l'estrade avec 248,029 points.
Après une trop longue attente de 23 ans, le Servette FC goûtera à nouveau à l'ivresse d'une finale de la Coupe de Suisse. Les Grenat affronteront le FC Lugano le 2 juin au Wankdorf.
Le Servette FC s'est qualifié à la faveur de son succès 1-0 à Winterthour dimanche. Il a été acquis sur une réussite de Timothé Cognat à la 88e minute. Le no 8 des Grenat a armé une frappe imparable du gauche après un centre de Keigo Tsunemoto qui avait été décalé par Steve Rouiller.
Les Grenat ont eu le bonheur de marquer sur leur première véritable occasion, comme devait le rappeler perfidement le speaker du stade. Ce but a été l'œuvre d'un joueur qui avait été déjà été décisif en Conférence League à Razgrad, où il avait inscrit le but de la qualification. Il a, aussi, été amené par les deux hommes qui sont sans doute les deux meilleurs joueurs servettiens de la saison.
Cette qualification pour la finale de la Coupe de Suisse récompense la très belle saison des Grenat. Mais elle ne sera magnifique que si le Servette FC s'impose le 2 juin prochain. Le passé plaide en faveur des Genevois, qui avaient battu Lugano 2-0 en 1971 dans la seule finale ayant opposé à ce jour les deux équipes.
Le dos rond pendant près d'une demi-heure avant de mettre le nez à la fenêtre: telle fut l'approche du Servette FC pour cette demi-finale. Le souvenir des deux rencontres de Super League, le 3-3 du 23 janvier et la défaite 1-0 du 30 mars, était encore bien présent dans les têtes des Grenat. Ne pas s'exposer aux ruptures adverses était le mot d'ordre.
Avec les deux têtes de Takuma Nishimura et les deux tentatives de Bendeguz Bolla, le Servette FC n'oubliait pas de rappeler en fin de première période pourquoi il était le favori logique de la rencontre. Mais il n'en avait pas encore fait assez pour vraiment mériter de la gagner.
Jusqu'à la 88e minute, le scénario ne bougeait pas. Les hommes de René Weiler avaient, certes, l'initiative du jeu, sans toutefois se livrer pleinement. Ils ont attendu le bon moment pour frapper, le moment où leurs individualités pouvaient enfin faire parler leur classe. Car de la classe, Timothé Cognat en possède vraiment !
Richard Chassot a dressé un "très bon" bilan du 77e Tour de Romandie, qui s'est terminé dimanche à Vernier.
Le directeur de l'épreuve a aussi présenté les grandes lignes de la prochaine édition, qui pourrait bien passer par la Suisse alémanique.
"L'organisation a très bien fonctionné malgré des conditions météo pas toujours favorables. Heureusement, le froid du début de semaine n'était pas accompagné de précipitations", a-t-il relevé en conférence de presse. "Nous avons présenté un joli programme et j'ai reçu de très bons échos des coureurs, des équipes, et des villes qui nous ont accueillis."
Côté sportif, le directeur du TdR a souligné que la course n'était définitivement plus considérée comme une semaine de "test" en vue des grands Tours. "C'est un rendez-vous à haute valeur sportive. Pour le gagner, il faut aller le chercher", a-t-il déclaré.
Cette lutte acharnée pour la victoire finale fait que les chances de voir des Suisses aux avant-postes se font de plus en plus rares, comme lors de la semaine écoulée. "Ce n'est plus possible de remporter une étape sur un coup de chance comme ça a pu être le cas par le passé. Il faut se préparer longuement à l'avance et être un grand talent pour espérer jouer le général."
Interrogé sur le programme de l'édition 2025, Richard Chassot a révélé qu'il souhaitait ardemment faire passer le peloton par la ville de Bâle. "Je viens d'envoyer un SMS à ce sujet", a-t-il lâché. "L'idée serait de fêter les 100 ans qu'aurait eu Jean Tinguely l'année prochaine, car cet artiste a beaucoup travaillé autour de la roue. Nous souhaiterions allier culture, Suisse romande et Suisse alémanique."
Quant au reste du parcours, il devrait contenir un prologue autour de Saint-Imier (BE) et des étapes en boucle à la Grande Béroche (NE) et à Cossonay (VD). Le classement général devrait se jouer entre une étape-reine se terminant une nouvelle fois à Thyon 2000 (comme en 2021 et 2023), et un contre-la-montre final à Genève.
Elfic n'a pas failli dimanche à St-Léonard.
Contraintes de disputer un match no 5 en finale des play-off après avoir perdu les actes III et IV à Nyon, les Fribourgeoises ont écrasé les Nyonnaises 92-48 pour décrocher leur sixième titre national consécutif. Elles signent un quatrième quadruplé d'affilée sur la scène helvétique.
Les joueuses du coach Romain Gaspoz, battues sur le fil à deux reprises au Rocher alors que le titre leur semblait à chaque fois promis, n'ont cette fois-ci pas tremblé. Elles menaient ainsi déjà de 18 points (31-13) à 22'' de la fin du quart-temps initial, dans une rencontre suivie par quelque 1600 spectateurs.
Leur avance, qui était de 26 points à la mi-temps (48-22), a culminé à 44 unités dès la 34e minute (81-37). La capitaine Abigail Fogg (25 points, 15 rebonds, 5 interceptions, 3 contres) et ses équipières n'ont jamais desserré leur étreinte, comme pour prouver que leurs deux défaites précédentes - les seules qu'elles ont subies cette saison en Suisse - n'étaient qu'un regrettable accident.
Carlos Alcaraz a rallié haut la main les 8es de finale du Masters 1000 de Madrid aux dépens du Brésilien Thiago Seyboth Wild (ATP 63), battu 6-3 6-3 en 75' dimanche.
