Aujourd'hui, il s'écoule parfois plus de vingt ans entre la conception d'une installation éolienne et hydroélectrique et sa réalisation. C'est trop pour le Conseil fédéral, qui souhaite une procédure plus rapide et a mis en consultation une modification de la loi sur l'approvisionnement en électricité.
Les grands projets éoliens et hydroélectriques «sont très importants pour la production suisse d’électricité», note le gouvernement, qui souhaite «renforcer le développement des énergies renouvelables indigènes et la sécurité de l’approvisionnement».
Pour cette raison, il a approuvé, en juin 2021, la loi fédérale relative à un approvisionnement en électricité sûr reposant sur des énergies renouvelables.
Problème: pour atteindre ses objectifs, les procédures de planification et d’autorisation nécessaires à la construction de nouvelles installations sont trop longues. Le Conseil fédéral veut les accélérer, «sans rien sacrifier de la protection de la nature, du paysage ou des monuments», assure-t-il.
Pour ce faire, Berne veut agir sur deux niveaux en proposant deux changements:
Le Conseil fédéral veut également donner un coup d’accélérateur au développement du photovoltaïque.
Afin d'exploiter le« grand potentiel inutilisé» offert par les toits des bâtiments, le gouvernement veut créer une incitation permettant de déduire des impôts les investissements dans des installations solaires sur de nouvelles constructions.
De plus, le Conseil fédéral souhaite simplifier l’obtention d’une autorisation pour les installations solaires sur les façades.
Le délai de réponse à la consultation lancée aujourd’hui par le Conseil fédéral court jusqu’au 23 mai 2022.