De nombreuses communes rapportent une participation anormalement haute pour les votations fédérales du 28 novembre. Il se pourrait que l'on se dirige vers un record.
24.11.2021, 21:0128.11.2021, 11:57
Les votations fédérales de ce 28 novembre sur la loi Covid-19 et l'initiative sur les soins infirmiers vont-elles faire péter les scores de la participation? En effet, de nombreuses villes et cantons, interrogés par le Tagesanzeiger, annoncent «un taux de participation élevé à très élevé» parmi les votes déjà enregistrés.
Pour en savoir plus sur ces votations 👇
Selon les chiffres de l'Office fédéral de la statistique, la participation moyenne aux votations fédérales a été d'environ 46% ces dernières années.
Toutefois, certaines régions auraient déjà atteint un taux supérieur à cette moyenne, selon les enveloppes de vote par correspondance déjà comptabilisées: le responsable en charge pour la ville de Saint-Gall, Stephan Wenger, a déclaré au Tagesanzeiger:
«Si nous extrapolons les 46,8% de votes reçus aujourd'hui, nous arrivons à plus de 75% dimanche»
D'autres villes ont également indiqué au Tagesanzeiger que le nombre de votes reçus était élevé. Si ces prévisions s'avèrent exactes, la participation pourrait même être la plus élevée jamais enregistrée:
- Jusqu'à présent, c'est la votation sur l'adhésion à l'Espace économique européen (EEE) (1992) qui a enregistré la plus forte participation avec 78,7%.
- L'initiative populaire «contre l'emprise étrangère et le surpeuplement de la Suisse» (1974) arrive en deuxième position avec 70,3 % de participation.
Un petit classement 👇

Le politologue Michael Hermann analyse dans le Tagesanzeiger que la participation élevée peut notamment s'expliquer par le fait que la loi Covid mobilise fortement aussi bien le camp du oui que celui du non, car:
«Les effets de la pandémie nous concernent tous directement»
(jah/yam)
Et si on devait porter le masque à vie? Décryptage en vidéo.
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Thomas Süssli estime que la Suisse a toujours besoin du F-35. Sous condition, il serait cependant possible de diminuer le nombre de ces avions de combat, a-t-il déclaré.
Soit le Parlement approuve un crédit supplémentaire, soit on adapte la quantité. Telles sont les deux options s'il s'avère que la Suisse ne peut pas acquérir les 36 avions pour des raisons de coût, a expliqué Thomas Süssli mardi dans l'émission Tagesgespräch de la SRF.