Ceux qui s'en sont pris au Palais fédéral sont des «extrémistes monothématiques»
Une partie des personnes opposées aux restrictions mises en place pour lutter contre le coronavirus commence à se radicaliser, alerte André Duvillard, le délégué du Réseau national de sécurité (RNS). Elles sont prêtes à commettre des actes de violence, ajoute-t-il.
L'expert pointe les dernières manifestations à Berne, lors desquelles des couteaux et des tournevis ont notamment été saisis 👇.
Ces manifestants sont des «extrémistes monothématiques», précise le spécialiste de la lutte contre la radicalisation. Ni d'extrême gauche ni d'extrême droite:
Il est encore trop tôt pour dresser leur profil, remarque André Duvillard. Mais «à Berne, on a vu plutôt des hommes, entre 30 et 40 ans, bien intégrés».
Quelle sera la prochaine étape?
«C'est une nouvelle forme d'extrémisme que l'on voit apparaître sur le plan international», poursuit l'expert. En cas de récupération politique, il y a un risque «que cela aboutisse à des affrontements entre des membres de l'extrême gauche et de l'extrême droite».
André Duvillard dit n'avoir pas souvenir d'une telle concentration de manifestations comme actuellement en Suisse. Il appelle à être attentif à la situation ces prochaines semaines, notamment avant les votations de novembre sur la loi Covid. (jah/ats)
(sda/ats)
