Le célèbre (et magnifique) hôtel du Belvédère, situé sur la route du col de la Furka, est fermé depuis 2015. Les hôtels suisses vont-ils suivre ce triste chemin à cause du Covid?Image: Shutterstock
L'hôtellerie n'a pas arrêté de souffrir en février: les pertes sont immenses et les lits sont vides (ou presque). Seules les stations profitent un peu de la neige et de la météo, mais les perspectives sont sombres.
28.02.2021, 09:3228.02.2021, 09:49
Rien ne va plus pour l'hôtellerie suisse en février. A cause de la fermeture due au Covid-19, les établissements affichent partout des pertes de chiffre d'affaires très élevées et des taux d'occupation historiquement bas. Jugez plutôt:
- En ville, les taux d'occupation atteignent 15% alors qu'ils étaient encore de 55% il y a un an.
- Toujours en ville, 66% des établissements ont subi des pertes de chiffre d'affaires pouvant aller jusqu'à 250'000 francs...
- ... et 11% des établissements affichent des pertes de 750'000 francs.
Les hôtels d'altitude ont respiré un peu plus grâce aux bonnes conditions météo, aux vacances et à l'ouverture des domaines skiables.
Image: sda
En moyenne, le taux d'occupation avoisine les 50%. (Un peu moins qu'en 2019 mais ça sauve les meubles.) Mais attention: un tiers des hôtels de montagne ne remplissent pas la moitié de leurs lits.
«La clientèle suisse ne suffit pas à compenser l'absence des touristes étrangers»
La faîtière HotellerieSuisse dans un communiqué.
«Le sondage illustre que le versement rapide des aides prévues pour les cas de rigueur sous forme de subventions à fonds perdus est essentiel pour la survie de nombreux établissements», commente Andreas Züllig, président d'HotellerieSuisse. La faitière précise aussi que les perspectives estivales ne sont pour l'instant pas très réjouissantes, même en montagne. (ats)
En février, l'hôtellerie suisse a connu une augmentation de 3,8% avec 3,4 millions de nuitées, principalement grâce aux touristes étrangers.
L'hôtellerie suisse se porte toujours bien. Elle a enregistré en février 3,4 millions de nuitées, soit une hausse de 3,8% sur un an, grâce à la présence renforcée des touristes étrangers. A l'inverse, les Suisses ont été moins nombreux à séjourner dans les établissements du pays, en dépit des vacances solaires.
