L'an dernier, la Suisse n'a à nouveau pas progressé en matière de lutte contre la corruption dans le secteur public.
La Suisse s'éloigne ainsi un peu plus des meilleurs. Pour faire mieux, l'ONG estime qu'elle devrait interdire le népotisme, améliorer le traitement des conflits d'intérêts et mieux réglementer le lobbying.
Il faudrait aussi agir au niveau des cantons et des communes. La plupart n'ont, en effet, toujours pas de dispositions sur la transparence du financement de la politique.
Transparency International exige également des «améliorations significatives» dans les domaines de la lutte contre la corruption dans le secteur privé, de la poursuite des entreprises, de la lutte contre le blanchiment d'argent et de la protection des lanceurs d'alerte. Ces points n'ont toutefois pas été pris en compte dans le rapport de l'IPC.
L'IPC recense la perception de la corruption dans le secteur public de 180 pays sur la base d'estimations d'experts scientifiques et économiques:
Le Danemark reste en tête du classement avec 90 points. Le pays a amélioré son score de deux points par rapport à l'année précédente. Derrière suivent la Finlande et la Nouvelle-Zélande avec 87 points. Le Sud-Soudan, la Syrie avec 13 points et la Somalie avec 12 points se retrouvent en queue de peloton. (ats/jch)