C'est le mauvais élève du jour. Dans la lutte pour le climat, la Suisse se positionne à la 20e place du classement mondial. C'est ce qu'ont dernièrement relevé les experts du Green Future Index (GFI) de 2023, dont les conclusions ont été reprises mercredi 19 avril par la Tribune de Genève.
La stratégie climatique du pays apparaît ainsi derrière celle de la Grèce (17e), du Portugal (18e) et des Etats-Unis (19e) notamment. De l'autre côté, parmi les pays les mieux notés, la Norvège et la Finlande se hissent respectivement à la 3e et 2e position. L'Islande est, quant à lui, le grand gagnant – l'évolution globale de sa lutte pour le climat ayant, par ailleurs, été jugée «stable».
Avec un score de 5,38, la capacité de la Suisse à se construire un avenir durable n'a jamais été aussi basse. En 2022, elle avait récolté 5,63 points après avoir pâti d'un résultat à 5,40, en 2021. Cette nouvelle chute s'explique notamment par une baisse importante de performance au regard de plusieurs indices, à savoir:
Dans les conclusions des experts, en 2023, la Suisse n'a su recevoir de bons points qu'au niveau de sa transition énergétique.
Ce recul helvétique dans les classements internationaux pousse le monde scientifique à d'autant plus réclamer des changements. Le média genevois cite notamment Greenpeace qui estime sur son site internet que:
C'est la 3e année consécutive que cette étude est publiée. A travers ce classement, les experts de la prestigieuse MIT Technology Review (Massachusetts Institute of Technology) tentent d’évaluer les efforts de décarbonisation de l’activité économique de 76 pays et «la manière dont les disparités mondiales en matière de richesse, de technologie et d’expertise influent sur ces efforts». (mndl)