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C'est un insecte particulièrement nuisible, car vecteur de maladies. Le moustique tigre prolifère dans le bassin lémanique, mais il peut être stoppé facilement.
01.06.2021, 12:3701.06.2021, 15:15
Le moustique tigre a fait son apparition dans la région lémanique il y a environ un an. Cet insecte au corps et pattes rayés de noir et blanc est particulièrement agressif et peut être vecteur de maladies comme la dengue, le chikungunya ou le Zika.
Pour cette raison, le Conseil du Léman a lancé mardi une journée de mobilisation. Le but? Faire en sorte que les trois millions d’habitants du bassin lémanique «adoptent les mêmes bons réflexes».
Ces bonnes habitudes peuvent se résumer en une seule action: priver l'insecte d'eau. Voici pourquoi.
- Le moustique tigre se développe majoritairement dans les jardins, sur les terrasses et les balcons.
- Pour assurer le développement de ses œufs, larves et nymphes, il a besoin d'eau.
- Il colonise ainsi divers récipients (arrosoirs, écuelles, coupelles sous les pots de fleurs, réserves d'eau de pluie, etc.).
Le rôle de chacun
Sans eau, le moustique tigre ne peut tout simplement pas se développer. En le privant d’eau, on empêche ainsi son développement. Pour atteindre cet objectif, l'implication de chacun est primordiale, note le Conseil du Léman. Et pour cause: 80% des lieux de développement du moustique tigre se trouvent à proximité des habitations.
«En vidant, couvrant, rangeant tout récipient permettant son développement, on empêche sa prolifération»
Le Conseil du Léman
De plus, la population peut également participer au repérage du moustique tigre en signalant sa présence sur ce site. Cela permet d’anticiper l’installation stable de populations importantes du moustique.
Insecte colonisateur
Originaire du Sud-Est asiatique, le moustique tigre a colonisé le monde en quelques décennies grâce au transport de marchandises. Présent dans toute l’Europe du Sud, il est en train d’avancer vers le nord. A l’été 2020, il a été repéré en Suisse, dans le canton de Genève et dans le Chablais valaisan ainsi qu’en France, dans l’Ain et en Haute-Savoie.
(asi)
L'intégrisme religieux qui a été fatal à Samuel Paty, celui qui a poussé un proviseur parisien à la démission, comme celui qui vient de coûter sa place à un instituteur zurichois, participent de cette violence qui se drape dans l'offense. Soyons-en conscients.
Des rumeurs d’enfants, des parents qui en rajoutent, une direction d’école qui flanche. Résultat: un professeur d’école primaire poussé à la démission. En Suisse, dans le canton de Zurich. Ici, pas d’accusation de blasphème, mais de corruption de mineurs, aggravée de la circonstance d’homosexualité. Le présent engrenage rappelle celui qui a coûté la vie en octobre 2020 en France à Samuel Paty, ce professeur décapité par un jeune djihadiste tchétchène. Il évoque plus près nous la démission, pour raisons de sécurité, d’un proviseur de lycée parisien, après qu’il eut, conformément à loi, demandé à une élève d’ôter son voile.