Marco Chiesa, président de l'UDC, s'exprime lors de la présentation des pétitions "Stop Lockdown" et "des bistros pour les travailleurs" le lundi 15 février 2021 à Berne.Image: KEYSTONE
La pandémie a chamboulé nos vies depuis bientôt une année. La lassitude se généralise et la droite met la pression sur le Conseil fédéral avec deux pétitions en ligne, déposées ce lundi à Berne.
16.02.2021, 10:1216.02.2021, 10:20
L’UDC exige la levée du semi-confinement pour le début du mois de mars. Avec des représentants de jeunes partis bourgeois, le président de l'UDC Marco Chiesa a exprimé son mécontentement face à la politique du Conseil fédéral ce lundi à Berne.
«Cela suffit, Monsieur le Conseiller fédéral Berset!»
Marco Chiesa, président de l'UDC suisse
Selon les pétitionnaires, la stratégie du ministre de la santé n'est pas la bonne et les mesures drastiques doivent être levées immédiatement.
«Stop Lockdown!»
Lancée le 16 janvier par la plateforme Schwiiz Brandaktuell, la pétition «Stop Lockdown! » demande de mettre fin à la fermeture des restaurants et des magasins. Elle suggère également de privilégier la protection des patients à risque. Cette pétition a récolté environ 244 000 signatures.
«Ouvrir les bistrots pour les travailleurs»
Le second coup de gueule de l'UDC concerne la restauration. La pétition qui demande «l'ouverture des bistrots pour les travailleurs» a réuni environ 50'000 signataires.
«S'il est possible durant le confinement de transformer rapidement le restaurant du Palais fédéral en cantine pour les parlementaires, cela doit aussi être admis pour tous les autres restaurants durant une période limitée.»
Monika Rüegger, conseillère nationale UDC
Cette seconde pétition suggère d'utiliser les restaurants comme des cantines pour les travailleurs qui n'ont pas la chance de pouvoir prendre leur repas de midi bien au chaud. (sda/ats/jap)
Ceci pourrait également vous intéresser:
Le présentateur d'Infrarouge était absent des plateaux de la RTS depuis plusieurs semaines. Il nous avait révélé qu'il avait connu un pépin de santé. C'était en réalité un infarctus.
Le journaliste de 46 ans, privé d'antenne de longues semaines, confesse à L'Illustré l'événement qui l'a obligé à lever le pied: