Suisse
Animaux

La chasse aux loups est ouverte en Suisse

Une nouvelle loi sur le tir des loups entrera en vigueur dès décembre, la voici

Une initiative vise à permettre de tirer un loup, toute l'année, sauf dans le Parc national suisse.
Le loup reste une espèce protégée en Suisse.Keystone
Le but de ce changement de régulation est que les canidés redeviennent craintifs, alors que leur population a triplé en trois ans.
01.11.2023, 15:0005.02.2024, 10:59

Les loups pourront être tirés préventivement dès le 1er décembre en vue de prévenir des dégâts. Le Conseil fédéral a mis, mercredi, en vigueur une partie de la révision de la loi sur la chasse.

Le loup reste une espèce protégée. Les cantons ne pourront autoriser de tirs que si la meute a causé de dommages.

Le Conseil fédéral explique l'entrée en vigueur rapide de la révision par l'augmentation exponentielle des meutes:

  • En 2020, la Suisse comptait 11 meutes et un peu plus de 100 loups;
  • Trois ans plus tard, la population a triplé et 32 meutes ont été observées sur le territoire;
  • Les attaques d'animaux de rente ont explosé, passant de 446 en 2019 à 1480 en 2022.

Les cantons pourront procéder à des tirs de régulation en décembre et janvier déjà. (ats/jch)

Des chercheurs veulent filmer des loups, mais cet ours a d'autres plans
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
As-tu quelque chose à nous dire ?
As-tu une remarque pertinente ou as-tu découvert une erreur ? Tu peux volontiers nous transmettre ton message via le formulaire.
1 Commentaire
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
1
Rebondissement dans le scandale raciste à la police de Lausanne
La plupart des policiers suspendus dans l'affaire des groupes Whatsapp vont contester leur sanction, révèle la RTS. L'un d'eux a même déjà été réintégré.
Suspendus dans l'affaire des messages racistes, sexistes et antisémites échangés sur des groupes Whatsapp et révélés fin août, des policiers lausannois ne comptent pas en rester là.
L’article