Le no 3 mondial fait son retour de blessure dans un tournoi dont il est le double tenant du titre.
Alcaraz, dont la participation était encore incertaine en début de semaine à un mois de Roland-Garros, avait rassuré deux jours plus tôt en bouclant vite fait, bien fait son match de reprise face à Alexander Shevchenko (6-2 6-1 en 68'). Sans ressentir de douleur au bras droit, s'était-il réjoui.
Dimanche, bras droit toujours protégé par un manchon, son coup d'accélérateur mis à 3-3 lui a permis de faire la différence dans le premier set. Il s'est ensuite échappé rapidement 5-0 dans la seconde manche. Seule turbulence, quand une série d'approximations lui a coûté un break alors qu'il servait pour le gain de la partie, à 5-1.
Pour une place en quarts de finale, le jeune Espagnol (20 ans) affrontera dans une réédition de la finale 2023 Jan-Lennard Struff (ATP 24), fraîchement titré à Munich. S'il venait à triompher sur la terre battue madrilène le 5 mai, il deviendrait le premier à remporter trois fois d'affilée le Masters 1000 de Madrid.
Arsenal a conforté sa place de leader avec une victoire serrée dans le derby du nord de Londres chez son rival historique Tottenham (3-2), dimanche, avant les trois dernières journées du championnat.
Après un malheureux but contre son camp de Pierre-Emile Höjbjerg, Bukayo Saka et Kai Havertz ont permis aux visiteurs de mener confortablement 3-0 avant la pause. En deuxième mi-temps, les hôtes sont toutefois revenus dans le match et ont réussi à marquer un but à la 87e minute, grâce à un penalty transformé par Son Heung-min. Mais le temps restant n'a pas permis aux Spurs d'espérer mieux.
Arsenal a ainsi remporté son deuxième derby londonien en six jours. Mardi, les Gunners avaient gagné 5-0 contre Chelsea.
Avec 80 points, l'équipe dirigée par Mikel Arteta compte quatre unités d'avance sur le deuxième du classement, Manchester City, qui a toutefois disputé deux matches en moins. Les Citizens affrontent Nottingham Forest à l'extérieur dans la foulée (17h30) et viendront sur la pelouse de Tottenham le 14 mai pour y disputer un match en retard.
Carlos Rodriguez a remporté dimanche le Tour de Romandie 2024. L'Espagnol a conservé la 1re place du général au terme de la dernière étape, remportée par Dorian Godon dimanche à Vernier.
La formation Ineos a parfaitement su contrôler la course sur les routes genevoises, pour permettre à son leader de rallier l'arrivée avec le maillot jaune sur les épaules. L'étape s'est terminée par un sprint survolé par Dorian Godon (Decathlon AG2R La Mondiale). Le Français a ainsi signé son second succès sur ce TdR, après avoir épinglé la 1ère étape, mercredi à Fribourg.
Les conditions pluvieuses ont rendu la route très glissante, entraînant plusieurs chutes sur cette boucle de 150 km. Les coureurs du haut du classement général ont tenté d'attaquer à plusieurs reprises, en profitant des écarts très serrés pour tenter d'améliorer leur rang final, mais aucun n'est parvenu à bousculer la hiérarchie.
Francesco Bagnaia a remporté dimanche le GP d'Espagne dans la catégorie-reine des MotoGP.
Leader du championnat et vainqueur du sprint la veille, l'Espagnol Jorge Martin est quant à lui tombé alors qu'il était en tête de la course.
Double tenant du titre mondial, Francesco Bagnaia a devancé de 0''372 son dauphin, l'Espagnol Marc Marquez, la 3e place revenant à l'Italien Marco Bezzecchi (à 3''903). Les pilotes Ducati ont dominé les débats sur le circuit de Jerez de la Frontera, en signant un quintuplé dimanche.
Eliminé dans un sprint qui a été marqué par pas moins de 14 chutes samedi, Bagnaia a décroché dimanche son deuxième succès de la saison après sa victoire au Qatar en ouverture, le 30e au total et le 20e en MotoGP. L'Italien passe du 4e au 2e rang du classement des pilotes, avec désormais 17 longueurs de retard sur Jorge Martin.
"J'ai tenté de le suivre mais il (Bagnaia) était plus rapide que moi", a reconnu Marc Marquez, qui a dû s'avouer vaincu au terme d'un superbe duel. Le Catalan de 31 ans devra donc attendre encore pour retrouver la plus haute marche du podium, sur laquelle il n'est plus monté depuis octobre 2021 (lors du GP d'Emilie-Romagne).
Alexis Bayard n'a pas réalisé le même tour de force que la Chaux-de-Fonnière Pauline Brunner, qui avait décroché vendredi son ticket pour les JO de Paris.
L'épéiste valaisan de 27 ans, 22e de la hiérarchie mondiale, a été éliminé en quart de finale du tournoi européen de Differdange dimanche.
Tête de série no 1 du tableau et joueur le mieux classé parmi les Européens à ne pas avoir décroché sa qualification directe pour Paris, Alexis Bayard n'a remporté qu'un seul assaut au Luxembourg, dominant Filipp Djatsuk 15-9 en 8e de finale. Il s'est ensuite incliné 15-10 devant le Néerlandais Tristan Tulen, 31e mondial.
Alexis Bayard n'a donc pas réussi à sauver l'honneur des épéistes masculins helvétiques, qui avaient échoué à se qualifier par équipe pour les JO 2024. Il aurait dû remporter le tournoi de Differdange pour décrocher son ticket pour Paris, ce que Pauline Brunner est parvenue à faire vendredi. La Neuchâteloise sera donc la seule représentante de Swiss Fencing en lice aux prochains Jeux.