Plus d'un million de personnes risquent d'être contaminées en Suisse par le coronavirus lors de la vague estivale, soit «environ 15% de la population», selon l'ex-patronne de la task force Covid-19 suisse, Tanja Stadler.
20.06.2022, 07:3821.06.2022, 11:00
Selon la spécialiste, la plupart des personnes touchées ne seront pas testées, estime-t-elle un entretien diffusé lundi par Blick.

Image: sda
En se basant sur des échantillons d'eaux usées, on suppose que le nombre de cas non recensés est actuellement plus élevé qu'en hiver, ajoute-t-elle.
«Il devrait y avoir plus de 80 000 nouvelles contaminations par semaine»
Or, il y a une semaine, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a annoncé 16 610 nouveaux cas en sept jours. «Le nombre actuel de cas est nettement plus élevé que durant les deux derniers étés», constate Tanja Stadler. Mais, poursuit-elle, il y a beaucoup moins de cas graves.
«Les données les plus récentes montrent que 97% de la population adulte en Suisse possède des anticorps contre le Covid-19 grâce aux vaccins, mais aussi en raison d'infections».
A quand la fin?
Elle ne se risque pas à faire de pronostic quant à la fin de la pandémie de Covid-19. «A long terme, les choses vont se stabiliser. Mais dans les années à venir, il y aura probablement des vagues en été aussi».
Elle refuse d'assimiler l'infection par le variant Omicron à une grippe. «En cas d'infection avec Omicron, nous constatons beaucoup plus souvent des conséquences à long terme qu'en cas de grippe, notamment dans la population jeune». L'experte plaide pour la poursuite du port du masque sanitaire. (mbr/ats)
Serons-nous tous dépressifs à cause du Covid?
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La différence est significative: 740 décès de moins entre le 20 janvier et le 27 avril, sur un total de 1687 morts enregistrés. Cela représente une baisse de 31% par rapport à la moyenne observée sur la même période entre 2017 et 2019.