«Jusqu'à quand?»: la presse amère sur la hausse des primes
«Une autre claque», «coup d'assommoir», «douche froide», la presse était amère au lendemain de l'annonce de la hausse des primes en 2023.
L'organisation opaque et mystérieuse des caisses et le poids de l'industrie pharmaceutique, qui profite du niveau de vie helvétique pour gonfler «honteusement» ses marges ou encore la concurrence en sont des symptômes. Et le monde politique semble «impuissant» face à ce phénomène.
Limiter la hausse
«Il est tentant de vouloir jeter des anathèmes sur les divers acteurs du système, analyse de son côté Le Temps. Or la réalité du terrain est plus complexe».
Pour cela, «le Parlement devrait avoir le courage de défendre les patients plutôt que les intérêts de certains acteurs de la santé». Les assurances faîtières des caisses Santésuisse et Curafutura devraient quant à elles mettre un terme à leur «puérile rivalité» afin d'entériner un nouveau tarif de prestations, «tant l'actuel Tarmed est dépassé».
Droit de regard des assurés
La Tribune de Genève pointe elle une «faillite politique générale» sur ce poste budgétaire qui pèse «lourdement» dans les ménages.
Dans le Jura, on se demande s'il est normal que l'assurance obligatoire des soins soit gérée par des privés sans droit de regard des assurés.
(ats/jch)