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Suite à plusieurs attaques sur des bovins dans le Jura vaudois, le canton de Vaud sollicite un tir de loup auprès de la Confédération. Il estime que les conditions permettant la régulation sont réunies.
02.08.2021, 16:2502.08.2021, 17:01
La saison de l'estivage a débuté à la mi-juin. Depuis, plusieurs attaques attribuées à une meute de loups ont été constatées sur des veaux dans la région du Marchairuz, relève le Département vaudois de l'environnement et de la sécurité dans un communiqué diffusé lundi.
«Le loup ne peut être régulé que si la meute concernée s’est reproduite avec succès pendant l’année durant laquelle la régulation a été autorisée»
Le canton de Vaud dans son communiqué
Ainsi, les autorités cantonales estiment que les conditions pour un tir de régulation sont réunies et ont adressé une demande en ce sens à la Confédération. Rappelons que depuis la révision de l’ordonnance sur la chasse entrée en vigueur mi-juillet, les populations de loups peuvent être régulées dès lors que deux bovins au moins ont été tués sur une période de quatre mois, pour autant que des mesures de protection raisonnables aient été mises en place.
Par ailleurs, le canton tient à assurer les éleveurs de son soutien et se dit conscient de leurs difficultés. La Direction générale de l'environnement suit de près la situation sur le terrain en étroite collaboration notamment avec la Fondation Landry et les propriétaires de bétail. (ats)
Pour le 1er août, on a demandé aux gens de jouer les Guillaume Tell
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Pour le politologue René Knüsel, Viola Amherd a «pris des risques» en plaidant pour un rapprochement accru de la Suisse avec l'Otan. Et puis, la conseillère fédérale n'avait peut-être plus l'énergie nécessaire pour diriger le Département de la défense.
Viola Amherd jette l’éponge. Comment expliquez-vous cette décision?
René Knüsel: L’UDC exigeait sa démission. Cette demande entre sûrement en ligne de compte dans sa décision de quitter le Conseil fédéral. Les appels à la démission font partie du jeu politique. Cela dit, je ne vois pas de raisons objectives, pour Mme Amherd, de quitter le Conseil fédéral et le Département de la défense (DDPS), aujourd’hui plus qu’hier. On lui reproche des dysfonctionnements, les drones achetés à Israël et toujours pas opérationnels, entre autres, mais des dysfonctionnements, il y a en toujours eu dans l'armée suisse. L'affaire des Mirage, dans les années 60, avait toutefois contraint le chef de ce qui s’appelait alors le Département militaire fédéral, Paul Chaudet, à démissionner.