La question des responsabilités au Credit Suisse ayant mené la banque à la débâcle ne relève pas du mandat de la commission d'enquête parlementaire (CEP).
La question centrale de la commission d'enquête concerne les autorités fédérales, soit le Conseil fédéral, la Banque nationale suisse (BNS) et l'autorité de surveillance des marchés financiers, la FINMA, poursuit-elle.
La sénatrice fribourgeoise rappelle que les compétences de la commission d'enquête sont définies par la loi sur le Parlement et par le mandat des chambres fédérales:
Elle remarque que les expériences des 14 membres de la commission, nommés mercredi par les bureaux du Conseil national et du Conseil des Etats, recoupent «de nombreuses aptitudes, y compris bancaires et financières»:
En cas de besoin, relève encore la conseillère aux Etats (Centre/FR), le groupe dispose d'un crédit octroyé par le Parlement pour engager des experts.
La première chose à faire est de mettre en place un secrétariat et de «définir les prochaines étapes du travail», explique la centriste, dans un entretien diffusé jeudi par La Liberté:
Instrument le plus fort dont dispose le Parlement, la commission a le droit d'entendre des personnes en qualité de témoin et de consulter les procès-verbaux et les documents concernant les séances du Conseil fédéral.
Elle peut également confier à un chargé d'enquête le soin d'administrer les preuves. Jusqu'au rachat de Credit Suisse par UBS, seules quatre CEP avaient été instaurées en Suisse. (sda/ats)