La Cour européenne des droits de l'homme a examiné mercredi matin la requête des Aînées pour la protection du climat et de quatre plaignantes. Ces recourantes estiment que leur droit à la vie et à la santé est menacé par le réchauffement climatique.
Le comité, les plaignantes et des membres de l'association, soit quelque 75 personnes, ont fait le déplacement de Strasbourg. Soutenues par Greenpeace, elles ont manifesté devant la Cour européenne des droits de l'homme (CourEDH).
Les avocats des Aînées ont plaidé devant la Cour européenne des droits de l'homme (CourEDH). «Au vu des omissions passées, nous estimons inévitable que ce tribunal ordonne à la Suisse, comme d'autres l'ont fait, de prendre les mesures nécessaires. En font partie des réductions concrètes des émissions.»
Co-présidente des Aînées pour la protection du climat, Anne Mahrer estime que cette plainte pourrait changer le cours de l'Histoire et pousser la Suisse à renforcer la lutte contre le changement climatique.
Dans sa plaidoirie, le représentant de la Confédération a estimé que la Cour européenne des droits de l'homme n'était pas le lieu pour décider de la politique nationale sur le climat.
Rejetant les accusations d'inaction proférées par les recourantes, Alain Chablais a énuméré les mesures mises en place contre le changement climatique. Il a affirmé que la Suisse était victime d'un «procès d'intention». (ats)