Le vice-chancelier aimait à se reposer en montagne, dans son Valais d'origine. Il s’est effondré lors d'une randonnée vendredi. Il laisse derrière lui son épouse et ses trois grands enfants.
Le lieu de l'accident n'a pas été précisé. Interrogée par Keystone-ATS, la police cantonale n'avait pas enregistré vendredi de cas d'accident grave correspondant au profil du défunt.
On ignore pour l'heure qui le remplacera, a indiqué une porte-parole de la Chancellerie à Keystone-ATS.
Né en 1968 à Monthey (VS), André Simonazzi a été nommé vice-chancelier et porte-parole du Conseil fédéral en novembre 2008. Depuis le 1er janvier 2009, il a pris part aux séances du Conseil fédéral, dont il a tenu le procès-verbal, et en a assuré la communication.
André Simonazzi «était un serviteur de l’État au sens le plus noble du terme», écrit la Chancellerie fédérale en rendant hommage au défunt. Le mandat d’information inscrit dans la loi a toujours guidé son travail et celui de ses collègues.
Le Chablaisien a obtenu une licence en relations internationales à l'Université de Genève. Il a ensuite suivi une formation de journaliste au Nouvelliste. De 1995 à 1998, il a travaillé pour Caritas Suisse en tant qu'attaché de presse pour la Suisse romande.
En 1998, il a repris le département général de l'information. Il a ensuite rejoint le service d'information du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) en 2004. Il a d'abord été chef de l'information adjoint et porte-parole pour la Suisse romande.
En 2005, André Simonazzi est devenu chef de l'information au sein du département de Moritz Leuenberger, alors conseiller fédéral socialiste, avant de devenir vice-chancelier. (vz/ats)