
La ministre suisse des finances Karin Keller-Sutter, le président de la Confédération Alain Berset et Thomas J. Jordan, président de la BNS.Image: sda
Un spécialiste assure que le nombre de conditions qu'UBS a posées à la réalisation de la fusion n'aurait pas pu aboutir sans l'appui de Berne.
20.03.2023, 04:4522.03.2023, 18:40
La Confédération a «vraiment» incité UBS à acheter Credit Suisse, selon l'expert François Savary, chef des investissements chez Prime Partners:
«Tout montrait que la première banque suisse a eu de la peine à trouver de l'intérêt économique pur dans cette fusion. S'engager dans de nouvelles restructurations et la gestion de la question de l'avenir de la banque d'investissement de CS n'était pas ce que le management d'UBS souhaitait le plus.»
«Bas prix, garantie, question des credit default swap: UBS voulait limiter au minimum le risque de pertes dans l'opération, explique-t-il, dans les colonnes de La Liberté, lundi:
«C'est pourquoi elle a proposé au départ un milliard de francs à condition que la Confédération accorde cinq milliards de garanties sur les investissements de la partie en moins bonne santé, la banque d'investissement de CS. Tout ceci montre qu'UBS a eu de la peine à trouver de l'intérêt économique pur dans cette fusion.»
François Savary
Le management d'UBS a indiqué tard dimanche soir ne pas avoir voulu et travaillé à la fusion avec Credit Suisse, tout en soulignant son «intérêt stratégique». (ats/jch)
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