Selon la spécialiste, la plupart des personnes touchées ne seront pas testées, estime-t-elle un entretien diffusé lundi par Blick.
En se basant sur des échantillons d'eaux usées, on suppose que le nombre de cas non recensés est actuellement plus élevé qu'en hiver, ajoute-t-elle.
Or, il y a une semaine, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a annoncé 16 610 nouveaux cas en sept jours. «Le nombre actuel de cas est nettement plus élevé que durant les deux derniers étés», constate Tanja Stadler. Mais, poursuit-elle, il y a beaucoup moins de cas graves.
Elle ne se risque pas à faire de pronostic quant à la fin de la pandémie de Covid-19. «A long terme, les choses vont se stabiliser. Mais dans les années à venir, il y aura probablement des vagues en été aussi».
Elle refuse d'assimiler l'infection par le variant Omicron à une grippe. «En cas d'infection avec Omicron, nous constatons beaucoup plus souvent des conséquences à long terme qu'en cas de grippe, notamment dans la population jeune». L'experte plaide pour la poursuite du port du masque sanitaire. (mbr/ats)