Comment lutter contre la baisse de la vaccination? C'est la question que se posent les gouvernements qui veulent poursuivre leur stratégie de lutte contre le Covid.
Pour y arriver, la tactique de la carotte et du bâton semble prévaloir. Autrement dit, les vaccinés ont quelques privilèges comme une entrée facilitée dans certaines grandes manifestations alors que les non-vaccinés doivent se faire tester.
Dans un entretien à La Tribune de Genève, Bernard Hirschel, président de la Commission cantonale genevoise d’éthique de la recherche estiment qu'il est temps d'aller plus loin pour convaincre les récalcitrants. Souvent les plus jeunes qui présentent beaucoup moins de risques de développer une version grave de la maladie.
Les arguments que défend l'expert genevois sont d'abord d'octroyer des privilèges aux vaccinés avec par exemple:
Mais Bernard Hirschel jette un pavé dans la mare en évoquant la possibilité de rétribuer les gens qui iraient se faire piquer.
Et le scientifique propose même une échelle, en fonction de l'âge, pour ce paiement, ainsi, il imagine:
Mais risque-t-il de coûter cher? «A Genève, cela coûterait entre 5 et 10 millions», estime l'expert, qui assure que cet argent serait bien investi. En effet, il permettrait de «convaincre les écoliers et les classes sociales désavantagées». En d'autres termes: les personnes qui sont le moins vaccinées. (jah)