La Suisse n'a pas besoin d'un plan de relance
La situation de la Suisse était excellente avant le début de la crise due au coronavirus, selon Sabine D'Amelio-Favez, qui n'est rien d'autre que la directrice de la très sérieuse Administration fédérale des finances. Une situation qui devrait lui éviter un plan de relance. Et pourquoi donc? Voici ses constations:
- Les investissements n'ont pas été négligés avant la crise.
- Le niveau de recettes de l'impôt fédéral direct du premier trimestre 2020 et 2021 est identique.
Comment cela s'explique?
La fonctionnaire estime que la Suisse n'avait pas négligé les investissements avant la crise, contrairement à d'autres pays. Les dépenses en matière d'infrastructures, de formation et d'innovation se sont même considérablement accrues.
Un retour à la normale qui se lit dans l'impôt
Par ailleurs, l'évolution des recettes fiscales a surpris en bien l’Administration fédérale des finances (AFF). L'impôt fédéral direct a généré le même niveau de recettes au premier trimestre 2020 et 2021. La Suisse est donc déjà revenue à la normale, conclut la directrice.
Les soutiens fédéraux ont porté leur fruits
Sabine D’Amelio-Favez relève que les entreprises suisses ont globalement bien traversé la crise, en partie grâce aux mesures de soutien de la Confédération, qui s'est endettée à hauteur de 30 milliards de francs depuis le printemps 2020. La situation a été plus difficile pour les petites que pour les grandes entreprises.
Le Conseil fédéral a indiqué, à la fin du premier trimestre, avoir dépensé plus de 38 milliards de francs depuis 2020 pour lutter contre la pandémie. Sur cette somme, plus de 21 milliards concernent l'année 2021. (ats/jah)
