Un animal sauvage happé sur la route doit être signalé immédiatement à la police ou au garde-chasse pour abréger ses souffrances. Les automobilistes impliqués qui manquent à ce devoir commettent une infraction. Pourtant, ils s'en sortent trop souvent avec une peine clémente ou sans aucune sanction, déplore la Fondation pour l'animal dans le droit.
Chaque année, des milliers d'animaux sauvages meurent sur les routes suisses, indique, mercredi, la fondation dans son analyse annuelle de la poursuite pénale de la maltraitance animale. De nombreux conducteurs ne signalent, toutefois, pas aux autorités les renards ou autres chevreuils qu'ils viennent de percuter. Ces derniers périssent dans d'atroces et longues souffrances inutiles.
De tels manquements sont répréhensibles sur le plan pénal. Cependant, la justice suisse n'a rendu que 47 jugements en la matière en 2021.
L'analyse de la Fondation pour l'animal dans le droit montre, en outre, que les autorités pénales n'évaluent souvent pas les cas correctement. De nombreux automobilistes poursuivis n'écopent que de sanctions faibles ou ne sont même pas punis. (jah/ats)