
C'est la deuxième fois que la meute de Beverin fait l'objet d'une telle mesure. (image d'illustration)Image: sda
Trois jeunes loups de la meute de Beverin, dans les Grisons, pourront être tirés. C'est ce qu'a décidé la Confédération, quelques jours après avoir donné le feu vert aux autorités vaudoises et valaisannes.
06.09.2021, 10:1406.09.2021, 10:24
Fin août, les autorités grisonnes avaient demandé la permission d'abattre trois jeunes loups. Elles ont invoqué les attaques contre des troupeaux d'ovins, malgré les mesures de protection et le fait que ces animaux sont trop peu farouches. Les canidés se sont notamment approchés de randonneurs. Lundi, la Confédération a donné son feu vert.
C'est la deuxième fois que la meute de Beverin fait l'objet d'une telle mesure. En 2019, la Confédération avait approuvé le tir de quatre jeunes loups.
Quatre loups seront tués en Suisse romande
Les cantons de Vaud et du Valais ont eux reçu l'autorisation de l'Office fédéral de l'environnement pour des tirs de régulation du loup la semaine dernière. Chaque canton pourra abattre deux jeunes individus, issus respectivement des meutes du Marchairuz et du Val d'Hérens.
Une centaine de loups
La Suisse compte actuellement près de 130 loups et au moins 11 meutes. La loi sur la chasse a été rejetée par le peuple en septembre 2020. L'ordonnance sur la chasse a été adaptée au 15 juillet 2021 pour tenir compte des difficultés auxquelles les régions abritant des populations de loups font face.
Le tir de loups vise à induire un changement de comportement au sein de la meute, précise l'OFEV. Pour garantir l’effet escompté, l’office recommande de tirer les jeunes animaux, si possible, lorsqu’ils se trouvent dans un groupe de plusieurs individus et à proximité d’habitations ou de troupeaux d’animaux de rente. (ats)
Dans un courriel envoyé jeudi à tous les collaborateurs et étudiants de l'Université de Genève, Yves Flückiger rappelle le cadre de la liberté d'expression dans l'institution qu'il dirige. Il invite les personnes qui vivraient mal le présent moment à s'adresser à la cellule «respect».
Face aux tensions suscitées par la guerre entre Israël et le Hamas, le recteur de l’Université de Genève (Unige), Yves Flückiger, prend pour la première fois la parole. Dans un courriel adressé jeudi à tous les collaborateurs et étudiants de l’Unige, dont watson a obtenu copie, il écrit: