Oui. Le «message concernant l'arrêté fédéral sur le financement d'un approvisionnement en électricité sûr des émetteurs Polycom de la Confédération» adopté ce jour par le Conseil fédéral répond à ce risque. Avec l'objectif zéro carbone à l'horizon 2050, la grande transformation de la politique énergétique suisse amène l'électricité à jouer le rôle d'ersatz au pétrole. Quant aux centrales nucléaires, il est prévu qu'elles ferment un jour. Deux problématiques parmi d'autres expliquant la phase difficile dans laquelle se trouve la Suisse. 👇
La communication. La base de la gestion de la crise. «En cas de panne générale d'électricité, la communication via les réseaux de communication publics ne serait plus garantie». D'où la nécessité d'un plan B. Et ce plan B s'appelle la radio Polycom. Celle-ci «représenterait pour les autorités et organisations chargées du sauvetage et de la sécurité en Suisse (AOSS) une importance capitale pour la maîtrise de cette crise», explique l'administration.
L'AFD. Non pas le parti nationaliste allemand, mais l'Administration fédérale des douanes. Nuance. Mais ce n'est pas tout: ce bureau fait partie... du Département fédéral des finances. Cela étant dit, relevons surtout que les douanes et les radios Polycom, on ne voit pas a priori pas trop le rapport. Contactée par watson, la porte-parole de l'AFD Donatella Del Vecchio explique:
En faisant en sorte qu'elles soient suffisamment chargées. Et que cet apprivisionnement soit sûr. Logique, non?
Du coup, «des systèmes d'alimentation de secours supplémentaires sont nécessaires sur les emplacements d'émetteurs Polycom de la Confédération». En résumé, il faut plus d'alimentation. La Suisse a fait le choix du lithium-ion. Un type de batterie issu d'énergies renouvelables, meilleur élève en émissions de gaz carbonique que les groupes électrogènes de secours. «On tient compte ainsi de la principale demande exprimée lors de la consultation», précise l'AFD.
Beaucoup. Ces batteries écologiques n'étant pas encore monnaie courante en Suisse, une étude de faisabilité est prévue. Coût total du crédit d'engagement demandé par le Conseil fédéral: 60 millions. Cette somme se divise en deux tranches: l'équipement complet (41,2 millions) et (tenez-vous bien): «les surplus de coûts qui surviendraient si la variante des batteries lithium-ion s'avérait totalement ou partiellement irréalisable lors de l'examen préliminaire de faisabilité.» Traduction par Donatella Del Vecchio: