Réunis sous le mot d'ordre «Il est temps d'augmenter les salaires», les participants à cette manifestation nationale ont défilé de la gare de Berne à la Place fédérale.Keystone
A Berne, plus de 15 000 personnes ont manifesté pour revendiquer de meilleurs salaires, à l'initiative des syndicats suisses.
21.09.2024, 17:0321.09.2024, 17:03
Plus de 15 000 personnes venues de toute la Suisse se sont rassemblées samedi après-midi à Berne pour exiger de meilleurs salaires, selon les organisateurs. Elles répondaient à l'appel de l'Union syndicale suisse (USS) et du syndicat Travail.Suisse.
«Plus de salaires, moins de bonus». Le cortège s'est déroulé sans incident, a constaté une journaliste de Keystone-ATS.Keystone
Réunis sous le mot d'ordre «Il est temps d'augmenter les salaires», les participants à cette manifestation nationale ont défilé de la gare de Berne à la Place fédérale. Ils scandaient notamment «Plus de salaires, moins de bonus». Le cortège s'est déroulé sans incident, a constaté une journaliste de Keystone-ATS.
«Tout est devenu plus cher. Et même si l'économie se porte bien, les salariés ont moins dans leur portemonnaie qu'il y a cinq ans. Sans une adaptation des salaires à l'inflation, la population va s'appauvrir. Cette politique n'a pas d'avenir. C'est pourquoi les salaires doivent enfin à nouveau augmenter.»
Le conseiller aux Etats Pierre-Yves Maillard (PS/VD), président de l'USS, cité dans un communiqué.
«Nous ne nous contenterons pas de miettes»
La présidente du syndicat Unia, Vania Alleva, a de son côté réitéré l'exigence de hausses de salaires «de l'ordre de 5%» l'année prochaine. «Nous ne nous contenterons pas de miettes», a-t-elle lancé, alors que les syndicats affirment qu'il y a «plus qu'assez» d'argent dans les entreprises.
Un groupe régional de la Grève du climat a aussi participé au défilé avec une banderole exigeant «une réduction du temps de travail» pour moins d'émissions de gaz à effet de serre. Des drapeaux palestiniens étaient visibles dans la foule, certains manifestants exigeant un cessez-le-feu et une Palestine «libre». (chl/ats)
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