Arrivé en petite forme à Roland-Garros, Novak Djokovic en est reparti en grande pompe, avec un 23e trophée du Grand Chelem et le titre officiel de meilleur joueur de l'histoire (en bon français: le GOAT, pour «The greatest of all time»). Ce dernier sujet fera débat pendant encore des siècles et des siècles mais la suprématie statistique est acquise au joueur serbe, quelle que soient les goûts et les couleurs - les stats proposent, la mémoire dispose.
Ce dimanche, Novak Djokovic a remporté son troisième Roland-Garros avec une relative facilité, passé un premier set où il a dû cravacher (7-6 6-3 7-5). Contrairement à l'an dernier, Casper Ruud n'est pas passé à côté de sa finale. Il a même très bien joué, à tout le moins pendant une heure. Mais il a eu le malheur de perdre quasiment tous les points décisifs, soit l'exact opposé de Novak Djokovic, toujours aussi cruel et impitoyable quand il est en danger.
Le Serbe reconnaît que «ce tournoi, gagner ce tournoi, était le challenge le plus difficile de ma carrière. Avec la tension, j'ai dépensé deux fois plus d'énergie que d'habitude. Quand l'histoire est en jeu, il y a toujours la tentation de se projeter, de faire des scénarios. Peut-être que demain, je réaliserai mieux la portée de ma victoire.»
Novak Djokovic classe cette victoire à Roland-Garros parmi les trois plus marquantes de sa carrière. «Il y a eu l'Australie et mon premier Grand Chelem en 2008. Puis mon premier titre à Wimbledon, jour où je suis également devenu no 1 mondial. Puis il y a aujourd'hui avec ce record.»
Voilà ce qui lui reste à faire 👇