Les personnes concernées étaient des membres du commandement des forces spéciales de l'armée suisse (CFS). Le porte-parole de l'armée Daniel Reist a confirmé samedi à l'agence de presse Keystone-ATS les informations rapportées par plusieurs journaux alémaniques. En raison de leur refus de se faire vacciner, les soldats licenciés n'auraient plus été en mesure d'assumer pleinement leurs contrats de travail.
Il s'agit de trois spécialistes du détachement spécial de la police militaire, ainsi que de deux membres du détachement 10 de l'armée. Ce dernier compte au total environ 90 soldats professionnels.
Plusieurs entretiens ont eu lieu avec les cinq militaires, a déclaré Daniel Reist. Mais finalement, «les contrats de travail des cinq spécialistes ont été résiliés pour cause de violation d'obligations légales ou contractuelles importantes». Le délai de résiliation est de six mois.
L'armée avait en partie proposé d'autres emplois aux personnes concernées, mais toutes n'en ont pas fait usage. Un autre membre du commandement des forces spéciales a démissionné de son plein gré.
Plusieurs membres de l'armée s'opposent à ces licenciements. Ils ont déposé un recours auprès du tribunal administratif fédéral, comme l'a indiqué Reist. (ats/asi)