La cinquantaine de manifestants, réunis près de la gare Cornavin où se trouvent plusieurs fastfoods, avait un sac de livraison géant symbolisant leurs conditions de travail précaires, a précisé un porte-parole d'Unia. Les livreurs demandent:
Dans la lettre remise à la cheffe du département de l'économie, le personnel demande une entrevue et un encadrement strict des services de livraison tels que Smood ou Uber Eats. Unia demande aussi des mesures pour que l’utilisation du domaine public soit liée à des conditions de travail dignes et au respect des normes légales et CCT en vigueur.
Le personnel de Smood s'était mis en grève, en Suisse romande, durant cinq semaines à la fin de l'année 2021 pour exiger «des conditions de travail correctes et la fin de l'exploitation». Une procédure de conciliation menée sous l'égide de la Chambre des relations collectives de travail (CRCT) a récemment échoué à Genève. (ats/myrt)