Il est fort probable que le Conseil fédéral annonce ce mercredi l'extension du certificat sanitaire dès lundi prochain, en raison de la pression sur les hôpitaux du pays. Cette mesure concernerait plusieurs lieux fermés, dont:
C'est ce que soutiennent plusieurs médias alémaniques. Si l’on en croit la NZZ, qui cite le quotidien Blick, il est aussi prévu de délivrer une amende de 100 francs à toutes celles et ceux qui utiliseraient un faux certificat ou le certificat d’autrui. Cette information, selon le Tages-Anzeiger, a été confirmée par les proches de l'entourage d'Alain Berset.
En apprenant l'hypothétique mesure, l'UDC s'est insurgée dans un communiqué:
Le premier parti de suisse demande «instamment» au Conseil fédéral de ne pas étendre l’obligation de présenter un tel certificat.
Le PLR n'est pas du même avis. «L’unique but de cet instrument est d'éviter des mesures plus restrictives et liberticides. De plus, l'infrastructure hospitalière doit être protégée d’une surcharge, et l'économie ne doit en aucun cas être davantage affaiblie. Là où l'utilisation du certificat est étendue, les autres restrictions (exigence du masque, limites de capacité, distances, etc.) doivent être abandonnées», souligne le parti dans un communiqué.
Ce mardi, lors de la conférence de presse des experts de la Confédération, l’économiste Marius Brülhart a estimé que l’extension du certificat Covid serait un obstacle pour un quart de la population. Son raisonnement: actuellement, les personnes ayant reçu une première dose du vaccin et les jeunes de moins de 16 ans représentent trois quarts de la population.
Pour ce membre de la Task force Covid, il faut une bonne pesée d'intérêt entre les effets positifs et négatifs d'une telle extension. Certaines personnes devront affronter des obstacles supplémentaires pour accéder à leurs loisirs, alors que d'autres se sentiront plus en sécurité. (wat/ats)