«J'ai reçu plus de 500 candidatures, c'est de la folie.» Sébastien Fanti n'est pas au bout de ses peines. Depuis qu'il a posté son offre d'emploi il y a dix jours, l'avocat valaisan croule littéralement sous les postulations. Pourtant, le boulot en question n'a, à première vue, rien de bien prestigieux: chief happiness officer.
Dès l'apparition de cette annonce sur ses différents réseaux sociaux, l'ancien préposé valaisan à la protection des données a été littéralement noyé de CV et de lettres de motivation.
Depuis, son offre d'emploi a fait son petit bonhomme de chemin, allant même jusqu'à amuser les internets étrangers. Dont le célèbre compte Twitter français qui se moque régulièrement des dérapages disruptifs de la génération LinkedIn.
Candidature envoyée ! pic.twitter.com/fZ0afgCWEI
— Disruptive humans of Linkedin (@DisruptiveHoLin) January 16, 2023
L'homme, connu (et parfois détesté) pour son franc-parler adore bousculer (notamment) le monde juridique qui est, selon ses mots, «très conservateur». A son habitude, il n'a donc pas hésité une seconde avant de surfer un peu plus longtemps sur son succès.
Résultat, il engagera non pas... un chief happiness officer, mais deux. L'un en interne, l'autre en externe, tous à temps partiel. Sébastien Fanti dévoilera le nom de l'heureux élu «externe» mercredi prochain. Au bout du fil, il nous promet une personnalité romande qui a raccroché de son art il y a peu de temps.
«En ce qui concerne la personne en interne, je n'ai pas envie de me presser. Il y a trop de bonnes candidatures pour que je me précipite.» Sébastien Fanti rappelle enfin que c'est une véritable offre d'emploi et qu'il va rémunérer ses deux nouvelles recrues, «puisque certains en doutaient.»
Ce qui n'empêchera pas les deux heureux élus d'avoir une pression un poil plus forte que la moyenne lorsqu'ils seront engagés et dévoilés.