Lorsqu'on lui a demandé, après sa dixième victoire à l'Open d'Australie, où et quand on le reverrait, Novak Djokovic a répondu: «Je ne sais pas.» Il devait d'abord soigner la déchirure musculaire de trois centimètres à sa cuisse gauche. Et maintenant, ce n'est pas sûr qu'il puisse disputer les tournois d'Indian Wells (à partir du 8 mars) et de Miami (22 mars), parce qu'il n'est pas vacciné contre le coronavirus.
Début février, les autorités sanitaires américaines ont annoncé la fin de l'état d'urgence national, en vigueur depuis plus de trois ans, à compter du 1er mars et de l'état d'urgence sanitaire dès le 11 mai. Mais c'est donc trop tard pour Novak Djokovic.
Alors son entourage fait tout son possible. Comme le confirme son frère Djordje Djokovic à l'agence de presse serbe Tanjug, le joueur de 35 ans a déposé une demande d'autorisation spéciale.
«Malheureusement, nous n'avons pas la situation entre nos mains. Novak a besoin d'un permis spécial parce que les Etats-Unis ne permettent toujours pas aux étrangers non vaccinés d'entrer sur leur territoire», a déclaré le plus jeune des trois frères Djokovic. Il a critiqué cette situation en faisant référence à d'autres pays, la qualifiant d'«incroyable».
L'Allemand Tommy Haas, directeur du tournoi d'Indian Wells, est aussi monté au filet pendant l'Open d'Australie:
Djokovic a gagné cinq fois à Indian Wells. En 2020, le tournoi avait été annulé en raison de la pandémie, et en 2021 et 2022, le Serbe n'a pas pu se rendre aux Etats-Unis parce qu'il ne voulait pas se faire vacciner contre le coronavirus. Il a aussi manqué l'US Open 2022 à New York pour cette même raison.
En remportant son 22e titre du Grand Chelem à Melbourne, Novak Djokovic a égalé le record détenu jusqu'ici par Rafael Nadal et a aussi repris la tête du classement mondial. Le Serbe a ensuite fait une pause de dix jours avant de reprendre l'entraînement à Belgrade. Il disputera son prochain tournoi à Dubaï dès le 27 février.
Adaptation en français: Yoann Graber