Il y a de fortes chances que vous frôliez l'overdose de chocolat durant ce week-end de Pâques. Probablement de quoi être repus jusqu'aux prochaines fêtes de fin d'année. Un élément perturbateur pourrait pourtant venir freiner vos ardeurs et votre gourmandise: l'augmentation des prix des lapins de Pâques.
Les matières premières telles que les fèves de cacao, le beurre ou encore le sucre ont vu leur prix augmenter de 10 à 15% en moyenne. Il n'y a donc pas que votre foie qui risque l'indigestion.
Ce mercredi, la RTS partait à la rencontre d'un chocolatier de la région, le vaudois Christophe Moutarlier, qui témoignait de ce récent phénomène. L'artisan raconte faire face à ces nouveaux défis. Désormais, son kilo de lapin de Pâques en chocolat coûte 110 francs, contre 100 en 2022.
Contactées par watson, les grandes enseignes s'expriment, elles aussi, sur le sujet. L'adaptation – ou non – des prix varie cependant d'une marque à l'autre:
Contactée, Migros n'avait pas encore répondu à nos questions au moment de la publication de cet article.
Face à la situation actuelle – qui, d'après Melanie Grüter, porte-parole de Coop, provient également de la pénurie de matériaux d'emballage ainsi que de l'augmentation des coûts de transport et d'énergie – certaines enseignes affirment tout faire pour «répercuter le moins possible ces hausses de prix sur la clientèle», comme l'assure notamment Manor. Claire Freudenberger, sa responsable presse, ajoute d'ailleurs:
Coop, de son côté, explique: «Nous ne répercuterons ces coûts que si cela est absolument inévitable.»
Les 3 groupes – à l'exception de Manor, qui ne se prononce pas encore – se réjouissent tout de même d'une stabilité de la demande durant cette période de l'année. En revanche, comme le rappelle la RTS, les ventes sont en recul chez les chocolatiers. Chez ces artisans, les fêtes de Pâques représentent environ 20% de leur chiffre d'affaires annuel.